C'est essentiellement des animes je vais pas tous les citer donc vous regardez le chapitre est il y aura marqué :
- le nom de l'anime
- si c'est avec un perso en particulier
- thèmes
Thèmes variables: triste, action, romance, bad end, happy end, h...
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La souffrance dépourvue de sens est la plus douloureuse de toutes.
À quel moment tout est parti de travers ? Je ne sais plus, à vrai je ne sais rien, en voyant ses mains couvertes de sangs, je pouvais que sourire. Le sang est si rouge, rouge comme la passion qui écrase mon coeur. Mon coeur qui se serre à chaque fois que j'entends sa voix, mon coeur qui est tordu, essoré comme une serviette trempée. Trempée de tout ce sang qui coule à flot, qui coule comme des membres coupés en petits morceaux. Mon coeur se serre encore et ma tête me fait si mal, que ce cri s'arrête, pourquoi tu ris ? Pourquoi tu ris ? Mais c'est moi qui ris ?
Assise sur la grande table de la bibliothèque je regarde le garçon face à moi qui lisait. Ce n'est pas la première fois que je le vois, à vrai dire on se connait depuis la primaire, mais je crois qu'il ne se souvient pas de moi. Pourtant jusqu'à maintenant on a toujours été dans la même classe, comme j'ai de la chance de pouvoir le voir tous les jours. Depuis le jour où il m'a aidé à me relever quand des filles m'avaient poussé dans la boue, je suis tombée amoureuse de lui. Kokonoi Hajime, si tu savais comme mon coeur bat pour toi. Ces temps-ci il avait l'air tellement préoccupé, une fille apparait dans mon champ de vision, je l'avais déjà vu, c'est avec elle que Kokonoi venait toujours à la bibliothèque. Je ne l'aime pas, elle est beaucoup plus âgée alors qu'est-ce qu'il lui trouve ?
Ce jour-là, Kokonoi m'avait brisé le coeur, il allait embrassé cette fille, cette fille aux cheveux et aux cils si blonds qu'elle paraissait être une princesse des neiges. En arrivant dans ma chambre je me mets face à mon miroir et regarde mon visage, si seulement je lui ressemblais peut-être qu'il me remarquerait. Je prends une paire de ciseaux dans mon tiroir et commence à couper mes longs cheveux noirs. Kokonoi s'il te plaît aime-moi, aime-moi, ça fait combien d'année que je pense à toi chaque jours, tu es le seul qui m'importe. Au fil des ans, j'ai commencé à développer de telles sentiments, je pourrais tout faire pour toi, je serais bien mieux que cette fille, je serais la plus utile à présent c'est une promesse, je deviendrais la femme parfaite à tes yeux. Je laisse tomber la paire de ciseaux au sol et regarde mes cheveux, j'avance jusqu'à mon miroir où se trouvait la photo de Kokonoi, chaque année pour la photo de classe je l'achetais et découpais nos deux visages pour qu'ils ne restent que nous deux. J'embrasse la photo en souriant puis saute sur mon lit, je regarde mon plafond rêvant, les cris qui résonnaient chez moi me paraissaient bien loin. Mon père, ma mère, ça n'a pas d'importance, à ce moment-là c'était juste toi et moi.
Quelques semaines après j'avais appris que la fille qu'il aimait avait eu un terrible accident. Je ne sais pas pourquoi mais je n'étais pas vraiment triste, c'était peut-être parce que je ne la connaissais pas tout simplement. Alors j'en ai profité car Kokonoi était à la bibliothèque seul cette fois-ci. Je m'assois à côté de lui en souriant et regarde ses livres : « Comment faire de l'argent ? Tu t'intéresse à la finance ?
