ALICIA : — C'était sans doute ma pire idée de leur permettre de se rencontrer. Je n'imaginais pas qu'ils s'entendraient aussi bien. Ce mauvais jeu s'est retourné contre moi.
LA PSY : — Mais Cole ne vous a pas trahie, n'est-ce pas ?
ALICIA : — Ah, j'aurais dû m'attendre à ce que vous preniez aussi son parti. Tout le monde prend toujours le parti de Cole.
LA PSY : — À quoi voyez-vous que je prends son parti ?
ALICIA : — Car vous voyez le bien qu'il a fait avant tout.
LA PSY : — Est-ce que vous avez des choses à lui reprocher ?
ALICIA : — Non, c'est justement le pire. C'est un type génial. J'ai toujours eu des discussions intéressantes avec lui et il m'a donné de très bons conseils lorsque j'étais une étudiante paumée. C'est grâce à lui que j'ai persévéré pour devenir kiné même quand c'était dur.
LA PSY : — Comment a-t-il fait ça ?
ALICIA : — Il m'a fait comprendre que la plus grande force que chacun d'entre nous doit développer, c'est notre capacité à nous fixer des objectifs et à nous y tenir. Il dit que la persévérance et la plus belle qualité au monde. Celle que personne ne peut vous enlever. Et que c'est en persévérant pour réussir à ce en quoi on croit, qu'on devient une meilleure personne.
LA PSY : — Ça me semble être un conseil plein de bon sens.
ALICIA : — Oui, Cole est plein de bon sens. Il sait dire les choses au bon moment, comme s'il avait un sixième sens pour comprendre exactement ce que j'avais besoin d'entendre à l'époque. Mais Cole semble toujours tout comprendre. C'est Monsieur Compréhensif Numéro Un. J'aurais dû anticiper ce qui allait se passer avec Roméo.
LA PSY : — Ils se sont plu ?
ALICIA : — Pire que ça, j'ai eu l'impression d'assister à un coup de foudre.
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Le syndrome Roméo
Literatura Feminina« Si tu vis jusqu'à cent ans, je veux vivre cent ans moins un jour, pour ne jamais avoir à vivre sans toi. Il dit ça comme s'il venait de déclamer un poème. - C'est de toi ? - Winnie l'ourson l'a dit en premier. - Mais c'est trop beau ! - C'est...