Une nouvelle vie! (Boruto) [Pause]

Chapitre 15

Le lendemain, je me réveille à nouveau seule. J'ai un mal de crâne terrible et du mal à me souvenir de la veille. Je n'ai pas bu pourtant. Je me lève et titube un peu. Je me retient à Shikadai, qui vient tout juste d'entrer dans la chambre. Je cherche à sortir mais il m'en empêche. Il me soulève comme si je n'étais rien et retourne me poser sur le lit. 

– Tu ne sors pas dans cette tenue, je vais te chercher un doliprane.

    Dans cette tenue ? Je baisse les yeux et constate que je suis en culotte-débardeur. Tu m'étonne que j'ai eu froid cette nuit. Shikadai revient avec un verre a demi-plein d'une boisson pétillante. Je le boit et grimace. Aucun doute, c'est un doliprane. Il me prend le verre et me recouche. Je tente de me relever. 

– Yoo, ça suffit. Tu ne te sens pas bien, tu reste ici aujourd'hui.
– Non, je ne peux pas me permettre de manquer les cours.
– Tu as du mal a tenir debout. Il est hors de question que tu sorte dans cet état. Tu m'as compris ?

    Je soupire et cède. Il n'a pas tord. Et puis le matelas est tellement confortable que je m'endors sans m'en rendre compte. Je sens quelque chose de doux effleurer ma joue. Les pas discret de Shikadai s'éloignent et  le noir m'emporte.
    Je me réveille quelque temps plus tard en sursaut. Je me lève d'un bond et met un short de sport avant de me précipiter au salon. La lumière m'aveugle mais je ne m'en occupe pas. Temari est en train d'écrire une lettre . 

– Où est Shikadai ?
– A l'Académie.
– Il est quelle heure ?
– 11h30.
– J'ai beaucoup trop dormi. Dit-je en faisant demi-tour.
– Minute jeune fille.
– Oui ?
– Viens voir par là.

    Je vais m'agenouiller à côté d'elle. Elle pose ses lèvres sur mon front et soupire. 

– Ta fièvre est tombée.
– J'avais de la fièvre ?
– Tu ne te rappelle pas ?
– Non, mais ça explique mon mal de crâne de ce matin. Il faut que j'y aille, il faut que j'assiste aux cours de l'après-midi au moins.
– Reste-ici. Me retient-elle par le col. Tu es encore pâle et Shikadai va me faire une crise si je te laisse sortir alors que tu sors tout juste d'un rhume.

    J'ouvre la bouche pour protester quand la porte s'ouvre. Shikadai entre et me regarde de haut en bas avant de lancer un regard étonné à sa mère. Celle-ci secoue la tête et il sourit. 

– J'ai oublié mon bento et je n'ai pas d'argent.
– Le doué.
– Si tu es tellement en forme, habille-toi et viens à l'école.
– Tu vois ! Dit je a Temari en me levant d'un bon, me cognant le genou contre la petite table.
– Et c'est moi le doué.

    Recroquevillé sur mon genou, je lui lance un regard noir. Il ne me faut pas beaucoup de temps pour me préparer. Nous partons sans que j'ai le temps pour me brosser les cheveux. Shikadai m'explique qu'il a pu rentrer prendre un repas car ils finissaient à 11h et que nous reprenons à 14h. Avec seulement une heure de pause, il n'aurait jamais eu le temps de rentrer et manger. Je l'écoute se plaindre de... je ne sais pas trop de quoi il se plaint en fait. Il semble remarquer que je ne suis pas très attentive puisqu'il arrête de parler. J'essaie de me rappeler ce qu'il s'est passé hier. Mais c'est le vide complet après le retour à la maison. Puis je me demande quand mon appartement sera à nouveau habitable. J'y passerai à la fin des cours. 
    En arrivant, je suis accueilli par des vivats, ce qui me fait sursauter. Je leur jette un regard étonné. Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que j'ai encore fait ? Shikadai rit en voyant ma tête. 

– Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Et pourquoi tu rigole ?
– Tu as oublier ?
– Ou là... Dis-je en devenant livide. Qu'est-ce que j'ai oublié ? Pourquoi je suis applaudit ?
– Nous sommes quelle date ?
– J'en sais rien. J'ai perdu le compte depuis que je suis ici.