Star Wars | Reylo fanfiction | La prophétie de la force.

Chapitre XXXIV : Révélations

La jeune femme ouvrit les yeux. Un mal de crâne lui tambourinait les tempes.

Elle observa ce qui l'entourait : un sol froid et dur, des murs humides, une odeur nauséabonde emplissant l'atmosphère, une grille fermée à double tour, la gardant prisonnière en enfer.

Elle sentit son menton trembler et les larmes couler sur ses joues. Encore une fois, elle craquait face à la situation. Comment avait-elle fait pour en arriver là ? Est-ce que l'amour pouvait réellement entraîner des conséquences aussi négatives ?

Elle entendit des pas dans le couloir sombre. Essuyant rageusement ses larmes, elle se rua sur les grilles pour apercevoir son visiteur. C'était un droïde serviteur. Il lui apportait un repas.

Le droïde ne lui adressa aucun mot. Il n'eut même pas besoin d'ouvrir la grille pour passer le repas au travers. Il commença à s'éloigner, lorsqu'elle se mit à hurler :

-Sortez-moi de là !

Le droïde stoppa sa démarche. Lentement, il se retourna pour faire face à la jeune femme. Elle saisit l'occasion :

-Vous n'avez pas honte de m'enfermer ici ? Sortez-moi de cet endroit poisseux !

-Je suis désolé. Je ne suis pas formé à ce type de service. Veuillez réitérer votre demande à un droïde adapté. Merci.

Sur ces mots, le droïde s'en alla.

-Attend ! Attend ! Où est-elle ? Pourquoi n'est-elle pas en cellule avec moi ?

Mais le robot ignora ses questions, et continua de s'en aller en direction de la sortie. Les larmes de la jeune femme coulèrent à nouveau de plus belle. Elle enfonça son poing dans un des barreaux de la grille, mais cela ne fit que lui provoquer une atroce douleur. Elle se baissa alors, désespérée, et attrapa son repas pour en manger quelques bouchées. Alors qu'elle se croyait perdue dans une solitude pour un temps indéfini, elle entendit à nouveau des pas dans le couloir. Mais cette fois elle n'eut pas la motivation de se relever. Il s'agissait sûrement d'un autre droïde formé à une tâche unique afin qu'il ne puisse lui répondre.

-Ce n'est vraiment pas beau à voir, tout ça.

Solène releva la tête. Elle n'en croyait presque pas ses yeux.

-Armitage !

-Salut, sœurette. Alors, comment se passe ton emménagement dans tes nouveaux appartements ?

-Où est-elle ? Demanda Solène en se jetant de nouveau sur les barreaux, telle une démente.

-Tout doux, on se calme ! De qui parles-tu ?

-La fille, cracha-t-elle.

-Oh. Elle est dans une chambre.

-Dans une chambre ? Hurla Solène. Comment ça ? Pourquoi suis-je ici à croupir en cellule alors qu'elle se prélasse dans une chambre ?

-Solène, on dirait une enfant ! Tu m'étonnes que le maître t'ait mise ici, il ne doit plus en pouvoir de tes sauts d'humeur.

Solène commença à faire les cent pas.

-Je n'arrive pas à y croire. Ma vie part en vrille, et toi tu trouves que je fais l'enfant ? Mais comment veux-tu que je réagisse ?

-Comporte-toi comme le maître souhaite que tu te comportes. Et les choses iront bien pour toi.

Solène se jeta sur les barreaux.

-J'en ai assez de ce fichu maître ! Depuis le début je fais ce qu'il veut, mais je n'obtiens jamais ce qu'il m'a promis en échange. Je crois que je vais retourner à ma vie d'indépendance, c'était beaucoup mieux.