Chapitre 46 "Je vais me débrouiller seule."

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Je suis entourée de ma sœur, Carlos et de mon frère. Rien que tenir mon bébé dans mes bras ne fait que de me combler de bonheur.

Jason a les cheveux lisses noirs, le visage un peu joufflu et des yeux à croquer.

De mes doigts, je lui caresse tendrement les joues.

Je redresse légèrement ma tête pour regarder Benson, je remarque une larme qui s'échappe de ses yeux. Il se précipite vers moi et se jette dans mon étreinte.

– Je serais toujours là ! Me chuchote-t-il dans le creux de l'oreille.

Benson se défait de moi, pour prendre mon fils dans ses bras.

Allez, viens ici, petit bonhomme.

D'un revers de la main, j'essuie mes larmes. Mon frère resserre sa main dans la mienne. Comme quand j'étais petite lorsque je stressais, c'était sa façon de me faire sentir qu'il est là.

– Bonjour !

Nous entendons la voix de madame Green dans le pas de la porte.

Elle est accompagnée de son mari Alex. Cette dernière avance lentement vers mon lit.

– Je peux le prendre, Benson ?

– Bien sûr mère.

Olivia serre Jason dans ses bras en le cajolant tendrement.

– C'est le portait craché de notre fils, tu ne trouves pas Alex .

– Oui, tu as raison. Jason ressemble beaucoup à notre fils Jackson.

Je souris suite à sa phrase, c'est vrai qu'il ressemble à son père.

Monsieur Alex se retourne pour me faire face. Il prend ma main dans la sienne.

– Manuela, bienvenue dans la famille. Merci pour mon petit-fils.

– Merci monsieur Alexis.

Jason bouge entre les mains de sa femme.

– Bienvenue à toi aussi petit prince. Continue-t-il.

Nous éclatons tous de rire.

             
           Un mois plus tard

Depuis mon retour de l'hôpital, je passe souvent mon temps dans la chambre de mon fils Jason. Et ne sors presque plus.

Assise sur le lit de mon fils en face de son berceau, caressant tendrement son doudou en pensant à Jackson.

Ses pleurs me faire bondir dans mes pensées. Je me redresse pour le prendre dans mes bras essayant de le calmer, le cajolant.

Tu m'avais promis d'être là pour moi, pour nous Jackson. Tu me l'avais promis, la vie est tellement injuste.

Après quelques minutes, je ne l'entends plus sangloter. Doucement, je le dépose dans son berceau.

                         **
Je me dirige dans la cuisine me chercher quelque chose à manger avant que monsieur ne se réveille. J'ouvre le frigo, je tends mon bras attrapant mon bol de salade.

Ma porte d'entrée s'ouvre avant de voir apparaître Anthony dans la pièce.

– Petite sœur, ça va ?

Pour toute réponse, je lui hoche la tête.

Je m'avance vers le canapé et m'installe à côté de lui. Mon frère tourne légèrement sa tête vers moi.

– Je suis désolé de n'avoir pas été assez présent dans ta vie.

– Attends, qu'est-ce que tu racontes Anthony ?

ManuelaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant