Chapitre 41 " Toute cette histoire me fait peur . "

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                                 Manuela

Ma porte d'entrée s'ouvre dans un fracas pas possible, j'entends la voix de Benson qui leur ordonne de cesser leurs tirs à plusieurs reprises. Ces derniers résistent, des échanges des tirs se font entendre. Un des hommes s'effondre subitement au sol. L'autre court m'attraper le cou pour empêcher à Benson de lui tirer dessus. 

– Lâche-la ! 

– Sinon quoi ? 

Il dirige son arme vers ma tempe en appuyant sur la détente. 

Benson ouvre le feu sur lui en marchant en sa direction. L'homme s'écroule brusquement au sol. 

– Manuela, est-ce que tout va bien ? Me questionne-t-il en s'approchant de moi. 

– Carlos ! Mon ami est blessé, appelle une ambulance Benson. Lui dis-je en m'agitant. Je cours me jeter sur lui. 

Il sort son smartphone pour composer le numéro des urgences. 

Mon ami a été conduit à l'hôpital, je suis resté avec Benson, il voulait prendre ma déposition. 

Ce dernier m'aide à m'installer dans le canapé, toujours sous le choc de ce qui vient de se passer. Je suis dans l'incapacité de sortir un mot. 

– Tiens bois ça ! Me lance Benson en me donnant un verre d'eau. 

Après m'avoir remise de ce qui vient de se passer. Je balaye la pièce du regard pour prendre conscience des dégâts.  

– Je n'arrivais pas à te joindre, alors je me suis inquiété. Tu n'as rien, rassure-moi ?  

– Non,  ça va. 

Je me jette dans ses bras le serrant fort dans mon étreinte en pleure. 

– C'est fini, tout va bien ! Je suis là. 

Benson demande à ses hommes de rester avec moi. Il s'écarte pour répondre à son téléphone. 
                                  
Assise à son chevet attendant qu'il se réveille. Doucement, il ouvre ses paupières Carlos tourne légèrement sa tête vers moi. 

– Oh putain, t'as une sale tête !

– Ah bon, t'as vu la tienne toi ?  

Il sourit en prenant ma main dans la sienne. 

– J'ai eu tellement peur, tu sais. 

– Je serais prêt à tout pour te protéger, Yummy. 

Je souris suite à sa réponse.

– C'est vrai, t'a pris un sacré risque quand même. Mais tu ne me refais plus jamais ça, compris chérichou ? 

Il se redresse pour me serrer fort dans son étreinte. 

– Tant que tu ne seras pas en danger. Me chuchote-t-il dans le creux de l'oreille.

 – Ah mon Dieu Carlos !

                                   **
Mon père se redresse de son siège en me voyant pénétré dans la pièce. Il me regarde surpris avant de se précipiter vers moi. 

– Manuela, est-ce que tout va bien ? 

– Arrête papa, je sais que c'est toi qui as envoyé tes hommes me descendre hein pas vrai ? Tu vois, je suis toujours en vie.

ManuelaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant