Chapitre 8 " Le rencard"

53 4 6
                                    

                         Manuela

Debout devant mon lit regardant mes vêtements aligné en espérant de trouver la robe parfaite pour ce soir. J'attrape une robe enveloppe en argent dos nu, je me mets devant le miroir de mon dressing et la colle sur moi, pour voir si elle fera la faire.

– Je vote pour elle ! Me lance Carlos devant la porte.

Je me retourne pour lui faire face.

– Moi aussi, je la trouve belle.

Une fois à ma hauteur Carlos me donne un doux baiser sur ma joue droite. Ensuite, il se jette la tête en arrière sur mes vêtements.

– Oh non Carlos t'es chiant là !

Je me précipite pour le dégager de mon lit.

– Roh ça va Manu ! Me dit-il en se levant du lit. Où est-ce que tu vas ? Attends, t'as un rencard ? Continue-t-il.

Je le regarde timidement en mordant mes lèvres.

– Woh, c'est super ça ! Avec le journaliste, c'est cela ?

Je lui hoche la tête en guise de réponse.

Je m'avance pour me mettre à côté de lui.

– Il veut vraiment quelque chose de sérieux, j'ai décidé de lui donner sa chance.

Je suis hyper stressée de m'engager dans une relation amoureuse quelques semaines après avoir vu mon mariage tombé à l'eau.

Jackson avait l'air sérieux quand il m'exprimait ses sentiments. Je vais essayer de lui donner une chance et on verra comment ça va se passer pour la suite.


**
Quand j'arrive dans le salon, je retrouve Sophie et Carlos assis dans le canapé devant la télévision, un bol de pop-corn sur la table basse en regardant leur film. En me voyant arrivée, ils me regardent tous les deux avec leurs grands yeux surpris. Ce qui me rend encore plus nerveuse, Sophie se lève pour se précipiter vers moi.

– Tu es magnifique ma chérie !

– Merci ma belle.

Carlos me fait un clin d'œil signe que je suis magnifique. Un bruit de klaxon me fait sursauter. Je m'avance vers la fenêtre pour regarder qui est cette personne qui a failli me faire, faire une crise cardiaque.

– C'est Jackson ! Leur annonçais-je.

J'attrape ma pochette et mon téléphone que j'avais posé dans le canapé. En consultant mon smartphone et vois deux appels manqués de lui. Je fais un bisou soufflé à ma sœur et mon meilleur ami avant de quitter la maison.


Jackson

Je la regarde savourer son plat avec ce regard si tendre. Oui, je crois que je suis tombé amoureux de cette femme alors que je ne devrais pas. Mais c'est plus fort que moi.

– Tout va bien Jackson ?

– Oui, tu es magnifique.

– Ho merci.

Je la vois brusquement s'agiter de sa chaise. Je suis resté stupéfait par ce qu'elle est sur le point de faire. Je jette un rapide coup d'œil autour de nous pour voir s'il n'y a personne qui nous observe.

Elle tend sa main vers la poche de ma veste pour mettre son joli string blanc à dentelle à l'intérieur. Je souris tout en secouant la tête.

– Je ne sais pas pour toi, moi, j'ai fini.

– J'ai une bouteille de vin à la maison ça te dit qu'on aille la finir tous les deux ?

– Oui avec plaisir. Nous nous dirigeons vers l'ascenseur direction le parking.

On a parcouru qu'un étage ou deux que l'ascenseur s'est arrêté tout dévient subitement noir, les lumières revinrent au bout d'une à trois secondes. Mais on était toujours coincés dans l'ascenseur.

J'appuie plusieurs fois sur le bouton d'urgence, sans succès. Nous étions bloqués quelque part entre les étages. Qui sait ? C'est peut-être dû au destin. Je me mets à lui parler de ce que je ressentais pour elle, je sais que je lui en ai déjà parlé. Manuela m'avoue être amoureuse de moi, elle m'a dit qu'elle m'admirait depuis le jour où nos regards se sont croisés.

J'attrape ses lèvres et l'embrasse langoureusement pendant que personne ne semble venir nous secourir. Je n'y crois pas, nous sommes sur le point de faire l'amour dans l'ascenseur. Je la colle contre le mur et moi.

– Pour tout te dire, ça m'excite de me retrouver avec toi dans une telle situation. Je lui murmure à l'oreille tout en lui caressant le lobe.

Tendrement, je glisse ma main entre ses jambes et mon sexe se durcit à travers mon pantalon contre ses hanches. Pas de bol, l'ascenseur se remet subitement en marche à une telle vitesse que lorsque les portes s'ouvrent nous avons eu droit aux regards médusé des personnes qui attendaient devant la montée.

Je lui attrape la main tous les deux nous courons vers la voiture. Une fois que nouse sommes installés, je démarre le véhicule.

– Tu sais avec toi, je vis vraiment des trucs de ouf ! Par exemple, on a failli faire l'amour dan l'ascenseur...c'était mon plus gros fantasme. Mon ex-fiancé était trop pudique pour faire cela...même m'embrasser ou me tenir la main en publique était un fardeau pour lui.

– Tu sais quoi, je ne me sentirai jamais gêné pour tenir ou embrasser ma petite amie dans la rue. J'avoue qu'avec toi, je suis en train de vivre ce qu'on appelle une vraie passion, c'est pour cela que je veux que ça dure.

Elle me sourit en guise de réponse avant de tourner sa tête pour regarder à travers la vitre. Manuela prend soudainement un air triste.

– Hé, ça va ?

Elle tourne légèrement sa tête pour me regarder dans les yeux.

– Je t'aime monsieur Green Jackson...attends, je viens de dire que je t'aimais là ?

– Oui, je crois. Je t'aime aussi ma belle.

Je prends sa main gauche dans la mienne enroulant ses doigts autour des miens avant de lui donner un tendre baiser sur le dos de sa main.

À peine la porte claquée, je me dirige dans ma petite cave à vin attrapant deux verres.

– Tiens ma puce.

– Merci Sonson. Me lance t-elle en prenant le verre que je lui tendais.

– Hum Sonson, j'adore ce petit surnom. Alors ma belle parle-moi de toi.

Manuela dépose son verre sur la table basse pour me fixer.

– Il n'y a rien à savoir sur moi, tu sais.

– Je n'y crois pas. Qu'elle est ta relation avec ta famille ?

– On n'a pas vraiment une relation pére et fille comme tu peux l'appeler...en fait, je n'ai pas envie d'en parler.

– Pourquoi tu ne travailles pas à l'entreprise de ton père hein ?

– Je voulais prendre mon envol, créer ma propre entreprise. En plus, je ne voulais pas me mélanger avec mon père, il est peut-être blender de tunes, mais il n'est pas aussi net qu'on peut le croire.

– Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Que ton père n'est pas un homme fréquentable ?

– Je n'irai pas jusqu'à dire cela. Je veux dire tout simplement que si quelqu'un voudrait faire affaire avec lui, il a intérêt à réfléchir mille fois avant de se lancer. Je voulais faire les choses bien, c'est pour cela que je me suis éloigné de lui, c'est tout.

– Alors, t'es au courant de toutes ses magouilles ?

– Non, bien sûr que non...euh, est-ce qu'on peut parler d'autre chose s'il te plaît ? Me questionne-t-elle en attrapant nerveusement la bouteille pour se resservir.

– Fait chier ! Lance t-elle en voyant que la bouteille était vide.

Manuela jette un regard circulaire en cherchant sûrement une autre bouteille.

– Heureusement que j'avais dit une bouteille ! Plaisantais -je.

Manuela me sourit timidement. Je m'approche plus en plus d'elle en faisant glisser ma main sous sa robe pour effleurer son intimité.

– Qu'est-ce qu'on fait ? Je lui chuchote.

– Finir ce que t'as commencé. Me répond-elle lascivement.

Elle se redresse subitement du canapé pour enlever sa robe. En un éclair, elle se retrouve déjà en soutien de gorge nue sans sa culotte puisqu'elle est dans la poche de ma veste.

Je me redresse subitement pour me débarrasser de mes vêtements et quelques secondes, plus tard, je me retrouve en chemise. Lentement, je m'avance vers elle, Manuela enroule ses bras autour de mon cou et scelle ses lèvres sur les miennes. La flamme de mon désir s'embrase, et nos langues s'emmêlent, passionnées et avides d'en avoir plus.

Mes mains retrouvent naturellement leur chemin sur sa magnifique taille. Je fais bouger mes doigts sur la peau douce et chaude de son ventre, qui s'électrise à mon contact. Quand elle penche la tête, je déverse un sillon de baisers dans le creux de son cou. D'un coup de pouce, je fais sauter son soutien-gorge, pendant qu'elle m'aide à enlever ma chemise.

Je la serre fort contre moi, sentant le contact de sa poitrine généreuse sur ma peau nue. Mon sexe se tend à l'extrême dans mon boxeur. Elle renverse sa tête à l'arrière et je fais passer ma bouche sur sa clavicule, et jusqu'à l'aube de ses seins. Ma langue se fraie un chemin sur ses tétons durcis, que j'attaque à coups de langue. Quand j'en serre délicatement un entre mes dents, elle lâche un petit gémissement.

Je glisse mes mains sous ses fesses, et la soulève pour l'asseoir sur la table de la cuisine.

— J'ai tellement envie de toi Jackson...

J'attrape son visage en coupe entre mes mains, et j'emporte sa langue dans un énième baiser langoureux. Je me débarrasse de mon caleçon et elle croise les jambes autour de ma taille, serrant mes fesses entre mes mains. Je colle ma verge dressée contre son intimité, que je sens déjà délicieusement mouillée. Je commence à frotter doucement nos sexes l'un contre l'autre, ce qui nous fait haleter de plaisir.

ManuelaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant