Chapitre 51 " Enquête d'identité ."

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                              Manuela

Ma valise derrière mon dos, je me dirige vers la sortie. En ouvrant la porte, je tombe brusquement nez à nez sur Carlos.

– Whaouh, qu'est-ce qui se passe ici ? J'ai raté quelque chose ?

– Qu'est-ce que tu fais là ? Lui questionné-je entre mes dents.

Il entre sans que je ne l'autorise, Carlos se tourne subitement pour me faire face.

– Où sont passés tes meubles ? Manuela, qu'est-ce que se passe ici ?

– Je....je pars.

– Quoi ? Fait-il incrédule. Comment ça, tu pars ?

– Ça ne te regarde pas. Je lui bégaie.

Carlos vient près de moi en me fixant des yeux.

– Manuela parle-moi, qu'est-ce qu'il y a ?

Je m'écarte de lui marchant d'une façon instable dans la pièce tout en rongeant mes ongles.

Comment annoncer à mon meilleur ami que je pars pour une destination inconnue avec un groupe de personnes en quête d'identité. Ça fait maintenant quelques mois depuis que je prépare ce départ.

J'ai rencontré Jones mon guide spirituel dans le pire moment de ma vie et avais les pressions des médias, la perte d'une bonne partie de mes partenaires à cause de la réputation de mon père.

Mon implication dans les nombreuses affaires judiciaires me ferme presque toutes les portes en plus de tout cela, je n'arrivais toujours pas à m'en remettre de la mort Jackson, c'était encore plus difficile pour moi sachant que c'est mon père qui l'a tué. Mon propre père.

Cette soirée-là, j'étais seule sur cette place lorsque monsieur Jones m'a approché de moi en sentant en lui ma détresse. Réticente à l'idée de raconter mes problèmes à un inconnu mais plusieurs semaines après, il a gagné ma confiance et lui ai tout déballé et il a su trouver le mot juste en me faisant croire qu'il pouvait m'aider à donner un sens à mon existence. Voilà comment cet homme a su m'avoir.

Pendant quelques mois, j'ai suivi plusieurs séances thérapeutiques accompagnées d'un groupe de personnes. Mais tout cela, ce n'était que l'étape une, la prochaine étape est le voyage à l'aveugle. Tout ce que je sais, c'est qu'on va partir loin de la technologie, pour une durée indéterminée.

Je devais changer mon identité, ne plus m'appeler Manuela Decker, mais Clara Clark. C'était une façon originale de commencer ma nouvelle quête d'identité, je voulais être au meilleur de moi pour m'occuper de mon fils.

Pour moi, c'était comme un passage obligé pour bien commencer ma nouvelle vie. Être équilibré mentalement et moralement pour donner à mon fils tout l'amour qu'il mérite

– Carlos, je ne peux rien te dire pour l'instant. Je pars pour un petit moment.

– Tu pars avec Jason ?

Je lui fais non de la tête.

– Attends, tu pars pour combien de temps là ?

– Je ne sais pas.

– Comment ça, tu ne sais pas ?

Je lui ai tout raconté parce que je ne pouvais plus lui mentir.

– Manuela, est-ce que tu sais ce que ça fait d'être abandonné par sa mère ? Yummy, tu ne peux pas lui imposer ça. C'est la pire de chose que tu pourrais lui faire.

– Je ne suis pas comme ta mère, je reviendrai pour lui. Je te le promets.

– Mais, c'est ce que tu es sur le point de faire. Me hurle-t-il. Qui me dit que tu vas revenir, hein ? Carlos avait huit ans lorsque sa mère les a abandonnés son père et lui, il avait beaucoup de mal de se confier à moi.

ManuelaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant