Chapitre 52 : " Il n'était pas obligé de faire cela. "

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– Je t'ai vu au téléphone, est-ce que tout va bien ?

– Oh oui ça va.

– Sûr ? Il me questionne en essayant de me faire parler.

– C'était monsieur Jones.

Il fait une mine bizarre.

– Qu'est-ce qu'il te voulait ?

– Rien. Répondis-je vaguement. On continue ?

– Non, tu vas me dire ce qu'il te voulait cet homme ?

– Bon d'accord, il voulait savoir où j'étais. Il m'attend à l'hôtel, où...je suis censé me rendre.

Cet homme commence vraiment à me faire peur. C'est la première fois que je le trouve si collant.

Il a peut-être senti que je suis sur le point de l'échapper, c'est pour ça qu'il réagit ainsi.

Mon téléphone se met soudainement à sonner dans ma main et à l'écran, je vois afficher le numéro de cet homme.

Je deviens subitement anxieuse.

– Donne-moi ton téléphone, je ne veux pas que tu lui répondes Manu.

– Ça va, je ne vais pas lui céder. On y va ?

– Je t'en supplie ne répond plus à ce connard. Tu peux faire ça pour moi ?

J'acquiesce avant de me diriger vers ma voiture.

Durant tout le trajet, l'homme ne cesse de m'appeler, mais je refuse de lui répondre.

J'ai dû éteindre mon smartphone pour ne pas être dérangé par ses appels incessants.

Je sursaute lorsque j'entends un gros boum dans ma voiture, je vérifie d'un rapide coup d'œil à l'extérieur et remarque que je suis rentrée violemment dans un véhicule  provoquant ainsi une collision.

– Oh non, non, non !

Je me presse de couper le moteur avant de descendre pour constater les dégâts.

En arrivant vers sa voiture elle est entièrement endommagée le conducteur lui, à la tête penchée sur le volant.

– Hé, ho, vous m'entendez ? Allez, ouvrez-moi ! Lançais-je en tapant fortement sur la vitre essayant de le faire réagir.

Sans réaction de sa part, je tente d'ouvrir la porte pour l'extraire de celle-ci, mais elle est reste bloquée.

Je suis en totale panique, je perds mes moyens en voyant du sang coulé le long de son visage.

– Monsieur ? Monsieur, vous m'entendez ? Non, non ! Lançais-je paniquée.

– Manuela ! J'entends la voix de Carlos derrière moi.

– Carlos, aide-moi s'il te plaît.

– Attends, pousse-toi ! Me dit-il pour tenter d'ouvrir la porte. T'as une pince à cheveux ?

Je prends la pince que j'avais attachée ma tresse pour lui donner.

Quelques usagers sont venus nous porter leurs aides grâce à eux, nous avons réussi à extraire l'homme de son véhicule.

Ils l'allongent à même le sol en pratiquant le premier geste de secours. Ce dernier saigne au niveau de la tête.

– Il est mort ? Je leur questionne inquiète.

– Non, il est inconscient mais il respire. Me rassure Carlos.

J'entends les bruits des sirènes des secours ce qui me faire lâcher un soupire de soulagement. Au même moment, la police arrive. Les secouristes descendent de leur véhicule pour prendre la relève.

ManuelaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant