Chapitre 16

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Adam avait mal dans cette position, mais il ne voulait pas voir Jay. Il se figea quand ce dernier se colla à lui.

- Putain, mais tu le fais exprès ou tu n'as pas compris ce que je t'ai dit ?
- A...amour...
- Arrête de faire semblant. C'est moi qui te demande de la fermer maintenant.
- Mais...
- Je vais être plus clair, toi, tu joues, c'est ton job de faire semblant pendant la mission, mais moi, je ne jouais pas totalement. Je suis amoureux de toi.

Il ferma les yeux fortement en sentant Jay reculer. Ce geste voulait tout dire. La porte s'ouvrit sur Peckman, c'était bien le moment. Ce dernier le força à boire, il lui cracha à la gueule. Il se prit un coup de poing, mais il put attraper le poing de ce pourri pour l'attirer à lui et entour sa gorge de sa chaine tenant ses poignets.

- Je te savais fougueux Patrick, mais pas adepte des chaines. Rit Peckman a bout de souffle.
- Tu ne sais rien sur moi.

La porte s'ouvrit de nouveau sur leur équipe.

- Adam, c'est bon, lâche-le, on s'en occupe. Lui dit Al.

Il serra un peu plus la chaine.

- Adam.

Il regarda Al qui venait de toucher son épaule droite. Il lâcha le pourri qui se fi menotter par Voight. Kev leur enleva leurs entraves. Antonio revint dans la piève avec leurs fringues, ils se rhabillèrent sommairement, juste leurs bas quand Gabriella et Brett entrèrent pour les soigner.

¤¤¤

Il venait de sortir de l'hôpital. Il était resté en observation quarante huit heures, mais il n'avait rien de grave. Par contre, il avait deux semaines de repos avant de reprendre le travail.

Il était à l'appartement de son ami. Al lui avait dit que toutes les caméras avaient été enlevées après l'arrestation de Peckman. Ce dernier avait avoué tous les meurtres après une conversation en tête en tête avec Voight et même le fait qu'il testait la nouvelle drogue sous plusieurs dosages pour le nouveau dealer du coin. Son complice au bar avait aussi été arrêté et c'était grâce à lui qu'ils les avaient retrouvés.

Il finissait de faire son sac, quand il entendit quelqu'un entrait. Il se doutait de qui s'était, mais cela se confirma en entendant sa voix.

- Je suis venu prendre mes affaires et rendre les clés. Dit Jay.
- D'accord.

Il sortit de la chambre avec son sac et alla dans le salon. Il y prit ses quelques dvd qu'il avait amenés.

- Adam, nous pouvons parler ?
- Nous n'avons rien à nous dire. Notre mission est finie, nous redevenons de simples collègues, enfin, peut-être pas pour longtemps.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- J'ai demandé ma mutation à Voight.
- Quoi ? Il a dit quoi ?
- D'attendre que je sois rétabli pour bien y réfléchir puis de lui donner ma réponse.
- Et ?
- Et quoi ? Tu crois que je vais changer d'avis ? Putain Jay, c'est par rapport à toi que je pars. Lui dit-il en le regardant.
- Je ne t'ai pas demandé de le faire.
- Non, c'est vrai. Mais sois honnête, tu arriverais à travailler de nouveau avec moi en sachant ce que nous avons fait ? Tu arriverais à me parler comme avant en sachant que je pense à toi pas comme à un collègue, ni à un ami, mais comme à un amant ?

Tout en lui parlant, il s'était approché de lui, et avait posé sa main sur son torse à sa dernière phrase. Jay eut un mouvement de recul. Il secoua la tête avec un sourire triste et en ayant un rire amer.

- Tu vois.

Il prit son sac et alla vers la porte.

- Dès que tu as pris tes affaires, ferme la porte et mets la clé dans la boîte aux lettres.

Sans un mot, ni un regard de plus, il quitta l'appartement le cour lourd et les larmes aux yeux.

Désir ardentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant