Désir ardent

Chapitre 2

Adam et Jay s'approchaient, main dans la main, de ce Monsieur Peckman.

- Nous vous remercions, mais pourquoi nous ouvrir ces verres ? Demanda-t-il.
- J'ai beaucoup aimé comment vous avez terrifié Dimitri. Ce vaurien essaie toujours de prendre les bons partis.
- Personne n'a le droit de toucher mon homme à part moi.
- Vous avez de la chance. Dit Peckman à Jay.
- Je n'ai pas à me plaindre.
- J'ai autant de chance que lui.

Il tourna le menton de Jay vers lui et l'embrassa tendrement.

- Vous êtes parfaits.
- Parfaits ? Demanda Jay en quittant son regard.
- Pardonnez moi, je ne me suis même pas présenté, Tobias Peckman, photographe. En ce moment je travaille sur des hommes en couple.
- Jesse et Patrick. Les présenta Jay.
- Enchanté messieurs. Vous êtes ensembles depuis longtemps ?
- Cinq ans. Répondit-il.
- Je dois y aller, mais voici ma carte, j'aimerais vraiment pouvoir travailler sur vous. Si vous voulez en parler un peu plus avec moi avant de me laisser le faire, appelez-moi.
- D'accord.
- Sur ce, bonne soirée messieurs.

Ils restèrent cinq minutes de plus, laissant le temps à Peckman de partir et au barman de les oublier avant de rentrer chez eux.

Pour leur mission, ayant eu les témoignages des amis ou famille des victimes disant que ces derniers se sentaient suivis, ils habitaient ensembles dans l'appartement d'un de ses amis absent pour un mois. Comme il avait les clés pour arroser les fleurs, ils n'avaient eu qu'à changer le nom sur l'interphone. Ils maintiendraient le contact avec les autres simplement par téléphone ou par skype.

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Ils venaient de parler avec leur chef qui avait écouté ce qu'il se passait dans la soirée, il les prévient qu'ils allaient chercher tout ce qu'ils pouvaient sur ce Peckman, mais qu'ils devraient aller à un rendez-vous avec lui pour voir comment il amène les choses. Mais qu'ils devraient attendre deux jours avant de le faire.

Il devait donc passer quarante huit heures avec Jay en tête à tête. Ils n'avaient pas le droit d'aller au poste t'en que la mission n'était pas terminée.

- Qu'est-ce que tu fais sur ce canapé ? Lui demanda Jay.
- Je prépare mon lit.
- Sérieux Ruzek ? Tu as peur que je te saute dessus cette nuit ? Ramène tes fesses dans la chambre.

C'était plutôt lui qui avait peur de lui sauter dessus. Il se traîna donc dans la chambre et se coucha auprès de son collègue.

- Bonne nuit petit cœur. Lui dit Jay.
- Halstead.

Son partenaire rit de sa connerie. Malgré lui, il sourit. C'était tellement rare de l'entendre rire ainsi.

- Quand tu auras fini de glousser, on pourra dormir.
- Désolé, mais ta tête valait bien ce surnom.
- Fermes-là, tu es crevé, tu ne dis que des conneries.

Il se mit dos à Jay pour tenter de dormir.

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Ils étaient dans un petit café à une vingtaine de minutes de l'appartement pour le rendez-vous avec Peckman. Ce dernier avait un sourire prédateur qui le rendait très mal à l'aise, mais surtout, il avait très envie de lui en foutre une et de le coffret pour meurtre. Car pas de doute qu'il y était pour quelque chose. Antonio avait trouvé des avis des mandats d'arrestation pour cet homme qui avait plusieurs noms, tous pour torture et meurtre. C'était un gros sadique.

Il flirtait toujours avec Jay, jouant le couple parfait sous le plaisir des yeux de l'autre pervers. Ils acceptèrent de poser, mais ils furent surpris que le photoshoot ne soit que dans trois semaines.

Trois semaines à vivre en tête à tête avec Jay.

Alors qu'ils revenaient chez eux, ils reçurent un message d'Al, des hommes étaient venus poser des micros et peut-être même des caméras chez eux. Voilà pourquoi la séance photo n'était pas pour de suite, l'autre pervers voulait les mater dans leur intimité.