Chapitre 19

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Adam gémissait doucement sous les baisers et les succions de Jay sur sa gorge, son épaule gauche, son torse. Ses gémissements devinrent plus forts quand il sentit les lèvres de son amant sur le bas de son ventre. Il passa sa main droite dans les cheveux de Jay puis caressa son bras gauche avant de poser sa main sur la sienne qui était sur sa cuisse.

- Tu n'es pas obligé de.... Commença-t-il avant d'être coupé par les lèvres de son amant sur son membre.

Il gémit fortement.

- Putain Jay !
- Ce que tu peux être vulgaire Adam.
- Tais-toi et continue.

Son amant lui sourit avant de reprendre en bouche son membre.

¤¤¤

Ils étaient allongés épaule contre épaule. Ils reprenaient leurs souffles. Il tourna la tête pour regarder Jay.

- Alors le verdict ? Ton plaisir venait de la drogue ou simplement de moi ? Demanda-t-il en se mettant sur le côté.

Son amant lui fit face. Ce dernier lui caressa sa joue droite puis il se pencha pour l'embrasser. Il glissa sa main droite pour venir l'épaule gauche de Jay.

- C'était toi Adam. C'était nous.

Il l'embrassa une nouvelle fois.

- Maintenant, on va avoir un souci.
- Comment ça ? Demanda-t-il en fronçant les sourcils.
- Comment je vais faire pour travailler avec toi sans pouvoir t'embrasser ? Te caresser ? T'enlacer ? Respirer ton odeur ?
- Tu y arrivais bien avec Erin.
- C'est vrai, mais je te l'ai dit tout à l'heure, avec toi, je vis les choses bien plus fortes qu'avec elle.

Il lui sourit et l'embrassa à son tour.

- Donc, nous sommes ensembles ? Nous sommes un couple ? Demanda-t-il pour être sûr d'avoir bien compris.
- Oui.

Un nouveau baiser qui amena à une troisième étreinte.

¤¤¤

Il soupira pour la énième fois en dégageant son épaule droite.

- Jay, je dois finir de cuisiner. Voight, Al et Antonio viennent souper je te rappelle, pour le pari.

Al étaient là quand ils en avaient reparlé avec leur chef et leur collègue, ils l'avaient donc invité.

- Je sais, mais nous n'avons pas pu passer du temps juste tous les deux depuis cinq jours.

Il sourit.

- Je te promets une belle nuit si tu me laisses tranquille pendant que je cuisine.
- D'accord, mais à condition que je te prenne aussi.

Il se mordit la lèvre inférieure pour ne pas gémir sous la caresse de Jay sur le devant de son pantalon et son suçotement dans son cou.

- D'accord.

Il se tourna et l'embrassa langoureusement avant de le pousser vers le salon.

¤¤¤

- Je ne peux plus rien avaler, j'ai le ventre plein. Dit Jay.
- Tu as fais honneur à tous les plats. Lui dit-il en souriant et en posant sa main droite sur son genou gauche.
- C'était délicieux autant tes plats Adam que les tiens Antonio. Dit Al.
Merci répondirent-ils en même temps.
- Nous attendons ton verdict Voight. Dit Antonio en souriant.
- Déjà, sachez que je n'ai pas aussi bien mangé depuis des années et qu'il est possible que je vous demande de temps en temps de me préparer quelque chose.

Ils sourirent.

- Pas de souci chef. Répondit-il.
- Mais vous m'avez demandé de choisir, alors je vais le faire.

Voight posa ses coudes sur la table et appuya son menton sur ses poings.

- Le meilleur repas pour mon palet, c'est celui d'Adam.
- Yes. Dit-il en serrant son poing droit.
- Je l'avais bien dit. S'exclama Jay en souriant. Mon...Adam est le meilleur.
- Je m'avoue vaincu. Dit Antonio.
- Ton repas était autant bon. Lui dit-il.

Tout en buvant un dernier verre, il tenait la main de Jay discrètement.

¤¤¤

Il regardait Jay dormir en se mordant la lèvre comme pour éviter de trop sourire. Il n'en revenait toujours pas d'être en couple avec son collègue. Il ne pensait pas être si heureux un jour. Dire qu'il avait fallu qu'un psychopathe pervers homosexuel refoulé tue des personnes pour que Jay découvre ses sentiments pour lui et pour qu'il puisse aimer sans honte ce dernier. Peckman était un salop qui méritait la chaise électrique, mais il avait servi à les mettre ensemble. C'est le seul souvenir qu'il gardera de lui, pas les horreurs qu'il leur avait faites.

Il posa un baiser sur l'épaule gauche de Jay avant de se blottir un peu contre lui. Il ferma les yeux se laissant bercer par la respiration de son homme et en pensant au ''je t'aime'' que ce dernier lui avait dit après lui avoir fait l'amour ce soir.

FIN

Désir ardentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant