Chapitre 4

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J'arrivai épuisée chez maître Kuwajima, qui m'accueillit à bras ouverts et en me couvrant de félicitations. Il m'invita à entrer, et me demanda de lui raconter l'épreuve, puis d'aller me coucher.

* * *

Deux semaines plus tard, j'ai maintenant 17 ans, et un homme masqué arrivait devant chez nous, et se présenta :

- Je suis Haganezuka. J'apporte le sabre que j'ai forgé pour Imka As...

- Imka tout court, le coupais-je, et c'est moi.

- Très bien. Voici ton sabre du soleil, dont les minerais qui ont servis à sa fabrication ne se trouvent que sur le mont Yoko, où le soleil ne cesse jamais de briller. Ces minerais absorbent la lumière du soleil, ce qui fait de ce métal le seul qui puisse trancher un démon.

Je hochai la tête, et l'invitai à entrer. Il me suivit, et une fois installés à l'intérieur en compagnie du maître, me tandis la boîte qui contenait mon katana. Je la pris, les mains légèrement moites et tremblantes, et l'ouvrit.

- Les sabres du soleil changent de couleur en fonction de leur propriétaire, et selon la couleur adoptée, il acquerra des propriétés uniques, déclara maître Kuwajima en me fixant, sors le donc de son fourreau.

Je m'emparai du katana, et la lame brilla dans la lumière de la lampe à huile. La couleur de base argent du sabre commença à virer au violet, avant que la couleur ne recouvre toute la surface de plat de la lame.

- Violette. Ta lame est violette, murmura Kuwajima.

- Ben oui pourquoi ? C'est pas bien quant c'est violet ? paniquais-je.

- Si, si, c'est juste que généralement les adeptes du souffle de la foudre on un sabre orange ou jaune, me rassura le maître en souriant, je n'ai jamais vu un sabre violet chez un utilisateur de ce souffle.

- Et bien, je suis l'exception qui confirme la règle alors !

- Bon ! lança Haganezuka, je vais vous quittez, j'ai encore quelques sabres à livrer.

Il sortit, accompagné de Kuwajima et moi, puis partit sans un mot. 

* * *

Le lendemain matin, au lieu de m'habiller de mon habituel kimono (qui commençait à être dans un sale état) je m'équipai de l'uniforme qui était arrivé la veille. Apparement, il est fait en fibres peu perméables et aérées, qui résistaient aux griffes de la plupart des démons. Une fois mis, je mis sur mon dos mon haori, et rangeai mon sabre dans son fourreau, que je glissai dans ma ceinture. J'attachai mes cheveux, puis sortit.

Il était très tôt, et le soleil était à peine levé, cependant mon maître était déjà dehors, assis sur la devanture de la maison.

Je le remerciai pour tout ce qu'il avait fait pour moi, puis lui fit mes adieux et m'enfonçait dans la pénombre, accompagnée de mon corbeau.

Environ une heure après, celui-ci se mit à croasser et vola autour de ma tête en hurlant :

- Crôa ! Crôa ! Imka Asashin, ordre de mission ! direction le nord-nord est dans un village, ou les étrangers disparaissent à l'entrée du village ! Crôa ! Crôa ! Nord-nord est !

- C'est bon, c'est bon j'ai compris ! tu peux arrêter de croasser maintenant ! soupirais-je en me bouchant les oreilles.

Il revint se poser sur mon épaule, et je pris la direction demandée.

Quelques heures après, j'arrivai devant l'entrée d'un petit village, autour duquel une petite foule s'était amassée. Je me faufilai parmi les personnes attroupées, et vit ce qui semblait tant les obnubiler. 

Rien.

- Euh excusez-moi, demandais-je à la personne qui se trouvait à ma droite, qu'est ce qu'il se passe ici ?

- Un homme se trouvait ici il y a deux minutes à peine et s'est soudainement volatiliser dans les airs. Personne ne sait où il est, on ne l'a pas retrouvé dans les environs. 

Je le remerciai, et m'extirpais de la foule. Puis, je réfléchis. Mais je n'eu pas le temps de trouver la moindre stratégie qu'un cri s'éleva au milieu de la foule, et tout le monde fit un saut en arrière, une expression de peur et de dégout ancrée sur le visage. Je me précipitai vers le coeur de l'attroupement désormais dispersé, et vit qu'au milieu se trouvait un cadavre horriblement mutilé, déformé et méconnaissable. Mais pas de doute, il s'agissait du disparu.

Je criais à tout le monde de rentrer chez lui, et les gens partirent par petit groupe. Je savais à présent quoi faire.

J'attendis que tout le monde fut partit, puis dégainai mon sabre. Je me plaçai à côté du corps, à l'affût du moindre petit courant, de la moindre petite vibration dans l'air.

- Ne reste pas là !

Je me sentis tomber en arrière. Non pas dans une dimension parallèle ou autre, mais contre quelque chose. Une main provenant de derrière moi venait de me tirer en arrière, et je rentrai dans ce qui me sembla être un corps. Enervée, je levai la tête et croisai un regard plus bleu que le ciel et l'océan réunis.

On me relâcha, et j'atterri cette fois sur le sol. Je me relevai immédiatement, et me tournais vers la cause de ma chute.

Il s'agissait d'un homme, qui devait avoir environ 18 ans, cheveux noirs rattachés en queue de cheval, yeux bleus, qui portait l'uniforme des pourfendeurs, et qui possédait un haori bicolore, un côté rouge et l'autre orné de motifs cubiques oranges et verts. Mais surtout, il était très beau.

- Et pourquoi je ne devrais pas rester là s'il vous plaît ? lui demandais-je d'un ton sec.

- Parce que le démon qui sévit ici est très probablement une lune démoniaque. Rentre chez toi, je vais m'en occuper, me répondit-il d'une voix neutre.

- C'est hors de question, répliquai-je, on m'a envoyée en mission ici et je ne partirai pas tant qu'elle ne sera pas accompli.

- ...très bien. Je vais te confier à des habitants du village, et je te préviendrai quand j'aurais fini, tu partiras rétorqua-t-il.

- QUOI MAIS-

Il ne me laissa pas le temps de finir ma phrase et s'engouffra dans le village, me laissant pantelante. Je fulminai intérieurement. Non mais pour qui il se prend celui-là ?! Je n'ai d'ordre à recevoir de personne ! sauf de mon corbeau !

J'entrai à mon tour dans le village, et essayai de retrouver l'homme, je voulais au moins connaître son nom.

Je le vis enfin sur la place en train de parler avec un villageois. Discrètement, je me cachai derrière une maison et essayai de percevoir ce qu'il se disait, mais ne compris aucune info intéressante. Une fois qu'ils eurent fini je l'abordait :

- Eh vous ! Vous ne m'avez pas dit votre nom ! 

- Et alors ? Tu as besoin de le connaitre ?

- Ben...j'aimerai bien oui, si nous sommes amenez à travailler ensemble ! répondis-je, esquissant un sourire.

Toute ma colère envers cet homme avait disparu, sans que je sache pourquoi.

- D'accord. Je m'appelle Gyiu Tomioka. Et toi ?

- Imka. Imka tout court ! Au plaisir de vous revoir, Gyiu !

Il ne répondit pas et repris son chemin. Je restai une seconde ici, avant de partir à mon tour chercher des informations sur ce démon.

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Chapitre 4 ! Ta da da daaaaa ! Avec l'apparition de Gyiu (bah oui quand même 😏) et voilà. J'espère que ça vous a plut, a plus les gens !


Dans l'ombre du Démon (Giyu Tomioka x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant