Chapitre 13.

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PDV HARRY
Un moi après Halloween

Un mois. Un mois que j'allais voir Louis qui était allongé dans un lit d'hôpital ,en coma artificiel. Un moi que je ne parlais plus, mangeais plus, dormais plus. Louis était dans le coma et moi j'étais dans le même état d'esprit qu'un légume. Les "vacances" allaient se terminer demain. Mais je m'en foutais. J'irais pas à l'école, pas avant que mon châtain ne se réveil. Il s'était sacrifié pour moi. Je l'aimais, je ne pouvais que l'aimer.
Les jours se succédaient et je restais là devant mon amoureux, à attendre patiemment son retour. Je ne bougeais plus, je restais jours et nuits devant le corps endormit de Louis. Je me remémorais la scène, encore et encore. Chaque fois que je sortais de l'hôpital ,pour prendre l'air ou aller pleurer ailleurs que dans la chambre, je me faisais attaquer par une masse de journalistes qui en voulaient toujours plus.
17h30. Ma mère venait d'arriver.

- Hazz...

Je la regardais. La dernière phrase sortie de ma bouche était "C'EST MA FAUTE !". Elle reprit son monologue alors que je retournais la tête vers mon amoureux.

- Harry, il faut que tu rentres à la maison. C'est dur je sais mais demain tu reprends l'école et Louis à besoin de se reposer un peu seul, tu ne penses pas?

Je me tournais une nouvelle fois, les yeux pleins de larmes et de colère. J'ouvris la bouche qui ne m'avait pas servi depuis une semaine et voulais crier. Mais rien ne sortait et je m'effondrais devant ma mère qui se joignait à mes sanglots. 18h00. J'allais quitter Louis. Après un mois à son chevet, j'allais l'abandonner alors que lui m'avait protégé. J'étais vraiment minable. J'aurai du être à sa place, j'aurai préféré être à sa place. Je l'aimais.
Le trajet se faisait en silence. Je ne voulais plus parler, je ne pouvais plus parler. Arrivé devant chez moi, je sortais de la voiture et partais en courant dans ma chambre. J'enlevais mes vêtements de sport, je n'avais pas changé d'habits depuis le fameux jour. Je prenais un jogging et l'enfilais après mettre déshabillé. Je partais vers la salle de bain pour me brosser les dents, j'avais survécue avec beaucoup de chewing-gum durant un putain de mois. Se fut ma seule ""nourriture"".
Mon dieu. Mon corps était meurtri. On voyais distinctement mes côtes et le creux de mes joues étaient extrêmement visible, mes cheveux criaient aux secours. Je décidais de prendre une douche avec ma brosse à la main. 1h00. Je venais de passer 1h00 dans la douche, heureusement que Louis ne s'étais pas réveillé lorsque j'étais là bas. Je faisais peur. Je sortais de la salle de bain nu. Je marchais jusque ma chambre et remettait mon jogging devenu trop, beaucoup trop, grand pour moi.
Ma mère faisait irruption lorsque je serrais le jogging ,le plus possible ,qui retombait sur mes hanches malgré tout.
Elle mettait une main sur sa bouche pour étouffer un cri. Elle s'approchait de moi les larmes aux yeux. C'était impressionnant de voir à qu'elle vitesse mon corps s'était détérioré.

- Ha.. Harry... Tu es... Beaucoup trop maigre. Dit-elle entre deux sanglots.

Je pleurais à mon tour, elle avait raison. J'étais à la limite de l'anorexie, j'y étais même peut être dedans. Je devais me nourrir, mon corps en avait besoin. Mais ma gorge restait nouée.

- Il faut que tu manges Hazza. Manges, pour Louis. Me dit-elle.

Ma mère descendait les escaliers pour aller chercher un fruit. Je l'attendais assis sur mon lit. Je regardais par la fenêtre, je voyais la maison de Louis. Oh Louis. Il me manquait tellement. Je sentais des larmes dévaler ma peau.
Une main essuyait ma joue, du moins ce qu'il en restait. Maman. Elle était là, elle me souriait. Elle me tendait une pomme. Une pomme. Louis. Louis aimait la pomme plus que tout. Je pleurais de plus belle, mais aucuns cris, aucun sons ne sortait de ma bouche. Je ne faisais que pleurer en souriant. Oui je souriais en pensant à Louis avec sa pomme dans la bouche. Il me faisait rire.
J'empoignais le fruit et croqua un morceau. Je me sentais pas bien, mon corps rejetait la nourriture. Je courrais aux toilettes où je vomissais le morceau que j'avais avalé.
Ma mère accourut quelques minutes plus tard, elle me donnait une tape dans le dos et me tendait un sweat-shirt.

- On va t'amener à l'hôpital pour la nuit mon ange. Finit-elle.

J'hochais la tête. Mon corps, mon corps était trop faible, trop... frêle. Je tentais de me relever, mais dans un dernière effort celui ci ne répondait plus. Je tombais au sol et entendais ma mère crier.

- Les secours ?! S'il vous plait j'ai besoin d'aide !

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Je dois vous avouez que je manque d'inspiration pour foulard&pomme... Le fait est que j'ai d'autres fictions en court qui sont bien plus original que celle ci. Je vais la continuer mais je ne vous promets pas que vous aimerez chaque chapitre. Merci quand même pour tout les votes et commentaires positifs !

Love U ❤️❤️❤️

Foulard & Pomme [1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant