Chapitre 12

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Dédicace aux lecteurs Gabonais...

2 JOURS PLUS TARD.

ELISA.

Je partais ce soir, je me sentais poussée à le faire alors que je voulais partir en fin de semaine. Joël m'a prévenu que Ruth était revenue et je crois que c'est en lien avec ça.

Mais bon, le SAINT-ESPRIT est fidèle.

Deborah n'était pas encore au courant, je le lui dirais quand on rentrera. Actuellement on se faisait les ongles et on a choisi le même modèle.

Elle était d'ailleurs en train de bouger la tête sur la musique diffusée dans le salon, je n'étais pas très fan car c'est de la musique mondaine et je n'en consomme plus du tout.

Suite à une longue délivrance et un fort dégoût envers ce genre de musique, c'était fini.

Elisa - Tu aimes le modèle chérie ?

Deborah - Oui ! C'est trop beau, ça faisait longtemps qu'on avait pas fait des modèles jumeaux.

Après avoir fini on devait se rendre à l'hôpital pour se renseigner quant au traitement qu'elle devrait suivre. Je me sens étonnamment en paix, je rend grâce et bénis le SEIGNEUR pour ce qu'Il s'apprête à faire dans leur vie.

[...]

Deborah - Je vais prendre des snaps de nos ongles attends.

Elle prend son téléphone alors que je mets ma ceinture, quand je finis elle attrape mes mains et prend une photo. Je suis sûre que c'est pour que Béni voit : elle faisait ce même cinéma quand ils se fréquentaient.

Deborah - Tu as les mains très douces maman c'est quoi ton secret ? Elle me regarde en clignant des yeux plusieurs fois.

Elisa - Je fais des gommages chérie c'est tout, et je mets de la crème. Je démarre la voiture.

Deborah - Montre moi quand on rentre s'il te plaît, je vais le faire et le refaire à Béni.

Elle s'installe dans son siège et pose son regard sur la route. Le trajet jusqu'à l'hôpital se passe dans le silence, seul la radio tourne. Quel tourment ce doit être dans ses pensées.

BÉNI.

Ça fait combien de temps que je suis cloîtré ici ? J'ai inventé une maladie et je ne suis plus allé au travail. Je passe mes journées à regarder les photos de Deborah sur sa page Instagram.

Malgré ce qu'elle a fait...

Je l'aime. Et j'ai vraiment fait n'importe quoi en partant comme ça.

Je soupire en me redressant, ma barbe commence à pousser n'importe comment. D'habitude je le fais régulièrement mais je me suis complètement laissé aller.

Bref.

Je vais me laver.

[...]

Je me sens déjà mieux, aujourd'hui je vais rentrer. Il le faut, je me suis absenté beaucoup trop longtemps. Et je dois m'excuser auprès de mes beaux-parents, surtout envers Deborah de l'avoir laissée.

Je veux qu'on affronte cette épreuve ensemble.

L'argent que j'ai claqué dans cet hôtel aurait pu me servir autrement, les mauvais choix coûtent beaucoup trop. Mes affaires emballées, je sors de la chambre avec empressement.

J'étais dans un hôtel en plein centre-ville, donc assez loin de la maison mais je vais me dépêcher. J'espère la trouver à la maison.

OMNISCIENT.

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