Chapitre 14

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3 JOURS PLUS TARD.

DEBORAH.

Depuis maintenant 4 jours, ma vie a pris un autre tournant. Béni est revenu à la maison, je suis vraiment mais vraiment heureuse par rapport à ça. J'ai commencé mon traitement, pour le moment ça va, je ne ressens rien de désagréable mais bon je reste vigilante.

On a demandé un injonction d'éloignement contre Ruth, elle est très toxique et ça ne peut durer. Carrément elle m'a envoyé à l'hôpital, pardon je suis pas un truc avec lequel on joue.

Et en ce moment je négocie avec mon chéri pour adopter un chiot. Je sais pas j'en ai soudainement envie, donc je négocie fort là. C'est-à-dire qu'à chaque fois qu'il rentre je lui fait ses repas préférés, ce soir j'ai prévu de lui faire un massage.

Je vais lui faire le gommage que maman m'a montré la fois passée. Si ça ne marche toujours pas, je vais demander à mon grand frère des conseils pour coiffer Béni.

Si là ça je marche pas je crie.

Béni - Bébé !

Deborah - Oui ?! Je réponds en mélangeant le sucre avec le miel et l'huile d'amande douce.

Béni - Viens s'il te plaît !

Je pose ce que je suis en train de faire et je vais le retrouver. Il était assis sur le canapé avec des prospectus dans les mains, oh mince...

Deborah - Béni s'il te plaît laisse moi t'expli-

Béni - Je t'ai déjà dit ce que je pensais de ces conneries, je ne veux pas de ça sous mon toit. Compris ?

Deborah - *Silence* Oui, excuse-moi.

Je vais prendre les prospectus et m'engage en direction de la cuisine pour les jeter.

BÉNI.

C'est pour ce genre de situations que je ne veux pas de ces trucs de religion chez moi. Je sais pertinemment que maintenant elle est blessée à cause du ton que j'ai employé.

Bon il est vrai que j'aurais peut-être dû être moins dur...

Mais ça reste quelque chose qui me sort de mes gonds, je ne peux pas tolérer ça.

Je soupire en me levant pour la rejoindre, je veux pas laisser cette situation s'envenimer et j'ai vraiment mal réagi.

Elle était dans la salle de bain, je sais pas vraiment ce qu'elle y préparait.

Béni - Debo ?

Pas de réponse.
Elle avait le dos tourné à moi étant donné qu'elle était devant le lavabo.

Béni - Bébé ?

Deborah - Qu'est-ce qu'il y a Béni ? Je suis occupée en ce moment, elle parlait d'une petite voix.

Je devine facilement qu'elle avait la gorge nouée. Ça craint.

Béni - Bébé je suis désolé, je n'aurais pas dû te parler comme ça. Je l'enlace par la taille en enfouissant ma tête dans son cou.

Deborah - J'aimerais juste que tu me comprennes, ma solution se trouve peut-être dans ces choses de religion comme tu dis. Toi et moi avons grandi dans ça... Mais je vais pas te désobéir, si tu ne veux pas je vais respecter cela.

Je m'étais crispé dès lors qu'elle avait fini sa première phrase. C'est très difficile pour moi de laisser passer ce genre de chose, mais c'est tant mieux si elle respecte mes décisions.

Béni - Merci chérie, j'embrasse sa tempe. Je vais faire un tour à la salle.

Deborah - Ne rentres pas trop tard s'il te plaît, je vais faire des lasagnes de plantain.

Elle tourne son visage vers moi en souriant.

Béni - Juste parce que t'es belle je vais faire 2h seulement. J'embrasse délicatement ses lèvres avant de faire glisser mes mains sur ses hanches.

Deborah - Ranges tes mains je te vois venir.

Je ricane en me détachant d'elle, quand je m'apprête à sortir de la salle de bain elle en profite pour me claquer les fesses.

Béni - Deborah wesh ! Eh c'est un truc qui-

Deborah - Hm ? Quoi ? J'ai rien fait moi, elle sourit en se retenant de rire.

Béni - Je vais te-

Deborah - Lasagne de plantain ce soir, maintenant tu files. Je t'aime, elle me fait un clin d'oeil avant de me contourner pour sortir de la salle de bain.

Cette femme.

[...]

LINDA.

On venait tout juste de rentrer de nos courses, fatigués mais contents. Les préparatifs avançaient vraiment bien en même temps et le jour J approchait grandement.

Linda - Que veux-tu manger ce soir mon cœur ?

Matthieu - Toi.

Je laisse échapper un rire nerveux.

Linda - Je répète ma question, que veux-tu manger ce soir mon cœur ? Je dis en riant.

Matthieu - T'avais pas préparé une pâte à bokit plus tôt ?

Linda - Oui oui, bananes pesées ou salade coleslaw avec ?

Matthieu - Bananes of course, j'ai besoin d'énergie pour manger mon dessert. Il passe ses bras autour de ma taille.

Linda - En vrai, t'as raison de profiter... On devrait profiter en effet, je me tourne vers lui en souriant et je passe mes bras autour de son cou.

On allait passer une semaine de consécration devant la face du SEIGNEUR pour être le plus disposé possible. Ce n'était pas forcément nécessaire mais on voulait le faire, on y tenait.

Si vous ne l'aviez pas compris, on allait se baptiser lui et moi. On était en plein préparatif, c'est-à-dire qu'on suivait les cours de baptême, on allait à des réunions de prière et en même temps on organisait la petite réception qu'on tiendra en vue de notre baptême qui est quand même une bonne raison de célébrer.

Et par la grâce de DIEU ça finirait en adoration, peut-être que ça ira plus loin... Le pasteur principal de notre église est prophète. En tous cas j'ai trop hâte.

Matthieu - Tu veux que je reste avec toi pour préparer ?

Linda - Tu veux juste me mater en fait.

Matthieu - Grave, il rigole en se détachant de moi.

Linda - Je t'aime mon bébé, bisou, dis-je pour réclamer un baiser.

Matthieu - Je t'aime aussi, répond-il avant de m'embrasser.

RestaurationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant