OMNISCIENT
Deborah avait fait sortir Béni du bain, il était maintenant assis sur une chaise dans la chambre. Elle s'activait pour récupérer ce dont elle avait besoin avant de reprendre la « séance ».
Deborah - Je vais commencer par tes mains, elle les prend avant d'entrecroiser ses doigts à ceux de son mari. J'ai toujours voulu que mon mari ait des grandes mains, elle sourit timidement avant de les envelopper d'une serviette chaude. Tu bouges pas, le temps que ça ramollisse un peu ta peau toute dure.
Béni - *rire* Eh chérie va doucement si tu veux me tirer une balle comme ça, rah ouais.
Deborah - Je ne fais que statuer la vérité Monsieur. Elle ricane et retire la serviette.
Béni secoue la tête en riant légèrement avant de poser son regard sur elle. Deborah commence alors à réaliser un gommage sur les mains de son mari, une fois terminé elle essuie ses mains puis les bichonne avec la fameuse crème à l'allantoïne.
Deborah - Et un petite pointe d'huile d'amande douce pour finir... Je vais faire pareil pour tes jambes, mais d'abord je dois couper tes ongles mon chéri.
Béni - Okay bébé, il la regardait, ému.
Attrapant son coupe-ongles, Deborah s'affaire sur les pieds de son mari qui étaient dans un meilleur état qu'attendu. Le processus était le même : gommage, crème puis huile. Elle avait cette fois accompagné celui-ci d'un massage profond.
Béni - Wouah... J'en avais trop besoin, merci Deborah. Tema je frisonne wesh, il lui monte son avant-bras.
Deborah - Si je ne le fais pas, qui le fera mon amour ? Elle le regarde, je suis là pour toi et pour te soulager.
Béni - T'es vraiment ma perle précieuse toi, tu mérites un zoubi wesh. Il entoure le visage de sa femme avec ses mains avant de l'embrasser.
Deborah - *rire* Béni j'ai oublié de te laver les cheveux.
Béni - Ça peut attendre, tu as déjà fait beaucoup pour moi déjà. Il se lève, viens je t'emmène te rincer les mains.
Il prend Deborah dans ses bras et l'emmène pour qu'elle puisse se laver les mains.
BÉNI.
Béni - Merci ma chérie, ça m'a vraiment fait plaisir. J'en avais bien besoin.
Deborah - Mais de rien mon doudou, je suis contente que tu sois content, elle me sourit de toutes ses dents.
Béni - Maintenant, je passe de nouveau mes mains sous ses cuisses pour la soulever. Au lit.
Deborah - Mais j'ai pas sommeil, elle fait la moue en passant ses bras autour de mon cou. Waouh t'as la peau douce, c'est quoi ton secret ?
Béni - Elle s'appelle Deborah Suzanna Ortega, ouais ouais elle porte mon nom, c'est une édition limitée.
Je la dépose sur notre lit où elle s'allonge, je la rejoins rapidement et elle en profite pour s'allonger à demi sur moi. Je la regarde faire courir ses doigts sur mon ventre avant que je n'embrasse son front.
Béni - Faut dormir bébé, je te surveille t'inquiète.
Deborah - Je sais que tu veilles sur moi, tu l'as toujours fait. Elle ferme ses yeux, pas de chatouille s'il vous plaît, merci.
Je ricane doucement avant d'attraper mon téléphone.
Béni - Je serai sage ma belle, dors.
Deborah - Merci mon doudou, je t'aime.
Béni - J't'aime aussi belle gosse.
[...]
2 JOURS PLUS TARD.
Nous étions de retour de notre week-end prolongé en Belgique. Deborah continuait toujours son traitement. J'ai l'impression que c'est la cause de ses vomissements qui se font de plus en plus fréquents. Elle ne veut pas aller chez le médecin mais ça continue de m'inquiéter. À ce rythme elle va finir par perdre beaucoup de poids et ça va mettre sa santé en danger.
Sans compter qu'elle se réveille quasiment toutes les nuits à cause de ces vomissements, je ne pense pas qu'elle sait que j'ai remarqué qu'elle avait peur de s'endormir maintenant.
Ça ne me plaît pas du tout mais je ne veux pas plus l'inquiéter.
Béni - Qu'est-ce que tu recherches bébé, j'embrasse sa joue.
Deborah - Je cherche un nouveau modèle de coiffure, je vais me raser les cheveux.
Béni - Oh, mais pourquoi ? Je fronce les sourcils.
Deborah - Je suis fatiguée de mes cheveux, c'est tout. J'ai... envie d'essayer de nouvelles choses, elle hausse les épaules avant de déposer sa tablette. Tu ne veux pas ?
Béni - Bon, franchement j'suis pas du tout pour bébé. Je croise mes bras, tes cheveux sont très bien comme ils sont. Pourquoi tu tiens à les couper ? Si tu veux je t'achète une perruque y'a rien wesh.
Deborah - Elle esquisse un faible sourire, c'est okay pour la perruque. Je me raserai pas les cheveux si tu ne veux pas. Tu choisis ou je choisis ?
Béni - C'est mon argent je choisis, je prends place à côté d'elle, un modèle court genre carré là. Ça t'irait trop bien.
Je passe mon bras derrière elle et regarde sur la tablette pendant qu'elle surfait sur l'application. Elle se met à fredonner une chanson avant de me donner la tablette.
Deborah - Tiens, c'est la boutique du vendeur. Il fait les meilleures perruques. Elle se met debout et commence à danser.
J'hoche la tête avant de faire un choix assez rapidement, j'espère que ça va lui plaire.
Béni - Bébé on commande ce soir ?
Deborah - Oui pourquoi pas ? Elle me sourit, allez viens on danse. Elle me prend par les mains et me tire vers elle.
Je ne connais pas le son qui passait mais c'était de la rumba. Bien doux.
Je passe mon bras autour de sa taille et je prend sa main gauche dans la mienne. Posant mon front contre le sien, je nous guide au rythme de la musique.
Deborah - Chéri ?
Béni - Hm ?
Deborah - Je peux vraiment pas couper mes cheveux ?
Béni - Bon, je ne te l'interdis pas mais ça ne me plairait pas. Pourquoi bébé ? Ça te tient à cœur ?
Deborah - Hm... Un peu quand même. Béni, si j'ai plus de cheveux, tu m'aimeras toujours ?
Béni - Même sans pieds tu resteras la plus belle à mes yeux. J'embrasse son front et la serre contre moi. Mais tu ne vas rien perdre du tout.
Deborah - Merci mon amour, je t'aime tant... Tu es tout pour moi Béni, ne me laisse pas.
Béni - Je serai toujours là ma chérie. J'encadre son joli visage de mes mains, la plus belle du tier-quar, la reine de mon palais, l'oiseau à la voix de miel... Ma femme.
Je frôle ses lèvres des miennes avant de l'embrasser franchement. Quand je sens ses larmes sur mon visage, je décide de la porter jusque notre chambre où nous avons passé tout le reste de la journée, ensemble.
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Restauration
قصص عامة«Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.» Marc 10:9 C'est l'histoire du couple Ortega, mariés depuis 3 ans, ils filent le parfait amour. Loin de Jésus-Christ, ils ont essayé de bâtir leur foyer mais celui qui bâtit sur le sable bâ...