chapitre 26

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  —   JE SUIS DÉSOLÉE, MAMAN, MURMURA NAOMI, LE regard ancré au sol

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  —   JE SUIS DÉSOLÉE, MAMAN, MURMURA NAOMI, LE regard ancré au sol. Je te promets que tu ne me reverras plus dehors aussi tard.

   Assise sur sa chaise de bureau sur lequel étaient disposées une brosse ainsi qu'une broche, des élastiques et quelques bobby pins, la jeune fille s'affairait à démêler les noeuds qui s'étaient formés la veille lorsque sa mère avait décidé d'entrer dans la chambre, l'air beaucoup plus calme que la veille. Elle avait même proposé à son enfant de l'aider à se coiffer, ce à quoi la plus jeune avait répondu affirmativement. Après tout, un moment de complicité n'était que favorable afin d'atténuer le froid qui était présent entre les deux depuis la petite altercation qui avait eu lieu la soirée d'avant.

   Ce n'est pas grave, Naomi, répondit la quarantenaire, alors qu'elle renvoyait la longue chevelure de son enfant en arrière. Tu n'es pas du genre à me désobéir très souvent, donc je ne vais pas te punir. Mais tu dois comprendre qu'à ton âge, traîner dans les rues aussi tard la nuit ce n'est pas quelque chose de bien.
   Mais j'étais avec Keisuke, je croyais que je pouvais aller n'importe où s'il était avec moi?, fit remarquer la violacée sur un air interrogatif.

   La femme s'était emparé de la brosse, qu'elle utilisa pour coiffer la collégienne dans une douceur maternelle. Naomi possédait des cheveux fins, lisses, et qui malgré quelques noeuds rebelles, étaient très faciles à traiter. Ce n'était pas une activité compliquée à exercer, et les deux profitaient toujours de ce genre de moments tranquilles pour pouvoir discuter ensemble.

   C'est vrai que j'ai confiance en lui, mais on ne sait pas ce qu'il peut arriver. Imagine que de mauvaises personnes se trouvent au même endroit que vous et s'attaquent à vous, comme ça? Vous êtes tout jeunes, tu peux comprendre que je m'inquiète?
   Oui..., murmura la plus jeune.

   Naomi aurait voulu répliquer quelque chose, mais elle préféra s'abstenir. Mais au fond, elle savait que si jamais des voyous osaient tenter de lever un doigt sur eux, Baji aurait à peine attendu qu'ils bougent pour les défoncer comme il savait si bien le faire. Il fallait dire que le noiraud n'était pas vraiment connu pour garder une quelconque patience, surtout quand il s'agissait de bagarre. Et même si elle avait horreur de ce genre de violence, la collégienne se disait que quelque part, elle savait qu'elle pouvait avoir confiance en lui pour la protéger en cas d'altercation. Mais sa mère ne savait sûrement pas ces histoires de gang; pour ne pas l'inquiéter plus qu'elle ne l'était déjà, elle préférait ne rien lui dire et plutôt lui promettre de rentrer à l'heure.

   C'est bon, j'ai terminé!, souffla la génitrice dans un sourire satisfait après avoir accroché une broche en forme de fleur dans la longue chevelure de sa fille. Tu peux aller en cours, tâche de ne pas t'endormir sur ta table.
   Merci! Et t'inquiète, je gère la situation.

❝ 𝐇𝐄𝐀𝐑𝐓 𝐓𝐇𝐈𝐄𝐅 ❞ ━━ K. BAJI.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant