Lorsqu'il remarqua enfin que la jeune femme dormait comme un bébé dans ses bras, il toqua doucement à la vitre qui le séparait de son chauffeur Riyad. Celui-ci le descendit pour entendre les instructions de son altesse. Bien que la scène qui se présentait à lui le laissait stupéfait malgré cela il ne fit aucun commentaire à ce sujet.
- Que puis-je pour vous majesté ?
- Riyad nous irons de préférence au palais. Mademoiselle Ramirez a fait une crise. Appelle le docteur Kamis et demande-le de s'y rendre immédiatement. Ensuite fais signe aux autres qu'on rentre au bercail. C'est tout, Riyad.
8 h 50 AM , lisait-il au quadrant de sa montre de luxe.
Dire que si peu de temps s'était écoulé depuis que ce petit bout de femme venait de complètement chambouler sa petite vie bien tranquille. Elle a provoqué sans le savoir un ouragan en lui. Son corps collé au sien lui procura une douce chaleur. Son visage paraissait si sereine à cet instant. Ignorante, du tumulte qui le traversait.
Même endormie cette femme réussissait à réveiller sa libido. Le contact de ses fesses rondes sur son entrejambe déclencha une érection à son avis très déplacée. Et les légères secousses de la voiture n'arrangeaient rien à sa douce torture. Dieu devait sûrement lui punir pour ses prouesses d'avant pour lui faire subir un tel supplice de Tantale.
Là maintenant, mon pote, ce n'est ni le moment ni même l'heure pour jouer au combat de coq. Tu dois immédiatement calmer ton ardeur. Je ne veux surtout pas passer pour un obsédé sexuel. Donc soit gentil l'ami et fais le mort, pria-t-il en essayant de penser à autres choses.
Que cette délicieuse jeune femme assise en califourchon sur son sexe aussi dure qu'une pierre. Dire qu'il ne mourait pas d'envie de la lui fouiller bien profondément là tout de suite dans sa chatte serait se mentir. Quelle triste ironie du sort. Une femme venait de réussir à lui mettre le sexe à la place de la cervelle tout comme son pote Ransh.
Il y avait que lui pour se mettre dans une situation aussi embarrassante et ne pas pouvoir pleinement en profiter. Voilà qu'il ressentait un certain regret d'avoir un certain scrupule. Ransh lui, aurait adoré tenir une femme ainsi. Mais voilà, il n'était pas Ranshad Khan le charmeur invétérée des dames. Pour retourner une telle situation à son avantage et ceci dans la seconde près...
Leur arrivée dans la cour du palais ne lui laissa plus le temps de réfléchir à cette bosse visible à l'intérieur de son pantalon. À l'ouverture de la porte de la voiture, il crût voir le ciel lui tomber sur la tête. La coupable de sa soudaine gêne dans ses bras, il sortit de celle-ci. Un rapide coup d'œil vers l'objet de son embarras suffit à le rassurer pleinement.
Un pan du corsage de mademoiselle était assez long pour camoufler sa gêne. C'était honteux pour un mec de son envergure d'afficher aux vus et aux sus de tous la preuve irréfutable de son sexe en pleine érection. Certes, le sexe au fur et à mesure a fini par devenir un sujet moins tabou, mais pas au point de passer pour un maniaque.
Le roi ne se sentait pas le courage d'affronter tous ces regards accusateurs. Bien qu'ils n'oseront rien lui dire par crainte des représailles. Et oui, son statut exigeait le respect et l'autorité. Il n'était pas un tyran non plus qui semait la terreur. Mais chacun savait rester à sa place.
Chaque année ses employés recevaient trois types de cadeaux de sa part. Un pour leur anniversaire, un autre lors de la Saint-Valentin et un dernier durant les fêtes de Noël. Le 14 février et le 25 Décembre faisaient partis des jours fériés et depuis dix années déjà. Quel rapport avec un royaume dont la totalité des gens sont musulmans? Disons qu'il trouvait injuste d'imposer une religion à son peuple.
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Un roi particulier
RomanceAu royaume de Dakar régnait un jeune roi qui rêvait du grand amour. De cet amour pour qui l'on donnerait sa vie. Plus les années passèrent, plus il désespérait de le connaître un jour. Lui qui avait sacrifié toute son adolescence au profit de son pe...