La jeune femme se réveilla doucement au contact de sa main sur sa joue. Ce n'était nullement dans son intention. Mais, il n'avait pas pu se retenir de la toucher. Même après cette nuit torride, son envie d'elle ne diminuait pas d'un iota. Au contraire, cela n'a fait qu'augmenter sa soif d'être en elle. Chaque seconde à ses côtés représentaient pour lui, une véritable torture.
Vikram souria devant son visage si angélique et tellement attirante. C'était ce visage qu'il désirait ardemment voir chaque matin à son réveil. Dire que hier à cette même heure aucun des deux ne connaissaient l'existence de l'autre. Vingt-quatre heures s'étaient écoulées depuis leur rencontre. Pourtant, il avait l'impression qu'une éternité venait de s'écouler.
Une seule journée a suffit pour se rendre compte à quel point sa vie paraissait si terne et ennuyeuse avant elle.
- Excuse-moi de t'avoir réveillé, habiba.
- Ce n'est rien. Où est-ce que vous allez? Demanda-t-elle en le voyant habiller d'une tenue militaire.
- Tu ne penses pas que le vouvoiement n'a plus sa place entre nous. Surtout, après t'avoir fait gémir et hurler mon prénom durant toute la nuit.
C'était si agréable pour lui de la voir ainsi rougir sous ces propos un peu cru. Ses joues se colorèrent d'une petite touche de rose qui le fit sourire. En parlant de ça, il ne lui avait même pas demandé comment elle se sentait? Bien qu'elle ait enfanté, il ne s'était pas comporté comme le plus doux des amants. Tant sa soif d'elle réveillait son côté sauvage.
- Comment te sens-tu?
- Parfaitement bien. Je suis juste un peu courbatu et toi?
- En pleine forme. Je n'ai pas été très tendre hier soir. J'en suis vraiment navré d'avoir été aussi insatiable. Mais, tu es tellement douce que je n'ai pas pu me retenir d'avantage.
- Je vais bien. Tu n'as pas à t'en faire pour moi. En plus, j'ai... disons... apprécier ton côté sauvage.
Entendre un tel aveu sortir de sa bouche gonfla un peu plus sa fierté de mâle dominant. Cela faisait plaisir. Et lui donna envie de se surpasser encore plus la prochaine fois.
- Décidément tu es une femme étonnante, omri.
Il jeta un rapide coup d'œil à sa montre et fronça soudain les sourcils. L'heure avançait à pas de géant. Il aurait voulu paresser encore au lit avec sa dulcinée. Mais, il devait se rendre comme chaque samedi matin à la base. Non seulement pour vérifier l'avancement des nouveaux recrutés de son armée. Aussi pour prendre le temps de se défouler.
- Je vais devoir te laisser habiba. Je dois aller vérifier les entraînements de mon armée. Tu peux te rendormir vu ta nuit blanche. Je serai de retour dans quelques heures. Si tu as besoin de quelque chose Zara sera là. N'hésite pas surtout.
Son uniforme de l'armée lui rendait encore plus sexy. Ce qui la fit mordre sensuellement les lèvres. Il se baissa pour lui donner un baiser qui la laissa sur sa faim. Puis disparut en coup de vent. Bouf! La jeune femme n'avait même pas eu le temps de bien savourer le goût de ses lèvres sur les siennes.
Était-ce vraiment raisonnable de se lancer dans une aventure si vite avec lui? Quoi qu'il arriverait, pour l'instant elle se sentait aux anges. Le roi provoquait en elle des choses que même le père de Naïna n'avait pas pu provoquer. Pourquoi s'inquiéter de ce que demain sera fait? Lorsque le présent offrait de si merveilleux moment. Elle allait profiter de chaque instant passer dans les bras de sa majesté comme si c'était les derniers. Satisfaite de son choix le sommeil l'emporta à nouveau.
Sa visite à la base se passa très bien jusqu'à ce qu'il surprit deux des nouveaux recrutés le traiter de roi égoïste. Leur propos ne l'atteignait pas. Habitué à en entendre bien pire à son sujet. Il aurait dû être en colère ,pourtant, il ne l'était aucunement. Ces gamins ne savaient pas la chance qui leur était offerte de pouvoir choisir leur destinée. Lui, il n'en avait pas eu autant.
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Un roi particulier
RomanceAu royaume de Dakar régnait un jeune roi qui rêvait du grand amour. De cet amour pour qui l'on donnerait sa vie. Plus les années passèrent, plus il désespérait de le connaître un jour. Lui qui avait sacrifié toute son adolescence au profit de son pe...