Le moment décisif a sonné et Vikram prenait son mal en patience. Il connaîtra dès ce soir sur quel pied dansé avec la fille et la sœur de la femme qu'il fréquentait depuis quelques temps. Malgré tous les mots rassurants de celle-ci, celui-ci ne pouvait s'empêcher d'avoir la poisse face à leur rencontre.
Bien qu'il donna l'impression d'être détendu, alors qu'à l'intérieur le roi se trouvait dans une totale panique. Dire que deux femmes réussissaient à le plonger dans un tel état d'incertitude.
Pour la première fois de sa vie, l'anxiété le gagnait à la simple idée de ce qui allait se passer durant leur présentation. Allait-il leur plaire? Penseraient-elles qu'il soit trop jeune pour Jaya? Representeraient-elles une menace dans leur relation amoureuse? Depuis quand accordait-il autant d'importance à l'opinion d'autrui?
L'amour de sa dulcinée devait tout simplement lui suffire. Et ceci, peu importe ce que ses proches diront. Eh bien! Là encore il baignait dans une totale incertitude. Certes, la jeune styliste lui donnait toute son affection. Mais, Vikram doutait encore des sentiments qu'elle portait à son égard.
Le jeune homme lui a déclaré son amour incontesté. Sans que Jaya n'eût jamais prononcé les trois petits mots qu'il mourait tant d'envie de l'entendre dire. Son désir n'était aucunement de la bousculer. Il avait décidé de lui accorder le temps nécessaire.
Vu la blessure encore profonde qu'elle gardait encore ancrée dans son cœur seul le temps pouvait l'en guérir. Il brûlait malgré lui de les entendre. Ces trois petits mots si simples qui mettraient immédiatement fin à sa douce torture. Il en rêvait à chacune de leur journée ainsi que de leur nuit ensemble.
L'arrivée de ces deux femmes risquaient sans nul doute de mettre en puéril tout ce qu'il avait durement construit ces dernières semaines avec elle. Il ne désirait aucunement se battre contre elles. Surtout, si la bataille en question paraissait à son désavantage dès le début de l'affrontement. Ce n'était pas pour rien que ses frères d'armes le surnommait sans cesse le pacifiste.
Son acharnement pour convaincre la styliste du bien fondé de leur relation ne devait être vaine. Désormais, Jaya était sienne jusqu'à preuve du contraire. Si seulement, il a eu du moins la certitude que rien ne pourra entacher leur relation.
Mon Dieu! Ce sera tellement dure pour lui de la laisser partir loin de lui. Il n'imaginait plus sa vie sans elle. Cette femme faisait partie intégrante de son quotidien. S'endormir et se réveiller chaque jour à ses côtés étaient à ses yeux un délice qu'il ne désirait en aucune façon se séparer.
Sa moue enfantine lorsqu'elle s'extasiait devant quelques choses. Son regard de braise qui s'enflammait durant l'acte. Son sourire radieux aussi lumineux que les rayons du soleil. Ses lèvres si douces qui appelaient sans cesse au baiser. Son corps de déesse qui invitait à la luxure.
Sa joie de vivre, sa gentillesse, sa sensibilité et par dessus tout son grand cœur. Tout en elle, lui faisait perdre totalement la tête. Sa seule présence dans son palais a suffit pour faire revivre chaque pièce de celui-ci. Ce palais plongé depuis trop longtemps dans le deuil de ses parents bien-aimés.
Tous les employés se pliaient en quatre pour obtenir ses faveurs. Ils étaient tous sous le charme incontestable de son adorable compagne. Ce petit ange venu pour le retirer de sa triste solitude. Personne n'a su y résister face à son visage angélique. Vikram était le premier à se faire mener par le bout du nez par ce petit bout de femme d'à peine un mètre cinquante. Celle qui par un simple regard pouvait le mettre à genoux.
Leur différence d'âge qui jadis les avaient poser une légère mésentente auparavant a fini par solidifier leur lien. Il remerciait chaque jour Dieu pour lui avoir donné la chance de vivre ce même amour qu'il a lu dans les yeux de ses défunts parents. Comment avait-il pu exister sans sa tendre Jaya à ses côtés depuis autant d'années ?
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Un roi particulier
RomanceAu royaume de Dakar régnait un jeune roi qui rêvait du grand amour. De cet amour pour qui l'on donnerait sa vie. Plus les années passèrent, plus il désespérait de le connaître un jour. Lui qui avait sacrifié toute son adolescence au profit de son pe...