Un cadeau royal

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          PDV MEW

Ma soirée allait bientôt commencer.

Je m'étais apprêté avec grand soin pour l'occasion, revêtant un pantalon noir fluide sur lequel je portais une chemise ample toute en broderies étincelantes.

Ma soeur Jom' me complimenta pour ma tenue flamboyante, me prenant le bras pour me conduire jusqu'à la salle de bal.

Nous nous dirigeâmes vers le trône sur lequel se tenait avec du mal mon père.

A ses côtés ma mère adorée, la reine Suporn, le soutenait, le visage cependant légèrement inquiet.

MEW : Merci pour ces festivités Oh mon roi ! Lui dis-je doucement en lui faisant la révérence comme je me devais de le faire.

Dans la salle s'égrenait une musique sur laquelle les courtisans du royaume dansaient avec entrain.

ROI BOONSAK : Tu es à l'honneur pour fêter tes trente ans mon fils, quoi de plus normal ?

En abordant ce sujet, voici ton cadeau, me fit-il en me montrant l'entrée de la salle de son bras tendu.

Je détournai mon regard vers la direction qu'il m'indiquait, masquant quelque peu mon étonnement en voyant apparaître devant mes yeux, le jeune homme rencontré le matin même aux écuries.

ROI BOONSAK : J'ai loué les services du fils du roi Attus du royaume Holly-island pour un an.

Il veut que tu en fasses un homme de grande envergure.

Et moi-même j'ai pensé que tu le trouverais fort à ton goût, mon fils.

Alors fais-toi plaisir surtout, il est sous tes ordres maintenant et te doit le respect que tu mérites !

Je pensais immédiatement que cette aventure n'allait pas être de tout repos en voyant le regard assassin que me lançait le jeune homme en question.

Je finirais pourtant bien à l'amadouer comme les autres ...

ROI BOONSAK : Fils ! Il faut que nous parlions d'un sujet de la plus haute importance, articula-t-il avant d'être pris par une terrible quinte de toux qui lui fit cracher du sang.

La reine ordonna aussitôt que l'on conduise son époux le roi jusqu'à sa chambre.

C'est de son lit que notre conversation continua.

ROI BOONSAK : Fils, disais-je, l'heure est venue pour toi de prendre ma succession.

Or, pour cela, il te faut prendre épousailles afin d'assurer ta descendance.

MEW : Père, mon bon roi ! Vous savez pourtant vers qui mon coeur balance non ?

ROI BOONSAK : Bien sur que je sais que seuls les hommes ont ta faveur mais il te faut prendre femme pour planter en elle un fils qui te succèdera un jour !

Je te laisse un mois pour faire ton choix parmi les jeunes filles des royaumes alentours et annoncer tes fiançailles.

Et ce jour là tu monteras sur le trône et prendra la place qui te revient en digne héritier de ton père.

Le fils d'Attus te fera oublier cette mauvaise passe, crois-moi.

Son père m'a déjà assuré qu'il avait les mêmes aspirations que toi !

A présent retirez-vous tous, je tombe de fatigue.

Je me retirais donc pour laisser mon père se reposer enfin.

Je ne regagnais pas ma chambre mais décidais d'aller rendre visite à mon << cadeau >> incongru.

Je le retrouvais devant les écuries, visiblement énervé.

MEW : Qu'est ce qui peut bien vous mettre dans un tel état jeune homme ?

GULF : Comme si vous l'ignoriez, prince de mes deux !

Vous être offert par nos pères en cadeau pour votre pompeux anniversaire ...

Vous venez déballer votre présent et vous assurer de la docilité de votre nouveau jouet ?

MEW : Je n'étais aucunement au courant de ce marché passé entre votre père et le mien, tenez vous le pour dit !

Et cessez de me parler ainsi avec tant de rage.

Nous sommes les deux dindons de cette farce !

GULF : Je n'en n'ai que faire de vos paroles.

Ce que je constate c'est que me voilà coincé avec vous pour un an.

Vous voulez consommer votre cadeau de suite mon prince ? Me jeta-t-il à nouveau de son ton superieur.

MEW : Puisque vous me le proposez si gentiment ... Pourquoi pas ? Dis-je dans un éclat de rire.

GULF : Faites seulement un pas de plus et je vous balance mon pied dans les joyeuses ! Foi de Gulf !

Non mais !

MEW : Oulaaa ! Fougueux caractère !

Ça commence à me plaire ...

Je fis ce pas de plus en protégeant mes attributs de mes mains.

Il ne bougea pas d'un pouce, m'observant dans mon déplacement.

Vivement je l'attrapai par la nuque et lui collai mes lèvres sur les siennes.

Notre baiser fut bref puisqu'il n'y répondit pas mais ma frustration d'avoir à y mettre fin fut, elle, énorme.

Il commençait à me plaire ce Gulf enragé !

MEW : Fais de doux rêves mon beau ...

A demain donc.

Viens me chercher à 9 heures, nous aurons des choses à faire ensemble, toi et moi, lui dis-je en m'en retournant au château.

Parvenu à ma chambre, je me débarrassais rapidement de mes chausses avant de sombrer dans un sommeil réparateur.

Mon Adorable Chevalier ( BL ) ( MewGulf ) TerminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant