Naissance d'un père enfin ...

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PDV MEW

La vie suivait son cours paisiblement, Gulf toujours fidèle à mes côtés.

Pourtant la vie devait m'éprouver une fois de plus quand mon père s'éteignit, un matin.

Je l'avais pressenti en constatant à quelle vitesse sa santé se dégradait.

Il ne prenait même plus ses repas avec nous, redoutant de nous infliger ses quintes de toux qui lui faisait cracher du sang à longueur de journée.

Le mage-guérisseur était resté impuissant à le soigner et nous avait prévenu de sa fin prochaine.

Je vécus son décès comme un délivrance pour lui, si malade et impuissant.

Je me consolai dans les bras de Gulf qui me fut d'un grand réconfort.

Bien entendu, ce départ attendu marqua une étape de ma vie.

On me couronna roi d'Andora aussitôt la dépouille de mon père mise en terre.

Et je pris également sa place à la tête de la meute, faisant de Gulf ma Luna.

GULF : Mew ? Ou te caches-tu donc ?

Montre-toi gredin !

C'est pas drôle !

Je rigolai en voyant Gulf me chercher partout dans la chambre ou je m'étais dissimulé pour le surprendre.

Il passa à mes côtés plusieurs fois de suite sans m'apercevoir quand je fus surpris d'entendre son loup parlant au mien par la pensée.

EZRA : Black ! Qui va être privé de sexe s'il ne se montre pas à moi de suite ?

Je te laisse deviner ! Osa-t-il me menacer.

BLACK : Comment oses-tu, beauté ?

Menacer ton Alpha ainsi !

Fais gaffe aux représailles, je ne te dis que ça ..

EZRA : Me menacerais-tu de me prendre de force ? Je n'y crois pas !

Tu ne me fais pas peur !

Je sortis précipitamment de ma cachette pour l'étreindre avec fougue dans mes bras.

MEW : Serieux ? Grêve du sexe bébé ?

Laisse moi rire, tu serais le premier puni car mon corps te manquerait trop !

GULF : Tu es impossible mon roi !

Je savais que c'était le seul argument capable de te faire réapparaître, vois-tu !

MEW : Je t'aime trop pour me fâcher avec toi Gulf ...

Je m'emparai d'un coup de sa bouche si voluptueuse.

Il laissa l'accès à ma langue, ce qui me fit fondre d'amour pour sa personne.

MEW : Dis-moi, ça te dirait si ...

GULF : Tu sais que je ne demande que ça, mon roi, me dit-il en dégrafant sa chemise et en m'entraînant sur le lit.

Nous fîmes l'amour comme jamais, éperdus l'un de l'autre.

Je le laissai tout en sueur mais satisfait d'une jouissance qu'il avait accueillie avec moult cris et gémissements, comme d'habitude.

GULF : Dis-moi Mew, veux-tu venir avec moi donner le biberon à ton fils ?

Dis oui, s'te plait !

MEW : Comme tu veux mon ange.

Ça me remue toujours autant les tripes de te voir un bébé dans les bras.

Si seulement c'était le mien, dis-je, un soupçon de tristesse dans la voix.

GULF : Allez, rhabille toi et suis-moi.

A toute vitesse nous remîmes nos vêtements pour nous diriger dans la chambre d'à côté.

Les tentures étaient encore tirées à 11 heures du matin, ce qui ne me parut pas normal.

J'entendis soudain un cri tandis que Gulf se penchait au-dessus du berceau pour prendre l'enfant dans ses bras.

GULF : Mew ! Seo Jin n'est plus là !

Mon sang ne fit qu'un tour en constatant l'absence de mon fils.

Aussitôt mon loup poussa un grognement sourd.

MEW : ARFEN ! ARFEN ! VIENS DE SUITE BORDEL !

Mon bêta arriva tout essoufflé dans la chambre, se demandant la raison de mon hurlement.

MEW : Arfen ! Mon fils a disparu !

ARFEN : Comment est-ce possible mon roi ?

Personne d'étranger n'a pu entrer dans le château ...

Je l'aurai su immédiatement si c'était le cas.

MEW : Quelqu'un a pourtant pris mon fils de son berceau et l'a emmené ...

Me revint en mémoire la promesse que j'avais faite à se mère de prendre soin de lui et de le chérir.

Soudain, une de mes servantes arriva, mon fils blotti contre sa poitrine.

Je me précipitai sur elle, lui arrachant le petit des bras pour le serrer fort contre moi, les yeux humides.

MEW : Qu'est-ce qui t'a pris de sortir mon fils de sa chambre sans mon autorisation ?

LA SERVANTE : Seo Jin pleurait à chaudes larmes et rien ne le calmait.

Je suis venue à votre porte mais les bruits qui en émanaient m'ont convaincue de ne pas vous déranger, me répondit-elle les joues rouges de gêne.

Repensant au moment intime que j'avais partagé avec Gulf, quelques instants plus tôt, je me dis qu'elle avait eu bien raison de ne pas le faire.

LA SERVANTE : Je l'ai juste bercé dans mes bras en marchant dans les jardins du château jusqu'à ce que ses pleurs cessent enfin.

Jamais je ne lui aurai fait du mal, mon roi.

Je fixai mon regard sur la bouille adorable du bébé que je serrai toujours contre moi, lui tapotant délicatement le dos de la main.

Il ouvrit ses yeux sur moi en m'adressant un adorable sourire puis commença à babiller.

MEW : J'ai cru te perdre mon tout petit, mon fils, mon amour.

Et dire que je suis passé à côté de ce bonheur de t'avoir dans ma vie !

Quel imbécile j'ai été de te tenir responsable du décès de ta maman.

Je t'aime tant Seo Jin ! Dis-je au nourrisson en agrippant Gulf à la taille.

GULF : Que je suis fier de toi mon amour.

Je savais que Seo Jin allait ravir ton coeur un jour !

Le voilà comblé par un père aimant ... Enfin !

Ces mots me touchèrent profondément et je posai mes lèvres sur le front de mon fils.

Ce jour fut à marquer d'une pierre blanche : Seo Jin n'étant pas le seul être de cette chambre à être comblé d'amour.

FIN

Mon Adorable Chevalier ( BL ) ( MewGulf ) TerminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant