Blessure et menace

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PDV GULF

Je rentrais de ma balade à cheval complètement épuisé.

J'avais lancé ma monture au galop une bonne partie de mon trajet, heureux de sentir le vent me fouetter le visage.

Je montais à ma chambre pour me rafraîchir un peu et changer mon haut, trempé de sueur.

Ceci fait, j'allais m'enquérir de notre grand blessé, en espérant le trouver encore dans son lit.

J'entrouvris sans bruit la porte de sa chambre dans laquelle je me glissais.

Il était encore là, la tête posée sur son oreiller, encore plongé dans sa sieste forcée.

Je remarquais toutefois quelque chose d'anormal en voyant une fine pellicule de sueur sur son visage et ses épaules.

Je portais de suite ma main sur son front pour le découvrir brûlant tant il avait de la fièvre.

GULF : Mew ? Mew ? Réveille-toi s'il te plait.

Je le secouais par l'épaule ce qui le fit geindre sans le réveiller cependant.

Je commençais à paniquer de le retrouver en si piteux état alors je sonnais Adélaide pour lui demander de faire venir le guérisseur à son chevet.

Ce dernier arriva bien vite, suivi de la reine dans tous ses états.

REINE SUPORN : Que s'est-il passé ?

Pourquoi mon fils est-il dans ce triste état ?

Je m'inclinais dans une révérence respectueuse aux pieds de la mère de Mew, décidé à lui avouer avec honte, que j'avais moi-même blessé son fils involontairement.

GULF : Pardonnez-moi majesté mais j'ai malencontreusement blessé le prince à la taille lorsque nous combattions plus tôt.

Je l'ai soigné et invité à se mettre au lit pour récupérer et je l'ai retrouvé, il y a un instant, fiévreux.

Sa blessure a du s'infecter !

GUERISSEUR : Ce jeune homme est dans le vrai votre majesté.

Sous l'onguent qui a été apposé sur la plaie, la peau est rouge du sang qui coule encore.

Je m'en vais re nettoyer tout ça et prier Saint Georges pour obtenir sa protection.

REINE SUPORN : Jeune homme, faites en sorte qu'il s'en remette vite car je vous tiens pour principal responsable de la situation dans laquelle il se trouve !

S'il devait lui arriver quoi que ce soit de plus grave, vous n'y survivriez pas, je vous l'assure ici devant témoin !

La reine baisa le front humide de son fils avant de se retirer dans ses appartements, dans une aile éloignée du château.

Je n'en menais pas large tandis que le guérisseur lui refaisait son pansement.

Il nous laissa enfin seul, Mew et moi, dans cette chambre ou régnait un calme effarent.

Soudainement Mew ouvrit ses orbes, se demandant ce qu'il faisait couché dans son lit alors que la nuit n'était même pas encore tombée.

Ses yeux se posèrent sur moi et il me fit signe de la main d'approcher mon visage.

Curieux d'entendre ce qu'il avait à me dire, je baissais alors la tête, mes bras de part et d'autre de ses épaules.

Le rusé me dit tout simplement :

Mon Adorable Chevalier ( BL ) ( MewGulf ) TerminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant