Mon Adorable Chevalier ( BL ) ( MewGulf ) Terminé

Je ne rentrerai pas avec toi à Andora !

PDV GULF

Cette journée passa beaucoup trop vite et, dans mon esprit, naissait déjà la crainte de le voir s'en retourner chez lui, seul car je n'étais toujours pas décidé à le suivre à Andora.

Surtout depuis qu'il m'avait annoncé, tout heureux, qu'il allait épouser Mylène Vermont qui demeurait à présent avec la famille royale au château.

Il m'expliqua combien ses parents avaient été heureux d'apprendre la nouvelle de leurs épousailles.

J'avais hoché la tête tout simplement, incapable de lui répondre tant ma voix était serrée de chagrin suite à son annonce et il avait sans doute pris mon acquiescement comme une manifestation de contentement de ma part.

Je n'avais pas eu le courage de le détromper ...

La nuit que nous avions passée fut aussi palpitante que celle de la veille, Mew m'ayant une fois de plus montré l'amour qu'il me portait et nos gémissements de plaisir à tous deux avaient duré jusqu'au petit matin suivant.

MEW : Gulf, mon amour, il serait temps de nous préparer pour le voyage-retour jusqu'à Andora.

Je ne puis resté plus longtemps absent de mon royaume.

GULF : Promets-moi que tu ne vas pas t'énerver à entendre ce que j'ai à te dire, mon prince.

MEW : Le ton de ta voix m'inquiète chaton ...

GULF : Promets-moi d'abord Mew !

MEW : Tu as ma promesse.

Ce doit être important, Non ?

GULF : Je le suppose ...

Mew ...

Je ne rentrerai pas avec toi à Andora !

Cela me coûte de te le dire mais je ne m'en sens pas la force.

Ta vie est là-bas, la mienne est ici ...

Marie-toi, fais lui des enfants et soyez heureux ! Sans moi à vos côtés ...

Dis à Black que je le pardonne !

MEW : Bébé !

Tu ne peux pas nous faire ça, pas vrai ?

Nous nous aimons si fort nous deux ...

Je ne comprends pas comment tu peux faire un choix si cruel.

Personne n'est au courant à Andora de la raison pour laquelle tu as pris la fuite, ton honneur est sauf.

J'ai juste raconté à mes parents que tu étais rentré retrouver ton père qui était souffrant ...

Bébé, je t'en prie !

Rentre avec moi ou nous en mourrons tous les deux à petit feu.

GULF : Je ne t'empêche pas de revenir me voir quand la souffrance due à notre éloignement sera trop oppressante.

Je te retrouverai alors toujours avec la même joie, la même envie vissée au corps !

Je vis alors les joues de mon prince se mouiller tandis qu'il laissait son regard baissé pour m'épargner le mal que je lui infligeais.

D'une main posée sous son menton je lui redressai son visage, mes yeux se perdant dans les siens, pour sceller nos lèvres dans un baiser qui lui témoigna la profondeur de mon affection.

MEW : Je dois aller préparer mes affaires, chaton, me dit-il d'un air résigné et triste.

Accompagne-moi si tu le veux bien, me demanda-t-il avec un sourire de surface.

Je le suivis jusqu'à la chambre que mon père lui avait laissée à son arrivée.

L'atmosphère entre nous était des plus lourdes et je m'en voulais toujours autant d'être à l'origine de notre malaise.

GULF : Mew, je ... Voulais te ...

MEW : Non ! Tais-toi, n'en dis pas plus car je ne veux pas m'effondrer devant toi.

Ta décision est prise et je n'ai d'autre choix que de l'accepter.

Il se mit à m'embrasser passionnément comme s'il s'agissait de la toute dernière fois qu'il me serrait dans ses bras.

Ses lèvres étaient partout sur moi, me plongeant dans une brume de délices infinie.

Je sentis à peine ses mains crocheter mon pantalon pour l'abaisser ainsi que mon sous-vêtement sur mes cuisses.

Je finis par le réaliser en sentant l'humidité et la chaleur de sa bouche autour de mon membre en érection.

Il avait les yeux levés sur moi, des yeux luisant d'une tendre passion mais aussi de désespoir.

Sa langue virevoltait sur mon membre, léchait mon extrémité avant de s'enfoncer sur ma hampe tandis que, pris d'un plaisir intense qui me ravageait le creux des reins, je bougeais mon bassin en rythme, lui baisant la bouche.

GULF : Mew je vais venir ! Lui dis-je au bout de quelques minutes.

Je m'attendis à ce qu'il lâche mon sexe pour remplacer sa bouche par sa main mais il n'en fit rien.

MEW : Viens pour moi, chaton ! Dit-il en accélérant sa succion.

Alors, au bord de l'extase, je m'enfonçais profondément entre ses lèvres pour y laisser jaillir la semence qui se trouvait dans mes bourses, rudement sollicitées, dans un cri libérateur.

Je me tins à sa tête, espérant ne pas perdre l'équilibre après cet orgasme inoui qui m'avait laissé les jambes flageolantes.

Je tombais à genoux devant lui, me mettant à sa hauteur pour le serrer contre moi, lui murmurant mon remerciement à s'être ainsi occupé de moi.

GULF : Je t'aime tant mon prince, lui murmurai-je au creux de l'oreille avant de lui en sucer le lobe tendrement.

Ne m'en veux pas de te laisser reprendre le chemin tout seul, mon amour ...

MEW : Je vais partir de suite, reste dans cette chambre jusqu'à mon départ, s'il te plait.

Je reviendrai te voir de temps en temps.

D'ici là, pense à moi je t'en supplie.

Et sur un dernier baiser langoureux, il s'en alla, me laissant en larmes dans le château.