9. Surnoms

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Trempée à cause de ma course sous la pluie avec Mikey, j'arrivai devant chez moi, seule.

On s'était séparés à un croisement de rue. Le blond m'avait rassuré en me disant de parler à mes parents. Il m'a assuré que tout irait bien. Je n'y croyais pas. J'étais certaine qu'ils allaient me jeter. Je pris mon courage à deux mains et entrai. Je déglutis et fis quelques pas à l'intérieur. Dans le salon, il y avait Michi, Papa et Maman autour de la table. Dès qu'ils me virent, ils coururent vers moi et mon père posa une veste sur moi, pour me réchauffer. Ma mère me donna une claque au visage. Je la supportais en fermant les yeux.

Mère : - On s'est fait un sang d'encre ! Ça va pas de partir en courant comme ça en pyjama avec le temps il fait ? Qu'est-ce qu'il t'a pris ? S'énerva-t-elle.

Sora : - Vous avez parlé de me renvoyer. Donc j'ai fui quoi... Dis-je en détournant le regard, prête à subir mon sort.

Takemichi était sur le côté et ne semblait rien comprendre. Peu après mes paroles, mes parents s'échangèrent un regard de confusion.

Mère : - Mais de quoi est-ce que tu parles ? Dit-elle confuse.

Papa : - Tout à l'heure on ne parlait pas de toi ! On parlait d'une chienne qu'on avait récupéré ! Dès qu'on l'a fait rentré ici, elle a fait n'importe quoi. Takemichi allait être triste c'est pour ça qu'on en a parlé...

Sora : - He-Hein...? Lâchai-je, devenant rouge de honte.

Je me plaquai la main contre le visage. Cette gêne se faisait ressentir mais en même temps, je ressentais un certain soulagement vis à vis de cette situation. Alors ce n'était... Qu'un stupide quiproquo ?

Sora : - Pourquoi personne m'a parlé de cet animal ?

Papa : - Tu semblais malade on voulait pas te déranger.

Je poussai un soupir avant de me diriger vers la salle de bain, désirant me réchauffer dans mon bain.

Mère : - Pas si vite jeune fille. Entendant sa voix, je m'arrêtai et tournai les talons. Sora, ce n'est pas grave si nous ne t'avons pas conçue, tu es notre fille. Et cela ne changera pour rien au monde, peu importe toutes les bêtises que tu feras.

Mes yeux s'illuminèrent en l'entendant dire ça.

Sora : - Merci... Maman.

J'esquissai un petit sourire de soulagement, me dirigeant désormais vers la salle de bain. Mikey avait donc raison. Tout s'est bien passé.

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Le lendemain, je me trouvais en classe. Déjà un peu ennuyée, je me laissai admirer l'extérieur à travers la fenêtre. Dehors, il faisait si beau. Le ciel était dégagé et le soleil rayonnait. Je regardais la vitre quand le professeur entra dans la classe. Le cours commença alors et je me concentrai.

TU ES MON PARADIS | M.SanoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant