chapitre 5

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Ce soir, j'ai invité Zaynaba à la maison, pour le bon thieb de maman.

ZAYNABA : sérieusement, tata, il faut que tu m'apprends à faire du thieb.

MAMAN : quand tu veux, ma chérie. D'ailleurs, tu en emportera à ta mère.

ZAYNABA : oui, elle va être contente.

MAMAN : alors, qu'est ce tu raconte de bon ?

Ma mère, c'est le genre de maman cool, qui est aussi la copine de tes amies. Mes copines, aiment parfois venir à la maison, juste pour parler avec elle.

ZAYNABA : ooh... rien hein, tata. La routine, les études et tout.

MAMAN : qu'Allah vous facilite, ma chérie.

ZAYNABA : amine.

MAMAN : et le futur mari, alors ?

JAMILA : ooh, maman. Commence pas, s'il te plaît.

MAMAN : Commence pas, quoi ? Si, toi, tu ne veux pas te marier, laisse-moi demander à Zayna.

Zaynaba sourit.

ZAYNABA : faut laisser, toi aussi.
Tu sais, tata. Ce n'est pas facile de trouver quelqu'un de bien. Les hommes d'aujourd'hui, c'est quelque chose.

MAMAN : bien sûr, ce n'est plus comme à l'époque. Quand je vois les garçons d'aujourd'hui, ils sont tellement immatures, de grands enfants, là. Wallahi, je suis choquée.

On rit.

ZAYNABA : en tout cas, si moi, je rencontre quelqu'un de bien de sérieux, je me marie de suite.

JAMILA : de suite, de suite ?

ZAYNABA : bin, bien sûr ! Pourquoi attendre ?

JAMILA : et tes études ?

MAMAN : voilà, tu vois ? C'est ça, son problème. Elle pense qu'aux études, études.

JAMILA : bin, c'est important, maman.

MAMAN : mais il n'y a pas que ça dans la vie.

ZAYNABA : tu peux très bien être marier et continuer tes études.

MAMAN : exactement.

JAMILA : moi, je préfère finir mes études, obtenir mon diplôme, avoir une situation stable et ensuite me marier, in sha Allah.

MAMAN : tu vas te marier vielle, alors !

JAMILA : mais...?

MAMAN : quoi ? C'est vrai.

ZAYNABA : (rire) tata, tu me tue. En tout cas, prie pour nous.

MAMAN : in sha Allah, vous trouverez de bons maris. Qui vous aimeront, qui vous respecteront aussi.

ZAYNABA : amine.

JAMILA : amine.

Mon frère Malik, vient d'arriver. Il vient nous saluer dans la cuisine.

MALIK : Salam Aleykoum.

On répond à son Salam.

MAMAN : Waleyka Salam wa rahmatullah wa barakatuhu, mon fils. Ça va ?

MALIK : al hamdoulillahi.

MAMAN : comment va, Aïda ?

MALIK : elle va bien, elle te passe le Salam.

MAMAN : al hamdoulillahi.

MALIK : ça va les filles ?

: oui.

Jamila Où les histoires vivent. Découvrez maintenant