chapitre 11

209 17 0
                                    

Il est inconscient, elle profite de l'occasion pour s'enfuir.
Elle court vers la porte de sortie, mais elle est verrouillé et il n'y a pas les clefs. Elle se dirige vers les fenêtres, elles sont toutes fermés aussi.
Elle prend une chaise et réussi à brisé la vitre, elle tente de passer à travers, mais une main la retient.

Il s'était réveillé.

AÏSSA : lâche-moi !

Elle se débat comme elle peut, mais il était beaucoup plus fort qu'elle et parvient à la maîtriser.

Lui : je savais que je ne pouvais pas te faire confiance. Je voulais te tester et tu as échoué.
Pourquoi il faut que tu complique les choses ?

AÏSSA : (en pleure) laisse-moi partir, s'il te plaît...

Lui : tu ne sortiras plus jamais d'ici ! Je vais te le faire regretter.

AÏSSA : je t'en supplie...

Lui : la ferme !

Il l'a maintenait par le cou.

AÏSSA : tu me fais mal...

Lui : et tu n'as encore rien vu.

Il l'a porte, l'a fait monter à l'étage, l'a jette sur le lit et l'attache.

AÏSSA : (en larmes) ne fais pas ça ! Non ! Non ! Non... s'il te plaît...

Ce n'est que le début du calvaire pour Aïssa.

À partir de cette soirée là, il avait changé de personnalité, il était devenu plus méchant, agressif et violent avec elle.

Durant deux semaines, elle subissait des violences et il abusait d'elle quand il le voulait.

Au fil des jours, elle était épuisée et elle était complètement méconnaissable.
Elle avait perdue toutes espoir, pour elle, c'était bientôt la fin et elle allait mourir.

Un matin, allongée sur le lit, face à la fenêtre.
Le regard vide, elle regardait le ciel. En repensant à sa famille, les larmes coulent de ses yeux.
Un rayon de soleil caresse son visage et elle se met à penser à une parole de son père :
"Allah, n'abandonne jamais ses créatures. Quand tu as des soucis et que tu te sens seule, tourne toi vers Lui et invoque Le. Il est capable de toute chose et Il sera Le seul à pouvoir t'aider".

Aussitôt, elle se lève, entre dans la salle de bain, prend une douche et fait ses ablutions. Elle met des vêtements propres, prend un linge propre qui va lui servir de voile et le pause sur sa tête.

Place un drap par terre en guise de tapis de prière. Et elle commence sa   prière.
À la fin de sa prière, elle se met à faire des invocations comme elle ne l'avait jamais fait.

Les jours qui suivent, elle continue ses prières et n'en râte pas une.

Chez les Cissé.

Deux mois, que ma sœur avait disparu

La police menait toujours son enquête. Pour faciliter les recherches, j'étais obligée de leur dire qu'Aïssa avait un petit ami. Je ne vous dis pas la déception de mes parents quand ils l'ont appris, ils étaient abbatu.

Quand à la police, ils nous ont qu'elle avait peut-être fugué avec ce garçon.

Ousmane et moi, on leur a dit que c'était impossible parce que ce garçon était chez lui.

Jamila Où les histoires vivent. Découvrez maintenant