Chapitre-25

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I•Z•U•K•U
*aout*

Je me réveille d'une longue et paisible nuit, me levant doucement du lit. Toutefois, mon attention est captée par la voix de Katsuki au téléphone. Curieux, je m'approche de la porte, me demandant ce qu'il peut bien dire.

- Nan ! Je ne l'aime pas, il me sert de femme de ménage.

Il parle de moi ? Ma curiosité prend le dessus et je décide d'entrouvrir la porte pour mieux entendre. Je sais que c'est mal, mais j'ai besoin de comprendre.

- Il porte bien son nom, c'est un bon à rien... il me tape sur les nerfs.

Ces mots me frappent comme une gifle. Il ne m'aime pas à ce point-là ? Pourquoi m'a-t-il hébergé si c'était pour me mépriser autant ?

Je sors de la chambre, secoué par ce que j'ai entendu.

- Ah ! Salut, je vais chez un pote ce week-end... tu peux inviter les gars si tu veux.
- D'accord, tu pars maintenant ? Demandais-je en essayant de garder mon calme.
- Ouais. À lundi le nerd ! Dit-il en claquant la porte d'entrée.

Alors tout ce temps, c'était du vent ? Toutes les émotions qu'il montrait, était-ce pour la forme ?

Je me retrouve là, le cœur serré, me demandant ce qu'il ressentait vraiment quand il me regardait, quand il était gentil avec moi...

J'ai plus ma place ici, clairement...

Je retourne dans la chambre, saisis ma valise et l'ouvre, y déposant machinalement quelques vêtements... Je sens les larmes me monter aux yeux, et je les laisse couler.

La gorge nouée, le cœur en miettes, je range les dernières affaires dans ma valise. Avec un sentiment de perte, je la ferme.

C'est ainsi, le regard empli de souvenirs mêlés de joie et de peine, que je quitte cet appartement qui a été témoin de la meilleure année de ma vie... Pourquoi le bonheur doit-il toujours être entaché de douleur ?

•~•

Je marchais dans la ville, espérant trouver une auberge ou quelque chose dans ce genre. Mes pas finissent par me mener devant mon lieu de travail. Mon patron était là, devant la vitrine, en train de prendre sa pause café.

- Izuku !

Je m'arrête, interpellé par sa voix.

- Qu'est-ce que tu fais avec cette valise ? Me demande-t-il.
- Je suis parti de l'endroit où je « vivais »... Avouais-je, mal à l'aise.
- Entre, mon petit.

J'obéis et entre dans l'animalerie.

- Tu cherches un endroit où aller, c'est ça ?
- Euh oui, mais ne vous dérangez pas pour moi, monsieur Ashido.
- Bien sûr que si, tu m'as rendu service, c'est à moi de te rendre la pareille. Viens !

Il ouvre une porte à l'arrière du magasin, laissant voir un escalier. Il monte et je le suis, curieux de savoir où cela va me mener.

Il m'a conduit à un petit appartement, composé de trois pièces : une chambre, une cuisine et une salle de bain.

- Tu peux rester ici aussi longtemps que tu en as besoin. Je retiendrai 30% de ton salaire, si cela te convient. Tu es libre de décorer comme tu le souhaites.
- Bien sûr, monsieur. Je vous remercie infiniment.
- Ce n'est pas grand-chose, et c'est plutôt petit, mais si cela peut te permettre d'être au chaud...
- Merci, vous êtes un ange. Dis-je en le serrant dans mes bras.

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