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Chapitre-20

I•Z•U•K•U
*mars*

Le printemps est arrivé, les cerisiers en fleurs commencent à s'épanouir. Il pleut aujourd'hui, donc nous sommes restés à la maison. Les tourtereaux étaient censés venir, mais je ne pense pas qu'ils...

- Salut !!! crie Denki.
- Tu ne connais pas la porte ? demande Katsuki depuis le canapé.
- Non.

Denki s'assoit à côté de celui que je considère comme mon béguin et me regarde.

- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Tu m'as fait super peur !

Il rit et demande où est passé son compagnon.

- Il a dit qu'il devait aller à la pharmacie.
- Pourquoi ? demande Denki en farfouillant dans la cuisine. Oh non, je pense savoir pourquoi en fait !

Il revient s'asseoir avec plusieurs sachet de nourriture.

- Il est parti acheter des préservatifs, dit-il en parlant la bouche pleine. Mmh, c'est vraiment bon !
- Pourquoi, vous avez trop... euh, vous voyez ? Rigole Katsuki.
- Nan, mais c'est le printemps.
- Et alors ?
- Eh bien, les phéromones et les chaleurs sont plus intenses, tu ne le savais pas, Izuku ?
- Euh non... dis-je en me rendant compte que je n'ai plus eu de chaleurs depuis les périodes de rut de Katsuki.

Katsuki semblait prêt à dire quelque chose, mais il s'est retenu. Je pense qu'il a eu la même pensée que moi... j'espère que ce n'est pas vrai.

- Euh, il prend vraiment du temps là, non ? Demandais-je anxieux.
- Ouais...

Je dois trouver un moyen de me calmer, sinon ils vont sentir mes phéromones de stress...

- Vous voulez des biscuits sablés ?
- Sérieusement ? dit Katsuki.
- Euh, non.

Je me dirige vers la cuisine et rassemble les ingrédients. Je suis tellement nerveux que je tremble de partout. La cuisine cesse d'être une cuisine. Par accident, je fais tomber un verre, ce qui attire l'attention de Katsuki.

- Je suis...
- Ce n'est rien, dit-il en m'aidant à ramasser les morceaux de verre. Tu n'as pas eu tes chaleurs depuis combien de temps ?
- ... Environ 4 mois et 2 semaines...
- Merde, chuchote-t-il.
- Désolé...
- Arrête de t'excuser pour rien. J'aurais dû savoir où j'ai mis la clé de ma porte, dit-il en balayant les débris.
- Peut-être que je ne le suis pas...
- Absence de chaleurs pendant 4 mois, bizarrement après une nuit avec un alpha en rut. Tu ne penses pas que tu pourrais être enceint ?
- Si c'est le cas, je peux toujours avorter...
- Maintenant, c'est trop tard... dit-il en retournant au salon.

J'ai l'impression qu'il m'en veut... mais en même temps, il m'avait prévenu de ne pas entrer... Je continue de préparer ma recette tout en réfléchissant.

Si j'étais vraiment enceint, je ne pourrais pas avorter... Seuls 1/4 des omégas y parviennent, l'instinct maternel prend souvent le dessus.

Je porte ma main à mon ventre et le caresse. Si j'avais réellement un bébé là-dedans, je le saurais, n'est-ce pas ? dis-je à moi-même avant de laisser échapper une petite larme.

Vous voyez, l'instinct maternel prend déjà le dessus, même si je ne sais même pas si je suis enceint ou pas...

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