Le jeu en vaut carrément la chandelle!

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J'étais à la fois heureux et déçu, mais trop heureux pour être vraiment déçu! Je venais de l'avoir à moi tout seul, je venais de le faire jouir et il était là couché, tentant de reprendre son souffle. Sur le coup, je voulu me coucher sur sa poitrine, comme le font tous les amants après coup. Je voulais caresser ses pectoraux pendant toute la nuit, que dis-je, pendant toute l'éternité. J'étais pourtant trop timide, mais vu ce qui c'était passé, il n'y avait plus de quoi s'inquiéter. Alors que j'allais justement m'exécuter, il me repoussa assez violemment. Je manquai de tomber du lit. Youssef se leva d'un bon et commença à regarder sa chambre comme si c'était une scène de crime. Nos deux spermes que nous avions éjaculé sur ses abdos commençaient à ruisseler le long de son corps. Il courut se saisir de son tee-shirt. Il se mit à tout nettoyer comme si c'était du sang; comme le ferait un assassin qui cherche à se débarrasser du sang de son crime. Il semblait terrifié, dégoûté, perdu, à tourner en rond comme un fou dans la chambre. Je ne suis même pas sûr qu'il me vit ramasser mes habits et sortir. Quand je refermai la porte de ma chambre, je m'écroulai sur le pas de la porte. Je pris ma tête entre mes mains. Que venait-il de se passer putain! Je crois que je n'aurais jamais dû aller dans sa chambre. Mon Dieu, je crois que je viens de me mettre dans de beaux draps. Nous avons encore tellement de jours à passer ensemble, comment vais-je faire pour le regarder en face? Je n'arrivais pas réellement à comprendre sa réaction. Je ne sais pas pourquoi il semblait si dégoûté. Ou plutôt je le savais très bien et je me mentais. Quand je me remémore sa nuit avec sa copine, à baiser jusqu'au petit matin, je comprends parfaitement. Quand je pense à la journée que j'ai passé entre lui et ses potes à jouer au bouffeur de foufoune, je ne comprends que trop bien. Et quand je pense même au lieu où je me trouve! Ce n'est pas Paris ici, loin de là. Je comprends très bien. Mais je refuse. Pourquoi est-ce si mal de bouffer des queues? J'aime ça moi! Le seul problème est que je suis encore complètement nouveau dans le milieu. Je m'étais longtemps voilé la face mais Youssef m'a montré clairement que j'aimais les garçons. Je les aime grave. J'ai aimé chaque centimètre de son corps. J'ai adoré ses tétons, ses pectoraux et ses abdos. J'ai aimé sa bite. Je ne savais pas que le bout était aussi doux; agréable surprise. Et puis ses couilles, il s'en dégageait une odeur suave de mâle. J'ai adoré les bouffer putain. C'était encore mieux que les plats de maman. Je me tapai la tête pour revenir sur terre. Et Youssef dans tout cela? Qu'avait-il pensé quand je le suçais? A Rahma je suppose! A cette idée, mon coeur se serra. Mais quoi de plus normal, c'était sa copine après tout. Le truc est qu'il a évité de m'embrasser sur la bouche, je ne vais pas faire semblant de l'ignorer, même si cela me fait mal. Il a juste profité au fait. Il a profité de ce qu'il avait sous la main, faute de mieux. A cette idée, je serrai les poings. Mais pourtant, je ne sentais pas que s'il me le redemandait je dirais non; j'accourerais plutôt. Le jeu en valait totalement la chandelle. Qui peut résister à un tel charme. Je t'assure que c'est impossible. Dès le moment où je l'ai vu, j'ai su que quelque chose s'était éveillé en moi. Mais je dois être prudent, très prudent, ça je l'ai compris, sinon je perdrai tout et ma tentative de retrouvailles avec ma famille d'outre-mer tomberait alors à l'eau. Je restai là, je ne sais jusqu'à quand, avant de me traîner dans mon lit, poussé par l'épuisement. 

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Confiné avec un rebeu![BxB][Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant