Confiné avec un rebeu![BxB][Terminée]

Regretter la pipe!

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Je ne suis pas un putain de pédé, qu'est ce qui m'a pris? Comment ai-je pu laisser un garçon me sucer putain, me suis-je répété en boucle dans la tête en tournant dans ma chambre comme un fauve en cage. Que dirait Rahma si elle l'apprenait? Et mes amis? La famille? Putain qu'ai-je fait? Mon téléphone vibra et me tira de mes pensées. J'aperçu un message de Rahma

-Bébé ça va? J'espère que Atef t'aide à tenir le coup

Ha si seulement elle savait à quel point il m'aidait, elle ne m'aurait plus jamais adressé la parole. Merde merdique, si je reste là je vais finir fou! Je saisis ma veste, et sortis. Je me dirigeai vers la plage. La nuit était glaciale. Je sentais à peine le bout de mon nez, mais j'en avais besoin. Cela me permettait de me calmer. Je me mis à courir pour chasser de mes pensées son corps assis sur moi. Je pouvais encore sentir ses fesses toutes chaudes et bien molles et rebondies, on aurait dit de la pâte pour faire du pain. Putain j'ai été à deux doigts d'embrasser un garçon. Je courais aussi vite que je le pouvais. Mais les pensées ne s'en allaient pas. D'un coup, butai contre quelque chose et me retrouvai au sol, étalé de tout mon long. Je me mis à frapper le sable glacial et à crier. J'avais envie de me noyer dans cette mer glaciale. Le comble est que je bandais déjà en repensant à tout ça. Mon rythme c'était toute la nuit, quatre à cinq coups. Là c'était juste un coup. Et ça ne m'avait rien fait du tout. C'était d'ordinaire un échauffement. Et là, je fais quoi moi maintenant que j'ai été chauffé à mort. Je fais quoi moi? Putain que je me sens misérable. S'il vous plaît, soignez-moi mon Dieu, donnez-moi donc un remède ya Rabbi (Seigneur). Sans m'en rendre compte, je pleurais, j'étais plein de rancœur contre Dieu, de m'avoir fait comme cela. Pourquoi ne suis-je tout simplement pas moi-même? Pourquoi suis-je anormal? Je n'aurais même pas osé aller consulter si Rahma ne m'y avait pas traîné. Quelle honte! Voilà que je devins un sale miboune(pédé) maintenant. J'éclatai de rire. Quelle ironie et cruauté du destin! Je me sentais tellement ridicule et pitoyable. Toute mon enfance, j'ai été le gros, la baleine de service et maintenant, me voilà miboune. Je riais aux larmes. Je pense que j'avais complètement perdu la tête ce soir-là. Complètement épuisé, je m'étais alors dirigé tant bien que mal vers la maison, mettant difficilement un pied devant l'autre. Arrivé, j'hésitai quelques minutes, puis j'ouvris la porte. Tout était calme. Je n'allumai pas la lumière du salon. Je n'avais aucune envie de croiser Atef. Je ne sais même pas comment je peux le regarder maintenant. Je n'aurais jamais imaginé qu'il soit un suceur de queues. Avec toutes les histoires qu'il a raconté à mes amis! En même temps, moi aussi, personne n'aurait cru que je me fait bouffer la queue par des mecs. Si ça se trouve, nous sommes tous une bande de pédés qui croyons tromper les autres. A cette pensée, je souris. Quelle ironie! Je me dirigeai vers le réfrigérateur et pris trois bières. Je les bus toutes très vite, afin de me saouler et d'échapper un temps soit peu à tout cela. J'étais à présent étalé dans mon lit, bourré à fond. Au moins là, je ne pouvais plus bander. Le souci est que je finirai alcoolique si je décide d'adopter cette solution d'ici la fin de notre confinement. On était toujours dans le premier quart. Quel cauchemar! Comment regarder Atef maintenant? Je priais Dieu de mourir cette nuit pour ne pas avoir à affronter demain. Divaguant complètement dans ma tête, je fini par m'endormir, oubliant le sexe et tout le reste. Demain est un autre jour! Pour le moment, place au repos!

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