Ada & Newt - Saison 2 - La Terre Brûlée

Episode 3 - Une douche chaude

On nous laisse dans un grand espace commun avec plusieurs cabines de douches. Elles sont grandes et des vêtements propres nous attendent dans chacune d'elles. Je fais mine d'entrée dans la mienne, mais dès qu'il n'y a plus personne dans l'espace commun, j'attrape mes habits de rechange et vais doucement toquer à la cabine de Newt. J'entends les autres crier de joie sous leur douche, et je suis persuadée que c'est Minho que j'entends chanter. La porte s'ouvre sur un Newt dégoulinant d'eau. Je me glisse dans la cabine sous son regard amusé.

-          Qu'est-ce que tu fais là ?

-          J'ai besoin de te parler d'un truc, mais je n'ai pas envie que les autres l'entendent.

-          D'accord, mais vient te doucher en même temps.

Je lui souris avec malice. S'il croit que je vais louper cette occasion. Il retourne sous l'eau pendant que je me déshabille. Je sens son regard sur moi et un frisson me parcours. Ça va être compliqué de se concentrer. Quand j'arrive sous l'eau, j'oublie tout pendant une seconde. L'eau est chaude ! Je lâche un soupir d'aise et en profite pendant que Newt se savonne. Puis, il vient se coller dans mon dos et passe ses mains sur mes hanches. Il murmure à mon oreille :

-          Alors, de quoi tu voulais me parler ?

Puis il embrasse mon épaule avec douceur. Ouh lala, ça ne va pas être facile. Mais alors que je ne m'y attends pas, il me pousse hors de l'eau pour prendre la place. Je lui lance un regard courroucé. C'est MON eau chaude ! J'essaie de le pousser pour reprendre le jet mais il ne bouge pas d'un pouce, mort de rire, le regard malicieux.

-          Savonne-toi au lieu de faire l'andouille.

Je lui tire la langue avant de m'exécuter. Alors je commence à parler tout bas, pour que lui seul m'entende.

-          J'ai une drôle d'impression sur cet endroit. Et sur ce Janson.

-          Comment ça ?

Newt me regarde avec sérieux.

-          Je... Je crois que je le connais. Ou plutôt que je le connaissais, avant de perdre la mémoire. C'est bizarre. Je n'ai aucun souvenir, ni rien, juste... Je ne sais pas, c'est comme si je savais qu'il nous cache quelque chose.

Le garçon fronce les sourcils, réfléchissant à ce que je viens de dire.

-          D'accord. C'est bizarre, en effet. Tu penses qu'on devrait se méfier de lui ?

-          Sincèrement, je n'en ai aucune idée.

Je finis de me savonner et me colle à Newt, dans l'espoir d'avoir un peu d'eau.

-          Bon, tu te pousses ? J'ai besoin de me rincer moi aussi.

Son regard se fait de nouveau malicieux.

-          Non, c'est mon eau !

Je lui fais les gros yeux. Ah, il veut jouer à ça. Alors on va jouer. Je me colle à lui sensuellement, histoire de le déconcentrer un peu. J'embrasse son cou et je l'entends gémir. Il se détend légèrement et pose ses mains sur mes hanches pour me serrer contre lui. Il tourne la tête vers moi et prend possession de ma bouche avec ardeur. Alors j'oublie tout mon plan pour le pousser hors de l'eau. Il me fait perdre la tête. En deux secondes, je me retrouve plaquée contre le mur de la douche, le souffle court. Il attrape mes cuisses et me soulève, de façon à ce que je mette mes jambes autour de ses hanches. Il me tient fermement contre le mur. On ne croirait pas comme ça, mais il a quand même une certaine force. Je sens son érection contre mon vagin et nos corps se mettent à frissonner de désir. On ne va pas faire ça quand même ? Je le repousse légèrement, mettant fin à notre baiser. Nous reprenons notre souffle une seconde, revenant peu à peu à la réalité.

-          Mais qu'est-ce qu'on fait ? je demande, perdue.

-          Désolé, je suis incapable de te résister, avoue Newt avec un petit sourire.

Je ris, un peu gênée par la situation.

-          Hey les gars, il n'y a personne dans la cabine d'Ada ! crie soudain Minho, de l'amusement dans la voix.

-          On se demande bien où elle peut être, continue Teresa, sur le même ton.

-          Oui, on se le demande, insiste Thomas.

Pendant qu'ils parlent, on les entend s'approcher de notre cabine. Soudain, ils tapent tous frénétiquement sur la porte en riant aux éclats. Newt et moi nous regardons avant d'exploser de rire. Ils sont impossibles !

-          Ça va, on a compris, on sort ! je cris.

Les coups s'arrêtent et leurs rires s'éloignentun peu alors que j'enlève mes jambes des hanches de Newt. Nous nous rinçonsvite avant de nous habiller pour rejoindre les autres qui ne se gênent pas pour nous charrier.
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