Aussi loin que remontent mes souvenirs, j'ai toujours aimé écrire des histoires.
Mais il fût un temps où j'écrivais surtout des histoires sur des feuilles. Et ces histoires ressemblaient un peu à des bandes dessinées, c'est-à-dire que les personnages sont dessinés et que ce qu'ils disent sont écrits dans des bulles.
Il m'arrivait aussi d'écrire des petites histoires qui ne duraient que deux pages recto verso. Il s'agissait de tranches de vie dans lesquelles une fillette prénommée Léa vit les aventures que peut vivre une gosse de huit ans.
Donc oui, j'écrivais ce genre d'histoire quand j'étais petite, avec toutes les fautes d'orthographe qu'on peut faire quand est gosse.
Bon à présent, laissez-vous emporter par un récit débordant d'innocence et d'insouciance juvénile. Veuillez découvrir en exclusivité...
Le restaurant de Léa
Léa allait presque tout les samedis au restaurant avec son papa, sa maman et son petit frère Jacques.
Bon déjà il y a une faute à "tout" mais ensuite...
Elle a sacrément beaucoup de chance d'aller au resto presque tous les samedis, dis donc. C'était presque un rêve de gosse pour moi que de faire ça.
Tous les rêves sont permis, n'est-il pas?
Un jour, elle a voulu ouvrir un restaurant, sa maman lui répondit "Ouvrir un restaurant? Quelle bonne idée!" "Il faudra acheter une dinette et des aliments en plastique." dit son papa.
Ah là là... l'époque où on jouait encore à la dinette...
Que de souvenirs.
Par contre, là, je n'arrêtais pas de changer de temps. On a eu de l'imparfait, du passé composé et maintenant du passé simple.
Comme prévu, ils achetèrent une dinette et des aliments en plastique. A peine rentrés à la maison, Léa réclama sa dinette "Je peux avoir ma dinette, s'il vous plait?" "Attends! Juste le temps d'enlever ton manteau et tes bottes!" dit son papa. Un peu plus tard, Léa jouait avec sa dinette, Jacques la regardait préparer ses repas pour les faire goûter à papa et à maman. Peu après, Léa appelle ses parents "Papa! Maman! Venez goûter ce que j'ai préparé!"
Ahaaa!
Maintenant on a du présent de l'indicatif!
Et vous remarquerez que j'avais la fâcheuse manie de mettre des points d'exclamation presque à chaque qu'un personnage parlait.
Et j'en mettais souvent, des points d'exclamation.
Quand ils venaient, ils goûtèrent ses délicieux petits plats.
Aïe aïe aïe... le vocabulaire, c'était pas encore ça.
Quand ils eurent fini, ils dirent "'C'était bons, tu va bientôt ouvrir un vrai restaurant !"
Le s de "vas" qui se retrouve à la fin de "bon" me fait un peu mal, je l'avoue.
Le soir même, Jacques dit à sa grande sœur Léa "Quand je serai grand, je serai pilote d'une voiture de course, et toi?" "Moi, je serai une dame, j'ouvrirai un restaurant, tu y viendras?" "Oui!" lui répondit Jacques.
Et on finit avec le cliché de la fille qui veut ouvrir un resto et du garçon qui veut devenir pilote...
Je vous ai dit que j'allais pas assumer.
Bon, c'est pas encore catastrophique. Là, c'est tout gentil, tout mignon...
Mais je vous assure que pour certaines histoires ça va être... chaotique.
Sur ce, à bientôt pour les prochaines aventures de Léa! (Parce que oui, j'en ai écrit plusieurs.)
(06/12/2021)
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Journal de bord d'une Wattpadienne (ou rantbook)
De TodoVoici un titre des plus explicatifs. Je vais y raconter principalement ma vie et peut-être mon point de vue sur certaines choses. En tout cas, on va bien rigoler (j'espère).