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Comme tous les matins, William passe prendre un moka latte dans son coffe shop préféré. C'est une habitude qu'il a pris lorsqu'il jouait à Arsenal. C'était sa manière de lutter contre la morosité du temps anglais. En arrivant à Marseille il a décidé de poursuivre, en s'adaptant à la météo bien plus clémente du sud.
Le français connaît tout le monde ici et l'inverse est vrai aussi. Il pousse la porte du magasin et salut chaleureusement les clients qu'il connaît. Il est étonné de voir qu'il y a foule au comptoir. Y' avait-il une offre qu'il aurait manqué ? Cela pourrait expliquer tout ce monde. Il remarque rapidement que les gens commencent à s'agacer, il entend quelques commentaires qui le surprend. Il quitte la file deux petites secondes pour voir ce qu'il se passe au comptoir. Il y aperçoit une jeune femme qu'il ne connaît pas et qui semble totalement dépassée par les évènements. Il s'approche alors :
- Vous voulez de l'aide ?
- Non ça va aller je gère. Répond -t-elle sans même le regarder.
Au même moment la machine à café se met en route, déversant des litres et des litres sur le sol.
- Ok je gère rien du tout. Dit-elle paniquée.
C'est loin d'être drôle mais William ne peut s'empêcher de sourire en entendant cette remarque. Il fait le tour du comptoir et vient lui porter main forte. Alors qu'elle essaye de faire cesser ce carnage, elle glisse et se retrouve au sol, faisant voler les tasses de cafés qu'elle avait dans la main.
- Ça va ? S'inquiète le métis. Rien de cassé, tout va bien ?
Il lui tend la main et l'aide à se relever. Une fois sur pieds, elle touche chaque partie de son corps avec insistance.
- Rien de cassé je crois. Après de là à dire que tout va bien, je n'irai pas jusque là. Je vais me faire virer. Dit-elle en regardant autour d'elle.
- Ça va aller, Isa n'en saura rien.
- Vous connaissez la patronne ? Demande -t-elle surprise.
- Je connais tout le monde. Sourit-il. Je plaisante ! Enfin à moitié. Je m'occupe de faire les cafés et vous nettoyer d'accord ?
- Ça vaut mieux que je m'éloigne de ce truc. Grimace -t-elle en regardant la machine à café.
- Parfait alors. Tenez !
Sans qu'elle n'ait le temps de réagir, William lui envoie un torchon en pleine tête. Il se retourne ensuite vers les clients, leur demandant ce qu'ils souhaitent. Elle le regarde longuement, soulagée d'avoir eu de l'aide.
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Après avoir passer une heure à aider la nouvelle serveuse, il est temps pour William d'aller à l'entraînement.
