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Ces dernières semaines sont compliquées pour le jeune prodige espagnol. Alors quoi de mieux que de passer du temps auprès de celle qu'il aime pour se ressourcer, reprendre des forces et une bonne dose d'amour.
Il frappe à la porte et attend patiemment. Lorsque Marla ouvre, il se met à sourire aussitôt. Il prend la visage de sa copine entre ses mains et l'embrasse.
- Quel accueil. Dit-elle surprise.
Pedri sourit à nouveau puis entre. Il connaît cette maison comme sa poche depuis le temps qu'il y vient.
- Tes parents ne sont pas là ? Demande -t-il en remarquant le calme.
- Ils sont chez mon frère. Ils m'ont laissé la maison pour que je révise tranquillement.
- Et comment se passent tes révisions ?
La petite brune ne répond rien alors Pedri comprend tout de suite que ça ne se passe pas vraiment comme elle le voudrait. Il la trouve étrange, particulièrement silencieuse. Non pas que ce n'est pas son genre mais en temps normal, elle a toujours un million de choses à lui raconter.
Pedri s'assoit sur le dossier du canapé et l'observe. Marla range tout le bazar qu'elle a mis sur l'îlot central, sans rien dire.
- À quelle heure tu vas venir ce soir ?
- Je sais pas encore.
- Il faudrait que tu me donnes une heure pour que je puisse te retrouver et te donner les pass.
- J'en sais rien ! Dit-elle sèchement.
Cet éclat de voix surprend le jeune espagnol. Il fronce les sourcils et se redresse. Marla quant à elle soupire et prend son visage entre ses mains.
- Désolée.. Dit-elle faiblement.
- Qu'est ce que tu as ?
- Rien.
- Marla, je te connais je sais quand tu mens. Je sais aussi quand ça ne va pas.
Il se rapproche d'elle, inquiet.
- Tout va bien je t'assure.
La brunette se veut aussi convaincante que possible mais Pedri n'y croit pas. Il la sent anxieuse mais si elle ne veut rien lui dire alors il ne la forcera pas.
- Je vais monter ça dans ma chambre, je reviens.
Il n'a pas vraiment le temps de répondre que Marla a déjà monté les premières marches de l'escalier. Pedri patiente, regardant les infos sportives sur son téléphone en attendant. Mais le temps passe et Marla ne redescend pas. Inquiet, le brun décide de monter la voir. Alors qu'il n'est qu'au bout du couloir, il entend des sanglots. Il s'arrête devant la porte de chambre de Marla et remarque son ordi ainsi que ces bouquins, par terre. Il fronce les sourcils et la voit à genoux au pied de son lit.
