L'une des plus grandes peurs de l'espagnol était d'arriver en retard à la kermesse de Noël de son fils, Ruben. Finalement il est à l'heure, voire même un peu en avance. Il est émerveillé par toutes ces décorations à l'entrée de l'école, la magie de Noël fait son effet. Il entre dans la cour et se dirige dans le gymnase en se repérant aux chants de Noël qu'il entend. Il se met à sourire en entrant dans la salle et en y voyant tout ces enfants et ces parents aussi heureux. Tout le monde chantent, petits et grands. Il reste dans un coin, écoutant la petite chorale. Dès lors qu'ils ont fini il en profite pour se frayer un chemin et chercher sa soeur. C'est elle qui a emmener Ruben. Lila est très proche de son frère mais aussi de son neveu. Il est la prunelle de ses yeux, elle ferai tout pour lui.
- Te voilà enfin ! Dit-elle en le voyant arriver.
- Comment ça enfin ? J'avais dit 20h il est 19h45.
- Enfin, parce qu'il y a eu un changement, la classe de Ruben est la prochaine.
- Sérieux ? S'exclame -t-il. J'ai même pas eu le temps de le voir.
A peine a -t-il fini sa phrase qu'il aperçoit son petit garçon passer devant la scène avec sa classe. Il file le voir, un large sourire sur les lèvres. Le petit saute dans les bras de son papa dès lors qu'il l'aperçoit.
- Ça va mon bonhomme ? Demande -t-il.
Le petit hoche la tête puis le prend à nouveau dans ses bras. Il est tellement heureux de le voir ici. Fernando n'aurait raté ça pour rien au monde.
- Excusez moi.
L'espagnol reconnaît immédiatement la voix de la maîtresse de Ruben. Il se retourne et cette dernière est surprise, elle ne l'avait pas reconnu.
- Oh bonsoir Monsieur Llorente. Je suis désolée je ne pensais pas que c'était vous. Dit-elle confuse.
- Aucun soucis. Rit-il.
- T'as vu Sylvia, mon papa est là. Dit le petit.
La jeune femme se met à rire, rapidement rejoint par Fernando.
- Oui j'ai vu. C'est génial qu'il soit venu pour nous. Enfin pour toi, pour lui. Dit-elle en regardant le brun totalement paniquée.
Fernando se retient de rire mais il a bien du mal. Sylvia elle ne fait que rougir.
- On doit y aller, on.. C'est nous les suivants. Dit-elle en montrant la scène. Tu viens Ruben ?
Aussitôt le petit lâche la main de son père et attrape celle de sa maîtresse. Encore trop gênée, la jolie rousse file rejoindre le reste de la classe sans regarder Fernando. Il la regarde s'en aller, un léger sourire sur le visage. Cette situation l'amuse. Cela fait déjà plusieurs semaines qu'un petit jeu s'est installé entre le footballeur et la maîtresse d'école. Ce soir la jeune femme a perdu pieds.