Chapitre 169

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idée de Vivibdt : L'enfant d'Alice et Fred naît prématurément.


(écrit comme une suite du chapitre 98)

« Tu es sûre ? » demanda Fred pour la dixième fois.

« Oui, je suis sûre. Et arrête parce que là tu commences vraiment à m'énerver. » dit Alice en prenant sa veste avant de sortir de l'appartement.

« Tu t'es fait gronder. » rit Paul en suivant sa mère.

« Ah les hormones ... si elle est comme sa mère, vous avez dû en baver mon pauvre Fred. » dit Jacques en sortant à son tour, donnant une petite tape sur l'épaule de Fred.

Fred soupira en fermant la porte de l'appartement avant de rattraper les trois autres qui étaient déjà hors de la cour.

« Je suis désolée. » dit Alice en lui prenant la main quand il arriva à sa hauteur.

« Je sais, ne t'inquiète pas. » dit Fred en lui souriant.

« Je suis exécrable, je ne sais pas comment vous faîtes pour me supporter. » souffla Alice. « Je n'étais pas comme ça pour Paul. Cette petite fille va avoir le caractère de cochon de son père. »

« Pourquoi MON caractère de cochon ? T'es pas mal dans le genre aussi je te rappelle. » rit Fred en passant un bras autour des épaules de sa compagne. « D'ailleurs, hier soir Paul m'a demandé si tu arrêterais de râler quand sa petite sœur serait là. »

« Je suis vraiment horrible. » dit Alice, sentant les larmes monter.

« Mais non, tu n'es pas horrible. Tu es juste ... un peu plus exigeante et à fleur de peau que d'habitude, c'est tout. Mais dans un mois et demi, on aura la meilleure récompense. » dit Fred en posant sa main sur le ventre d'Alice.

Elle lui sourit et ils suivirent Paul et Jacques qui étaient devant. Le petit garçon avait demandé à aller jouer au parc au bout de la rue pour montrer à son grand-père comme il allait super haut sur la balançoire.

« Papy, il faut tu me pousses pour commencer. » cria Paul en partant en courant vers la balançoire de libre en arrivant au parc.

Alice et Fred s'installèrent sur un banc non loin des jeux. Alice soupira en s'asseyant mais coupa Fred tout de suite.

« Oui, ça va. » dit-elle un peu sèchement.

« Je n'ai rien dit. » se défendit Fred en levant les mains.

« Non, mais tu allais le dire. » rit Alice. « Ça me fait du bien de prendre l'air un peu, c'est tout. »

Fred voyait bien que ce n'était pas tout. Mais vu son humeur du jour, il n'allait pas envenimer les choses. Il allait juste se contenter de faire en sorte qu'elle se sente le mieux possible. Il voyait bien qu'elle était de plus en plus fatiguée. Il était déjà content qu'elle se soit arrêtée de travailler. Elle avait même demandé à son médecin de l'arrêter avant que son congé maternité ne commence ... énorme victoire pour Fred qui se rappelait très bien le refus catégorique quand elle était enceinte de Paul. Il passa un bras autour d'elle quand elle se cala contre lui, posant sa tête sur son épaule en fermant les yeux. Ils restèrent comme ça quelques minutes, Fred caressant les cheveux de sa compagne tout en regardant Paul et Jacques aux balançoires... jusqu'à ce qu'Alice se redresse d'un coup.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? » lui demanda Fred.

« Une contraction. » dit Alice, les dents serrées contre la douleur.

Fred posa sa main sur son ventre et sentit qu'effectivement, il était très dur. Il le caressa tendrement pendant qu'Alice essayait de réguler sa respiration. Il sentit tout de suite quand la contraction passa, le ventre d'Alice se détendant sous sa main.

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