Chapitre 80

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idée de ClineDemey : Alice et Fred sont célibataires et pendant une nuit de planque ils se chauffent.


Fred soupira en entrant dans son bureau quand il vit Alice assise en face de son bureau. Il savait très bien ce qui allait se passer et malgré tous ses efforts, il n'arriverai pas à la faire changer d'avis.

« Alors ? » demanda-t-elle.

« On planque. » répondit-il en se laissant tomber sur sa chaise.

Comme il s'y attendait, un énorme sourire se dessina sur le visage de sa collègue.

« Je suppose que ce n'est même pas la peine que j'essaie de vous convaincre de ne pas venir... »

« Vous supposez bien. En plus ça tombe bien, Paul est chez mon père pour toute la semaine. »

« Super, moi qui comptais sur lui pour vous convaincre, c'est foutu. » soupira Fred.

« Alors, on fait comment ? » demanda Alice en se redressant sur la chaise.

« On commence par le Champ de Mars. Il a été vu plusieurs jours de suite là bas entre 18h et 22h à rôder, il n'y a pas de raison qu'il n'y soit pas aujourd'hui. Sinon au pire il a son quartier général dans un club pas très loin d'ici. »

« Donc vous proposez quoi ? »

« Je propose que vous restiez chez vous et que Max vienne avec moi. »

« Ah excusez-moi mais je pense que ce ne sera pas très crédible. Vous allez vous faire repérer tout de suite. A moins que vous me cachiez des choses ... » dit Alice avec un sourire coquin.

« Non mais ça va pas bien, vous ! »

« Bon et ben vous passez me prendre pour 17h30,alors ? Il faut que je rentre me changer. » dit Alice en se levant, quittant le bureau.

« Alors ? » demanda Max en entrant.

« A ton avis ? » grogna Fred.

« Elle peut vous faire faire n'importe quoi, vous ne lui direz jamais non. » rit le lieutenant en allant s'installer à son bureau. « Aïe ! » s'exclama-t-il quand il reçu une gomme à l'arrière de la tête. « Mais ça va pas, ça fait mal ! »

« Tant mieux. » dit Fred.

Il resta à son bureau près d'une heure. Il voulait tout savoir sur le bout des doigts. Il n'était pas question que le malade qu'ils cherchaient depuis maintenant plus d'une semaine ne touche à un seul cheveux d'Alice. Il avait déjà tué deux jeunes femmes en huit jours, il n'allait pas ajouter Alice à son tableau de chasse. Le but de l'opération n'était pour Alice de servir d'appât mais il voulait parer à toute éventualité. S'ils étaient efficaces ce soir, ils pourraient le choper en pleine transaction avec un client qui voulait se débarrasser de quelqu'un. En plus de tuer sur commande, ce malade avait un goût plus prononcé pour les jeunes femmes et les actes de torture. Il sursauta quand son téléphone sonna. C'était un message d'Alice. « Je suis prête, vous passez quand vous voulez. »

Après lui avoir envoyé le message, Alice retourna dans la salle de bain pour finir de se maquiller. Elle avait relevé ses cheveux en queue de cheval. Une fois qu'elle eut vraiment terminé de se préparer, elle retourna dans sa chambre pour se regarder dans le miroir de son armoire. Des sandales, une robe d'été fluide avec des petites fleurs, les cheveux relevés, un léger maquillage ... il ne pourrait pas résister bien longtemps. Bien sûr, leur soirée serait prioritairement tournée vers le travail mais Alice en avait marre de tourner autour du pot et était bien décidée à attaquer. Elle sursauta quand la sonnette retentit. Elle se dépêcha d'aller ouvrir et fut ravie de la réaction de Fred qui resta bouche bée en la voyant.

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