Chapitre 102

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idée de ClineDemey: Fred et Alice font un pari.


« Vous voulez parier ? » la défia Fred.

« Non. »

« C'est parce que vous savez que j'ai raison ! »

« Non, c'est juste parce qu'on ne parie pas sur la conclusion d'une enquête criminelle, c'est tout. » dit Alice en rangeant les documents qu'ils venaient d'avoir.

« Vous avez peur de perdre, c'est tout. » rit Fred.

« Vous savez très bien que c'est moi qui ai raison. »

« Pourquoi vous ne voulez pas parier alors ? Moi je ne vois qu'une raison, vous ne voulez pas que je gagne, c'est tout. »

« Bon, d'accord, sinon vous n'allez jamais me laisser tranquille ... alors, qu'est-ce que vous voulez ? »

« Moi je vous parie ... un resto et une nuit d'hôtel que j'ai raison et que c'est Mme Duroc qui a tué son mari.Crime passionnel. »

« Une nuit d'hôtel ? Vous ne doutez vraiment de rien vous. » rit Alice. « Heureusement que vous allez perdre. »

« Et vous, qu'est-ce que vous voulez si jamais vous gagnez ? Ce qui n'arrivera pas mais bon ... juste pour le jeu ... »

« Vous venez chez moi et vous refaites toute la chambre de Paul. Je comptais vous demander de l'aide pour monter son nouveau lit et son armoire mais là en plus vous refaites toute la peinture. Et je vous aide que si j'ai envie. »

« Ça me va. » rit Fred.

« Donc pour vous c'est Mme Duroc, pour moi c'est Mme Lacombe, la sœur de la victime. »

« Mais enfin pourquoi une vieille femme voudrait tuer son frère ? C'est n'importe quoi... » dit Fred.

« Et bien on sera fixé dans une heure. » dit Alice en fermant le dossier.

« Bon, je vais allez voir Max, moi, en attendant les interrogatoires. » dit Fred en se levant pour sortir. « Oh et commencez à penser à ce que vous allez prendre dans votre valise et trouvez une nounou, demain on passe la soirée et la nuit ensemble. » ajouta-t-il en lui lançant un clin d'œil avant de sortir du bureau.

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Quand Alice ouvrit la porte, elle était stressée. Elle avait perdu, elle allait passer la soirée et la nuit avec lui. Elle en avait envie, elle n'arrêtait pas de penser à lui et comment elle pouvait faire pour lui faire comprendre, sans lui sauter dessus, qu'elle voulait plus que leur relation de travail. Elle voulait être plus que des collègues, plus que des amis, mais elle ne voulait pas qu'il la voit comme ça. Peut-être que ce pari qu'elle avait perdu résoudrait le problème finalement.

« Tu ne le laisses pas rentrer ? » demanda Jacques en apparaissant au bout du couloir.

Ce fut au tour de Fred de stresser quand il vit le père d'Alice. Est-ce qu'elle lui avait expliqué le pari ? Il se sentit rougir quand il passa la porte.

« Vous ... euh ... vous avez pris une robe de soirée ? » demanda Fred à Alice.

« Non ... »

« Et bien il faut aller en chercher une. » dit-il tout simplement en lui souriant.

Alice repartit vers sa chambre avec sa petite valise.

« Depuis quand il faut une robe de soirée pour un séminaire de travail ? » demanda Jacques en venant le saluer avec Paul dans le bras.

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