Chapitre 195

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idée de moi: Alice et Fred passent leurs premières vacances ensemble.


« Alice, c'est bon, il y a tout ce qu'il faut là. » rit Jacques quand il la vit lui donner encore un sac de courses.

« Je ne veux pas que tu ais à faire des courses pour Paul et ... »

« Hey, tu sais que moi aussi je me nourris ? Il va falloir que je fasse des courses pour moi donc s'il veut quelque chose je lui prendrais, c'est tout. » dit Jacques. « Hey, tu me l'as déjà laissé pendant une semaine, pourquoi tu te mets dans un état pareil ? » demanda-t-il en stoppant Alice qui allait prendre un autre sac de son coffre. « C'est quoi le problème ? »

« Il n'y a pas de problème. »

« Si, il y a quelque chose, alors dis-moi. » insista Jacques.

« J'ai l'impression de l'abandonner. » avoua Alice en baissant la tête.

« Mais pourquoi ? » demanda Jacques, très surpris.

« Les autres fois où il restait ici avec toi, c'est parce que je travaillais. Là j'ai l'impression que je te le laisse pour partir en vacances ... je suis une mère horrible. »

Jacques éclata de rire.

« Tu trouves ça drôle ? » lui demanda Alice sèchement.

« Non, non, pas du tout. C'est juste que tout le monde pense ça la première fois. Quand tu avais cinq ans et qu'on t'a laissé chez ta grand-mère pour partir en weekend, j'ai littéralement dû enfermer ta mère dans la voiture pour ne pas qu'elle ressorte avant qu'on ait quitté la ville. »

« Mais j'aimais bien rester chez Mamie, moi. »

« Et ben voilà, c'est la même chose pour Paul! Il est content de rester avec moi, et je suis très content de l'avoir. Alors profite de tes vacances avec Fred. Vous les avez amplement méritées ! Ça va vous faire du bien. »

« Je sais, mais ... »

« Mais rien du tout. Tu me laisses mon petit-fils et tu pars avec Fred, c'est tout. » dit Jacques, prenant un sac de courses avant de rentrer dans la maison.

Alice prit les derniers sacs, ferma le coffre et suivit son père. Elle fut interceptée avant d'arriver à la porte d'entrée.

« Maman ! Maman ! J'ai gagné ! Et Parrain il a dit qu'il avait même pas fait exprès de me faire gagner. » s'exclama Paul en arrivant en courant vers elle.

« C'est génial mon bébé. » répondit-elle en lui souriant.

« Je suis pas un bébé. » dit Paul. « Et bientôt je vais être grand et fort comme Parrain ! »

« Tu crois ? » demanda Alice qui rit quand Paul hocha vigoureusement la tête. « Tu sais ce qui pourrais te rendre encore plus fort ? Porter un sac de courses dans la cuisine de Papy. Comme ça tu travailles les muscles des bras en portant le sac et les muscles des jambes en montant les marches jusqu'à la porte d'entrée. »

Le petit garçon laissa tomber son ballon et se précipita sur un des sacs que sa mère avait dans les mains. Alice lui tendit le moins lourd et le regarda partir en souriant.

« C'est de l'exploitation d'enfant, ça, Alice. » rit Fred en apparaissant sur le côté de la maison, rattrapant le ballon au passage.

Quand ils arrivèrent dans la cuisine, Paul était à table à prendre son goûter.

« C'est quand que vous partez ? » demanda-t-il, de la confiture partout autour de la bouche.

« Ah ben t'es sympa toi, t'es pressé qu'on parte ? » demanda Fred en riant.

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