chapitre 9

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Alhamdullilah le premier trimestre ce fini aujourd'hui.
Je me suis débrouiller un peu vu que je n'y allais pas tout le temps c'était difficile mais alhamdullilah.

Avec assane c'est de pire en pire il a fait entrer la mère de zeïnab qui vit avec nous.
Tout le monde lui sourit paraît il que c'est la fille d'un ministre et tout.
Il lui sourit comme un pd.

Ainsi ça fait plus de 4 mois que je me suis marié.
La seule personne qui me parle bien encore c'est djalika une fille en or cette meuf.

Tellement je les déteste je connais même pas son nom.
Kasoro elle a l'air gentille hein mais assane l'a monté contre moi.

Je sors en douce pour aller voir ma tante.

Moi : bonjour maman.

C'est la bouche entre ouverts qu'elle m'accueille.

Maman : lahila ilala moun yi soro den ohhh.

Moi : rien de bien grave le stress du bac seulement.

J'ai tellement maigri mais à qui la faute c'est elle qui me force à y rester non.

Maman : assis toi papa il va plus tarder .

Moi: non je vais rentrer une prochaine fois.

Maman : comment ça une prochaine fois assis toi dés.

Moi : au revoir.

Je ne peux pas sinon si assane me trouve il va me tuer.

Moi : je t'aime d'accord ne l'oublie jamais.

Et c'est sincère mais je ne pense pas que ça soit réciproque .
Je prends un taxi et rentre chez moi mais mon petit sourire tombe en voyant la voiture de assane.

Je rentre dans le salon la peur au ventre j'essaie de passer inaperçu mais..

Assane : d'où vient tu comme ça ?

Je reste figé sur place j'ai tellement peur de assane parce qu'il peut dépasser l'imaginable en matière d'atrocité .

Il me tire dans la cuisine et me prend par la main.

Assane : dernier fois d'où vient tu.

Nallah je trouvais plus un mot à placer tellement la peur m'a paralysé.

Il plonge ma main dans l'eau chaude.

Moi : ahh, criant.

Je souffle fort.

Assane : je t'avais pas dit d'arrêter d'aller faire la pute quand je ne suis pas là.

Il y replonge ma main une seconde fois.
J'eclate en sanglots et souffle très fort.

Assane : la prochaine fois je vais te tuer tu ne vas rien comprendre à ta vie espèce de pute.

Je pleure et souffle ma main très forte heureusement pour moi que ce n'était pas très chaud sinon j'étais foutu mais ma main me fait très mal .
Je vais pleurer dans ma chambre.

Moi : ehh mon dieu aidez moi s'il vous plaît, pleurant.

Je fais des petits pansement et l'enroule dans un bandage puis me couche le cœur battant à la chamade.

Moi : la mort est mieux nallah.

Je m'endors dans des conditions déplorable.
Parce que maintenant je dors dans un placard à balais.
Mais je ne me plaind d'autres n'ont pas la chance d'avoir un toit sur leur tête.

Le lendemain.

Les 2 tourtereaux se disputent si violemment.
Djai djougou koye ye gnogon labla yer .

La mère de zeïnab ( taza ) elle prend un couteau contre assane.

Moi : taza lâche ça putain , en criant.

Je m'approche d'elle en voulant le lui arracher mais assane me pousse hyper fort je tombe par terre.

Je vois assane prendre le couteau et se précipite sur taza je mets mon pied devant lui malheureusement pour moi le couteau lui échappe des mains pour venir se planter un peu au dessus de mon ombril.

Moi : ahh, en criant.

Putain ça fait un mal de chien.

Taza : qu'est-ce que nous avons fait, mettant sa main sur sa bouche .

Moi : aidez moi s'il vous plaît, pleurant.

Je perdais du sang et je commençais à voir flou.

Assane : meurt là-bas tchipp, en partant.

J'eclate en sanglots.

Taza : surtout ne ferme pas les yeux je vais chercher de l'aide.

Au final je ne ressentais plus rien et c'est là que je perds connaissance.

06h plus tard...

Je reprends conscience je sens l'odeur de l'alcool et des médicaments que j'ai jamais aimé.
J'essaie de bouche mais la douleur au niveau de mon ombril me fait ramener à la réalité .

J'ouvre les yeux grandement j'ai envie de pleurer parce que la douleur je la sens bien là.

Maï : alhamdullilah tu as enfin ouvert les yeux.

Elle avait les yeux toute rouge.

Maï : parle moi s'il te plaît.

J'y arrive pas mes larmes y tombent de mes 2 yeux mais j'ai plus la force.
Même si papa et maman jouent un petit rôle de mère et de père pour moi j'ai vraiment envie de rejoindre ma mère au Ciel.

Papa et maman + aziz viennent tout inquièt.

Maï : elle refuse de parler depuis qu'elle a ouvert les yeux.

Maman : aïcha dit nous quelques choses.

J'allais dire quelque chose quand Assane et taza viennent.

Aziz : tu peux nous expliquer comment elle est arrivée aux urgences.

Assane : elle s'est disputé avec la bonne qui énervé la poignardé.

J'ecarquille les yeux.

Aziz : elle est où maintenant cette aide ménagère.

Assane : je l'ai chassé.

Aziz : bizarrement au lieu de la mettre en prison tu la laisse partir.
Écoute djo , en l'indexant ; si il arrive que j'apprends qu'elle verse même une larme à cause de toi tu me connaîtra est-ce que c'est clair.

Papa : fermez là et sortez d'ici.

Ils sortent de la chambre , assane me lance un regard du genre parle et je te tue.

Papa : ma petite parle nous qu'est-ce qui s'est réellement passé ?

Moi : c'est comme il l'a dit.

Je mens et alors est-ce que j'ai le choix ?

Papa : tu en es sûr ?

Moi : oui.

Maman : promet moi de nous appeler quand il y aura un problème.

Moi : d'accord.

Foutaise comme si vous ne voyez pas que je souffre.
Ils s'en vont aussi.

Maï : pourquoi tu leur cache la vérité ce lâche a failli te tuer.

Même si je parlais qu'est-ce qui allait changer han dit moi.

Maï : beaucoup de choses ma chérie on ne pourras t'aider que si tu parles de cette violence que tu subit.

Moi : au contraire, en murmurant.

Pdv de la narratrice.

Comme aïcha ici beaucoup de femmes pensent que parler de qu'elles subissent augmenteront leur souffrance.
Au contraire parlez de votre souffrance exprimez-vous pour que l'on puisse vous attendre pour que justice soit faite.
Ayez le courage de dénoncer le mal là violence n'est pas une normalité ni dans le mariage ni où que ce soit.
Ensemble disons non à la violence faite au femmes.

La Lumière Au Bout Du Tunnel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant