chapitre 24

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Je prends un café au lait que je bois chaud.
J'essaie de ne pas réfléchir et regarde dans le vide .

Ablo : bonjour.

Moi : bonjour  bien dormi ?

Ablo : oui merci .

Moi : alhamdullilah.

Ablo : je rentre au Sénégal dans l'après-midi on se revoit là-bas .

Moi : bon voyage.

C'était bref mais c'est mieux que rien non.

Akim : bonjour.

Les deux se tchek puis ablo nous laisse.

Akim : bien dormi.

Moi : oui merci.

Avec sa voix grave là mais il est quand même doux à mon encontre pour le moment.
Je soupire.

Akim : tu fais quoi de tes journées d'habitude.

Moi : je vais au studio ou me réfugiés dans la maison de mon père.

Akim : tu m'amène voir.

Han ?

Moi : pourquoi faire ?

Akim : j'ai envie de te connaitre ce que tu aimes ce qui te passionne.

Assane il s'en foutait.

Moi : d'accord, tout bas.

Je l'amene à mon studio.

Moi : c'est mon avre breff c'était je l'ai vendu.

Oui ce matin même je vais aller vivre au Sénégal à quoi bon le garder.
La maison de mon père reste à mon nom je le donnerai à mon enfant comme héritage.

Akim : waw qui t'a appris à peindre.

Moi : je regardais ma mère faire , nostalgique.

Ohrrg faut pas se mentir je vais pas bien.
Puis après je l'amene dans la maison de mon père.

Akim : putain, voyant ce que j'ai fait au mur ; c'est ma salle de réception ça.

Moi : oui je le voulais en plus grand.

Akim : t'as un vrai don tu sais.

Moi : merci.

Il me prend les deux mains.

Akim : je sais que par le passé tu es passé par beaucoup de choses mais ce qui est passé est passé je veux que l'on avance ensemble je ne veux que ton bonheur je ne veux plus te voir afficher cette mine triste 😥.

Beaucoup trop de douceur pour moi je me love contre lui en pleurant.

Akim : calme toi d'accord c'est fini les larmes je ne veux plus te voir pleurer.

J'essuie mes larmes 😢 et me calme .

Je prie dieu qu'il reste comme ça

Akim : on rentre au Sénégal demain tu peux passer la nuit dans ta famille demain je passe te récupérer

Moi : merci.

Akim : allons y.

Chez ma tante .

Elle était pas là seulement maï et papa.
Je laisse akim avec papa et me rend dans la cuisine couper les fruits que j'ai amené pour papa.

Maï : mon mari.

Moi : ma femme.

Elle pique la petite banane.

Moi : yoro e déni be fainbai chorikono yoro.

Maï : gnadjai.

Moi : ayiwa nallah je vais dire à papa que c'était toi qui a tout mangé gnaidjougou tchipp.

Elle rit .

Papa : aïcha, criant depuis le salon.

Moi : oui j'arrive.

Je lui amène ses fruits.

Moi : bonsoir maman.

Elle me répond sur le bout de la langue.

Akim : je vais rentrer , se levant.

Il me fait signe de le suivre je le suis dehors.

Akim : surtout ne fait attention à aucun de ces mots d'accord...

Je hoche la tête... il me fait un bisou sur le front et part.
J'eclate de rire j'aime trop son accent wolof.

Je rentre dans la maison toute calme alhamdullilah maintenant quand même je vais plus vivre avec eux ni attendre maman jaccasser le matin.

Maman : pourquoi tu n'es pas parti avec lui .

Moi : je passe la nuit ici par.....

Maman : ehh allah même pas 24h elle est encore revenue qu'est-ce que j'avais dit.  C'est Assane qu'on blâme le problème vient d'elle.

Allah akbar.

Papa : ça suffit tu n'en a pas marre de faire souffrir cette petite, criant.

J'appelle akim sur le champ.

Akim : c'est quoi toute c'est bruit.

Moi : rien de bien grave passe me chercher je ne peux pas rester pour la nuit.

Akim : je programme le vol à 20h je passe te chercher vers 18h au plus tard 18h30.

Moi : d'accord.

Je raccroche et les regardes ah croyez où pas la famille n'existe plus hein parce que à cause de quelques billets tu te retrouve seul.

Aziz : vous partez quand ?

Moi : ce soir.

Aziz : tu vas tellement me manquer.

Je le sers hyper fort dans mes bras.

Maï : ça mérite quelques choses chérie va acheter un gros gâteau comme elle aime et beaucoup d'autres trucs.

Moi : Mais ça n'en vaut pas la peine croyez moi.

Maï : si si .

Aziz revient avec un forêt noir et beaucoup de cochonneries.

On coupe et on mange comme si c'était anniversaires de quelqu'un

Aziz : trop délicieux.

On met la crème sur le visage de chacun de nous trois.

Moi : trop délicieux , sautillant.

C'est délire vont me manquer je monte prendre une bonne douche et m'habille en robe bazin toute belle.
Je prends un petit sac et porte des chaussures à talons.

Moi : suis trop belle c'est pas normal 😍.

Maï : la dame Sow .

Moi : voilà ça hein.

Maï : tu vas beaucoup me manquer, me prenant dans ses bras.

Moi : pareil chérie.

On descend en bas ensemble akim est déjà là par contre maman je ne sais pas où elle est tant pis.

C'est au tour de aziz bon s'en fut trop J'eclate en sanglots.

Moi : tu vas me manquer.

Aziz : c'est seulement 2 heures de vol au moindre soucis tu m'appelle.

Moi : d'accord.

Ce fut les au revoir en sortant.

Papa : aïcha.

Moi : oui , le regarde.

Papa : Allah ka barika do ika fouroula ( Qu'Allah met la baraka dans ton mariage ).

Moi : amina .

La Lumière Au Bout Du Tunnel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant