chapitre 16

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Le lendemain.

Les habitants de la maison m'ont chassé en me voyant à leur porte .
Ils me prennent pour une folle alors que je ne le suis pas j'ai juste mal.

Je marche encore et encore le long de la route.
Les gens me regardent de tout part.

Une dame : ah wali den gnoumani e ka ladjai fa magni koye.

Une autre : humm ni ba bena moun fo.

Une petite fille : fato moussoni,  riant.

Je dis rien et continue ma route.
Vous vous demandez sûrement où je vais ? Moi même je ne sais pas mais j'ai juste envie de partir peut-être qu'au bout du tunnel il y a une lumière.

Je marche encore encore jusqu'à me fatigué je m'asseois un peu sous un manguier et regarde les gens passer.
J'aurais tellement aimé dire non ce jour-là si seulement je savais.

Je vois une dame derrière la route qui m'est familier mais où est ce que je l'ai vu ? Breff j'ai hyper faim je n'ai rien avalé d'important ces derniers temps.

Je respire un peu et ferme les yeux c'est comme ça que je m'endors et me réveille à la maison avec maman au chevets.

Maman : pourquoi tu as fui comme ça , triste.

Moi : les événements se répétaient dans ma tête sa devenait insupportable.

J'ai si mal.

Papa1 était là avec le regard glacial ce qui veut dire qu'il réfléchis.

Papa2 : ne nous refait plus jamais ça.

Aziz me tend un document que je prends et lis alhamdullilah le divorce.
Je le signe et souffle un bon coup.

Moi : merci beaucoup , murmurant.

Papa1 : je pense que quelque jours chez moi ne lui ferait aucun mal.

Papa2 : tu as raison elle a besoin de se ressourcer et l'enfermer ici ne résoudra rien.

Il demande à maman de préparer mes affaires et je vais chez avec mon père dans ma maison bon ce n'est plus à moi vu que je l'ai donné à Papa1.

Papa1 : va manger quelques choses et essaie de dormir.
Quand ça va pas tu viens me voir je ne veux plus attendre que tu as passé la nuit dehors au danger est-ce clair ?

Je lui murmure un oui et regagne ma chambre.
Je mange quelque chose et me couche.

Quelques heures plus tard.
Je me sens secoué j'ouvre les yeux et vois mon père en jogging.

Moi : il est quel heure ?

Papa1 : 04h, retrouve moi au salon dans 10 min en tenue de sport.

Je râle et me lève je dormais pas vraiment donc un peu de sport ne me ferais pas de mal.
Je le rejoins au salon et le suis sans broncher en courant.

Papa1 : à partir de maintenant de 04h à 07h du matin ça serait séance sport pour toi je m'en fou de ce que tu fais le reste de la journée.
Ça fera travailler ton cardio au lieu de rester à déprime et finir en dépression.

Moi : d'accord.

On continue de courir jusqu'à merde.
A un moment donné je m'arrête essoufflé.

Moi : papa je suis fatigué 😫.

Papa : même avec la fatigue il faut continuer.

Je continue de le suivre avec la fatigue on arrive devant une petite falaise il saute comme si de rien n'était.

Papa : saute , criant depuis en bas .

Moi : impossible, regardant en bas.

Papa : ce mot doit disparaître de ta vie et de ton vocabulaire à tout jamais.

Moi : j'ai peur et si je me cassai quelque chose.

Papa : j'ai sauté suis-je mort ?

J'inspire un bon coup et saute.
En 2 secondes je tombe sur mon dos j'ouvre les yeux et me lève.

Papa : tu as mal quelque part ?

Moi : non.

Papa : est-ce que c'était impossible ?

Moi : non.

Papa : voilà chérie dans la vie rien est impossible il faut seulement le vouloir.
La peur et la douleur c'est dans la tête si tu les oublie tu ne les ressens plus.
Allons y.

On recommence à courir on s'arrêtait parfois pour s'étirer et continuais jusqu'à 07h30.

De retour à la maison.

Papa1 : comment tu te sens ?

Moi : fatigué mais étrangement bien.

Papa1 : d'accord, tu sais je me suis toujours demandé pourquoi ta mère ne disais rien quand je la maltraitais.
Je regrette mais c'est du passé.
Mais toi dit moi pourquoi tu le laissais te brutaliser ainsi sans un mot ?

Moi : je ne sais pas je pensais que c'était une répétition d'histoire.

Papa : c'est nous même qui écrivons notre histoire.
Ne laisse plus jamais un homme te faire du mal.
Il faut que tu prouve à cet imbécile que tu n'as pas peur de lui.

Moi : comment papa ? Quand je vois Assane je suis en haut ou en bas je sais plus.

Papa1 : dans ce monde soit tu es prédateurs soit tu es la proie .
Assure toi d'être toujours le prédateurs.
C'est avec aucune émotion que tu t'en sortira.
Si tu restes là à ne rien faire tu finiras dépressive et lui il se remariera pour fonder sa famille .
C'est toi qui se perdante dans l'histoire là.
Réfléchis y prend toi en main et fais le payer pour tout ce qu'il t'a fait subir.

Il me laisse seule dans le salon .
Il n'a pas tort à quoi bon garder le silence.
Le poids du silence est plus lourd à porter que tous Assane est un criminelle et il doit payer pour ça.

La Lumière Au Bout Du Tunnel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant