Chapitre 35

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Ça fait quelques temps déjà que je travaille là-bas ils sont sympa.
Ce soir mami m'a convaincu d'aller dormir chez elle.
Il est presque 1h du Matin je rassemble quelques affaires et sort les réel qui me connaissent savent que je n'ai pas peur de sortir la nuit.

Carlos m'appelle un peu plus loin c'est un djo du quartier qui veille beaucoup sur moi .

Moi : oui

Carlos : tu vas où à cet heure ?

Moi : chez mamy .

Carlos : monte je t'accompagne.

Il a une routière que j'aime beaucoup conduire..

Carlos : a toi l'honneur, me jetant la clé..

Je monte épi bam vroummm la vitesse l'air le vent c'est tellement doux que j'en ai des g. V aux yeux..

Arrivé je descend et lui remet son casque..

Carlos : hey pourquoi tu pleures ??

Moi : non pour rien juste que ça me rappelle les virée nocturne que je faisais avec mon père la nuit.
Merci beaucoup à demain in sha Allah.

Je me tourne pour aller frapper à la porte mais j'ai pas pu me retenir j'éclate en sanglots.

Mami : hey pourquoi tu pleures? s'il te plaît?

Elle sort discuter avec Carlos un moment et me revient.

Moi : est-ce que c'est pas mieux que je retourne au Mali.

Mami : pourquoi??

Moi : j'ai besoin de me ressourcer la tombe de mes parents je veux aller y faire un tour pour pouvoir leur parler. En roulant cette moto aujourd'hui je me suis souvenu des soirées que je faisais avec mon père à conduire. Il disait qu'il sait que je veux pas mourir donc allons on seulement, riant et pleurant ; ces temps là me manquent.

J'essuie mes larmes.

Mami : je suis désolé ma belle mais tu n'as pas eu peur de sortir à cet heure.

Moi : papa me faisait sortir tard il me disait que qu'il ne peut pas toujours être là pour moi que je dois savoir me défendre seul .
Du peu de temps que j'ai fait avec lui  il m'a éduqué comme un garçon..

Mami : je suis navré ..

Moi : t'inquiète, me levant.

Mami : tu vas où ??

Moi : j'arrive je vais pas durer

Je sors  sous son œil interrogateur je vais à la gare routière la plus proche et prend un billet pour le Mali.
Je rentre vers 03h40 .
Je la trouve assoupie sur le sofa sa maison est hyper belle pour une jeune femme elle a réussi.

Je me couche sur le canapé et m'endors.

Mami : Aïcha tu es rentré à quelle heure je me suis inquiété .

Moi : 04h moins je crois..

Mami : et où étais tu ?

Moi : j'étais parti prendre un billet pour le mali..

Le choc se lit sur son visage.

Mami : tu compte retourner vivre là-bas ?

Moi : non histoire de quelques jours seulement .

Mami : tu ne veux toujours pas me parler de ton passé ?

Moi : je t'en parlerai bientôt in sha allah.

Ses yeux se remplissent de larmes mami c'est quelqu'un de hyper sensible en fait comment peut on la laisser toute seule.. je le vois comme ma fille même si elle n'est plus un bébé c'est mon bébé.

Moi : t'inquiète je durerai pas promis..

Elle me sert fort dans ses bras.

Mami : ne m'abandonne pas toi aussi please.

WoW là j'ai senti mon cœur battre à vive allure.

Moi : je te promets de revenir allez va à l'école.

Je go prendre une douche alors qu'elle sort dans un autre vie peut-être qu'elle était ma fille.

Je rentre chez moi et prépare mes affaires d'un côté j'ai peur de revoir assane mais de l'autre côté il me faut les affronter pour pouvoir tourner la page.

Le soir je vais à la gare faire tout mes tralalas et me voilà dans le car pour 2 jour de route c'est à dire Sénégal - Mali.

2 jour plus tard.

Me voilà dans ma maison celle où j'avais vécu avec mon père il y a toujours la salle de réception de Akim que j'avais dessiné sur le mur.
Les souvenirs m'empêchent de respirer 2 seconde mais je me reprend.

Moi : je ne suis pas là pour tomber dans une dépression.

Je lave la maison de fond en comble me prépare quelques choses de vite fait à manger et me couche pour me préparer mentalement à confronter maman ( ma tante )

Voilà voilà. Me voilà devant chez eux. Je rentre oklm et m'arrête devant eux comme une statue de cire.

Moi : Bonjour .

Le choc de lit sur leur visage. Surprise réussi en tout cas.

Maman : qu'est-ce que tu fou chez moi ??

Moi : je vois que je t'ai manqué on dirait..

Ma belle sœur me serre hyper fort dans ses bras .

Aziz: Maïmouna laisse nous.

Moi : elle peut rester hein .. ça me dérange pas.

Je m'assoie.

Moi : je suis juste venu vous dire que je ne suis pas morte comme vous le pensez je vais très bien alhamdullila . Vous n'avez pas réussi à m'achever. Toi Aziz, le regardant; tu m'avais promis d'être là pour moi tu m'avais promis de me soutenir de redevenir le grand frère que tu étais et qu'est-ce que tu me fais? Au lieu de me soutenir de me réconforter au décès de mon mari tu m'as regardé avec un tel dégoût que je me suis demandé c'est qui ce monsieur pas mon frère en tout cas.

Aziz: laisse moi t'expliquer tu prends tout à cœ...

Moi : n'ose même pas, en le coupant ; n'ose pas tu vois c'est ce que j'essayais d'éviter depuis le début que ta mère arrive à nous séparer mais malheureusement pour moi ma lutte n'était pas réciproque. Tu m'as abandonné quand j'avais le plus besoin de toi Aziz plus que tout aujourd'hui je te déteste au plus profond de mon être !!!!

La Lumière Au Bout Du Tunnel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant