chapitre 10

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C'est en sentant des mains sur mon cou que j'ouvre les yeux.

Assane : qu'est-ce que je t'avais dit, en serrant mon cou.

Je secoue la tête négativement.

Moi : je ....n ai ri...en dit...

J'avais tellement mal il me lâche enfin.

Assane : c'est mieux pour toi tchipp..

J'eclate en sanglots.

Assane : épargne moi tes larmes de crocodiles.

Moi : s'il te plaît je vais pas bien.

Assane : j'en ai marre de t'attendre j'acasser si seulement tu pouvais te taire une bonne fois pour toute.

J'ecarquille les yeux il me déteste à ce point.
Me voir mourir c'est réellement ce qu'il veut ?

Moi : tu veux me voir mourir ?

Assane : et crois moi que ça aurait été déjà possible mais je ne veux pas me salir les mains.

J'essuie mes larmes il faut que j'arrête de pleurer pour un imbéciles de son genre.

Taza : je pense que tu ferais mieux de dégager d'ici.

Il nous regarde mal et s'en va.

Taza : est-ce que ça va ?

Moi : pourquoi tu veux savoir pour pouvoir me faire plus de mal après ?

Taza : c'était pas mon intention.

Moi : c'était quoi alors ton intention ? Tu m'as enlevé ta fille j'ai rien dit Assane mange le si tu veux je m'en fou.
Qu'est-ce que tu veux que je comprenne ?

Elle baisse les yeux puis les releves me regardant.

Taza : je t'expliquerai tout un jour.....

Maï nous interrompt.

Taza : on en reparlera une fois à la maison, en partant.

Maï : qu'est-ce qu'elle voulait ?

Moi : je ne sais même pas.

Maï : essaie de te reposer.

Moi : ne me laisse pas seule s'il te plaît.

On ne sait jamais quand Assane pourra débarquera.

Maï : t'inquiète suis là.

Je ferme les yeux et rêve d'un avenir meilleur une vie loin de tout ceux qui me maltraitent de tout ceux qui font semblant de m'aimer alors que rien.
Je prie encore allah ka na chi to djanfan là.

Quelques temps plus tard.

Je vais mieux aujourd'hui alhamdullilah.
J'essaie au maximum d'éviter Assane je reçois des gifles tout le temps mais je m'y suis déjà fait.

Aujourd'hui j'ai décidé d'aller à l'école Assane est parti à segou pour la journée et j'en profite pour aller à l'école.

A peine dans la cour que le directeur m'interpelle.

Moi : bonjour monsieur le directeur.

Directeur : bonjour qu'est-ce que tu viens faire ici.

C'est quel genre de question ❓

Moi : je viens pour étudier.

Directeur : mais ton mari a retiré ton dossier scolaire.

Blocage dans mon cerveau.

Moi : comment ça ?

Directeur : oui il a dit que vous ne souhaitez plus étudier donc qu'il ne depensera plus un sous.

La Lumière Au Bout Du Tunnel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant