chapitre 7

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Puis 2 Puis 3 Puis 4 sa n'en finissait plus et pourtant je bougeais pas ma fierté va me faire tuer un jour ça s'est sur .

Il se fatigue et arrête de me frapper .

Moi : je ne t'en veux pas c'est ta faiblesse qui te fait agir comme ça tu n'es qu'un homme faible parce que un vrai homme ne frapperait jamais une femme.

Djalika : Allah kama tait toi .

J'ai pas hésité à tenir tête à mon père pour qu'il lâche maman c'est pas lui qui va me faire peur.

Moi : espèce de lâche.

Assane : djalika lève toi je te raccompagne.

Il sort en trompe djalika elle était littéralement en larmes.

Moi : pleure pas moi s'il te plaît calme toi et rentre pas un mot à quiconque.

Elle ne dit rien.

Moi : promet le moi djalika.

Djalika : d'accord.

Elle s'en va avec son frère me laissant le dos en feu putain ça fait un mal de chien.
Je rentre dans ma chambre et porte quelques choses de léger puis me rend chez maï.
J'ai eu l'occasion de discuter avec sa mère et c'est quelqu'un de formidable.

Maïmouna : qu'est-ce que tu fous là.

Moi : ravis de te voir aussi est-ce que ta mère est là.

Maï : oui elle est à l'intérieur tu as l'air toute bizarre.

Moi : ça va je vais bien tu pourrais lui dire que je voudrais lui parler s'il te plaît.

On rentre à l'intérieur et je m'asseois pour l'attendre Maï l'appele et nous laisse seule.

Je lui explique la situation vous allez dire que je suis folle de parler de mes problèmes à une inconnue mais cette dame dégage quelques choses de si sincère.

Tanti bamou : pourquoi tu n'es pas parti parler à ta tante.

Moi : elle s'inquiète et s'en veut déjà je ne pas qu'elle se culpabilise encore.

Tanti bamou : tu es une fille bien élevée et sage pour ton dos je te donnerai des médicaments rentre chez toi et laisse tout dans les mains de Dieu.

Moi : d'accord mah.

Elle me donne le médicaments je rentre à la maison et l'applique sur le bas du dos pour me coucher.

Le lendemain

Impossible pour moi d'aller à l'école comme ça je pense que je vais arrêter ça serait mieux pour moi.

Je vais préparer le petit déjeuner de assane.

Moi : bonjour assane je vais aller voir ma tante aujourd'hui.

Il ne réponds pas il mange et part je m'en fou ohh j'ai fait ma part qui était de le saluée et de le prévenir si il ne réponds pas c'est tant pis hein.

Je mange m'habille et vais voir ma tante ça faisait longtemps je l'avais pas vu.

Moi : bonjour maman.

Maman : bonjour ma chérie tu vas bien ça faisait longtemps hein.

Moi : un peu.

Je m'asseois à côté d'elle dans le salon.

Maman : et ta famille.

Moi : ils vont bien et papa ?

Elle s'est remarié y a à peine 2 semaines avec un monsieur trop gentil alhamdullilah il est grave beau aussi.
Il doit avoir fait succès auprès des jeunes filles dans sa jeunesse hein.

Ma conscience : espèce d'impolie

Je ris de moi même.

Maman : aïcha ça ne va pas ? Tu as l'air toute calme.

Moi : bien merci.

Maman : aïcha je t'ai élevé je te connais par cœur qu'est-ce qui ne va pas.

Moi : rien.

C'est tactique ne vont pas marcher aujourd'hui tu m'as fourré dedans puis tu me demande encore foutaise.

Maman : pourquoi tu n'es pas venu avec assane.

Moi : il devait aller taffer .

Maman : et pourquoi tu n'es pas allée à l'école.

Moi : parce que je voulais te voir vu que ça faisait longtemps.

Dieu sait que je n'aime pas lui mentir mais je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie .

Moi : et aziz ?

Maman : ils sont sortis.

Moi : lui et papa.

Maman : oui.

Moi : il s'est pas encore trouvé une femme.

Maman : non , désespéré.

Moi : pourquoi tu as l'air désespéré.

Maman : parce qu'il vieilli.

Moi : t'inquiète pas la bonne est en route in sha allah.

J'aimerais bien lui présenter maï en plus maman va l'adorer.

Maman : pourquoi est-ce que tu n'es pas venu avec zeïnab ?

Boom.

Moi : elle est chez sa grand-mère pour quelques temps maman arrête s'il te plaît où tu veux que je m'en aille.

Maman : non d'accord j'arrête alors avec mes questions toute fois t'es pas dans ton état normal..

Moi : ça va je dis .

On passe la journée à parler mais pas comme avant il y a ce petit fossé qui s'est créé entre nous .
Autre fois je lui disais tout mais maintenant je lui cache tout je n'aime pas ça mais que faire ainsi va la vie.

17h

Moi : maman je vais rentrer.

Maman : attend un peu que je puisse t'accompagner.

Moi : non c'est pas bien grave une prochaine fois.

Je prends mes affaires et dehors fixe la voiture de aziz s'arrête sous mes pieds.

Papa : on a failli te manquer aïcha.

Moi : oui je rentrerai justement .

Papa est une personne très sage qui sait interprèter l'expression facial et corporelle et il est une personne très spirituel.

Aziz : ah la cousine , en me serant dans ses bras .

Mon dos me fait terriblement mal je fais une grimaces que papa n'a pas ratée.

Aziz : attend que je salue maman puis je te raccompagne comme ça je rentre directement.

Moi : d'accord.

Papa : aïcha tu vas bien ?

Moi : oui.

Papa : aïcha je répète est-ce que tu vas bien ?

Moi : oui.

Papa : que dieu te donne la force nécessaire pour continuer.

Je murmure un Amina.

Aziz : allons y.

Moi : au revoir Papa.

Papa : au revoir mes enfants.

La Lumière Au Bout Du Tunnel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant