Chapitre 4

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Je ne sais pas quelle heure il est mais j'ouvre les yeux. Si on épargne l'état de la chambre j'ai plutôt bien dormi, la nuit est calme. Je comprends pas pourquoi on aurait une chambre désastreuse dans une aussi belle maison. Quand je suis allée dehors j'ai pu la contempler et elle est vraiment immense je me demande combien il y'a de pièces en espérant qu'elles ne soient pas toutes comme la mienne. Je me mets à rigoler toute seule quand mon regard se porte sur un sac de courses posé devant ma porte. D'ailleurs je me demande toujours pourquoi y'a t-il deux portes. Je sors du lit et m'approche du sac.
Ahhh... génial un sac de vêtements neufs. Je prends le sac et étale tout sur le lit. Deux jean's un bleu, un noir, un débardeur noir et crop-top blanc, dans une petite pochette se trouve deux culottes et deux soutien gorges.

Je remercie mon Dieu d'avoir exaucé mon souhait.

J'opte alors pour le jean's noir et le crop-top blanc, je coiffe mes cheveux avec mes doigts pour essayer de ressembler à quelque chose lorsque la porte..non pardon, les deux portes s'ouvrent.

-Alors c'est toi la petite Élisabeth.

- J'imagine que t'es Simon. Je réponds.

Il est plutôt pas mal et lui au moins à l'air moins détestable. Il me reluque avec un petit sourire caché.

-Suis-moi le boss veut te voir.

-Si j'ai le droit à un déjeuner après je viens !

-Ça ne dépend pas de moi Élisabeth.

- C'est bon arrêtes appelle moi Elise.

Il ferme derrière moi et m'accompagne jusqu'au bureau de son patron.

-Elisabeth est là.

-Merci.

J'y crois pas Monsieur est devenu poli.
Simon sort de la pièce et nous laisse seuls. Il prend une grande inspiration puis commence son discours.

-Je t'ai trouvé un taff.

Je le coupe.

-Je ne veux pas travailler pour toi.

Il me répond du tac au tac.

-Laisse moi parler. J'ai besoin de ton aide.

J'explose de rire.

-Pourquoi tu rigoles? Crache t-il.

-Tu me kidnappes, tu me parles comme un chien, et me traite comme une merde. Et tu penses qu'avec tout ça je vais t'apporter mon aide.

Il répond d'un ton sec et je me calme.

-A dire vrai ce n'était pas une suggestion.

-J'attends au moins des explications. Je répond.

-C'est simple il faut juste que je me venge de quelqu'un.

-Pourquoi faire. Dis-je en m'asseyant sur le fauteuil.

-Là n'est pas la question. Je te demande juste de faire l'happas.

- De faire l'happas, oui c'est bien monsieur le commandant quant à moi j'y gagne quoi hein..?

Il réfléchit un moment puis annonce.

-Je me donne à toi corps et âme pour une nuit. Me faisant un clin d'oeil.

Je souffle puis poursuis.

-J'ai une autre proposition.

-Je t'écoute babygirl. Me souries t'il d'un air narquois.

Je hais vraiment ce surnom.

Je me lève et me rapproche de lui dangereusement il n'y a plus beaucoup d'espace qui nous sépare, je reprends.

-Une fois aidé, une fois mission accomplie, je veux retrouver ma liberté, retrouver les amis et la vie que j'ai perdu à cause de toi. C'est clair ?

Un sourire mesquin réapparait sur son visage.
Je vois son visage se fermer. Il semble réfléchir.

-J'accepte ton deal.

-Je n'ai pas terminé, je veux aussi changer de chambre ou au moins la rénover et vivre normalement pas enfermée à quadruple tour. Imposai-je

Il semble hésiter, mais fini par accepter que je la rénove et que je vives à peu près normalement. Je sors du bureau et il me met une petite claque sur le cul.

-Dernière chose, je te signale qu'il y'a toujours cette guerre entre toi et moi, ce n'est pas parce que nous sommes collègues que je vais te faire des cadeaux. M'informe t'il d'un ton froid.

***


Quelques jours passent et je demande à Antonin de m'aider à porter les pots de peinture dans la chambre. Arriver face au mur à repeindre une voix rauque me surprend.

-J'aime bien ta petite salopette.

-Je te remercie pour se compliment je suis étonnée.

-Oh mais ne te sens pas supérieur je dis ça juste parce que sa moule ton beau cul.

Je souffle, il se rapproche du pot et du pinceau. Il prend enfin une bonne décision dans sa vie. Ca ira plus vite à trois.

-Alex qu'est ce q...Le drame arriva plus vite que prévu.

Ce connard à rempli ma salopette de peinture.

-Oups je t'avais pas vu t'es tellement peu importante.

-JE TE DETESTE je vais t'en faire bouffer, tu m'entends.

-Dans cet état ça va être compliqué vas te changer, voire te doucher. Tu veux de l'aide. Dit-il d'un air pervers.

Ce mec me dégoute, mais bon dans quelques temps je suis libre.




















Mission Accomplie [En Correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant