Chapitre 8

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Je commençais à servir les plats sans oublier que monsieur Alex avait sa part à lui que j'avais confectionné avec amour. Tout le monde dégustait le plat, Antonin et moi nous nous jetions des petits regards en attendant que mon kidnappeur ait enfin prit une bouchée de sa part.

-C'est quoi ce putain de Bordel, s'exclama la personne en face de moi.

-Qu'est ce qu'il y-a Alex? Rétorqua Simon.

Je pris la parole face a Alex.

-Monsieur n'est pas content de son plat ?

-Non monsieur n'est pas content de son plat j'ai la bouche en feu ET EXCUSEZ MOI, MAIS DES LASAGNES C'EST PAS CENSE BRULER MA PUTAIN DE GORGE, dit-il entre deux gorgée d'eau.

-Ohhh...c'est bon ferme la un peu c'est que des épices, tu vas pas en mourir. Je réponds.

-C'est toi qui a fait ça? Tu la fait exprès en plus, tu veux que je crève...HEIN !

Il commence à avoir du mal à parler à cause du piment, mais je me mis à rigoler comme Antonin et Simon auparavant. Mais je n'aurais peut-être pas dû, Alex est en train de me lancer le regard le plus noir qu'il ne m'a jamais lancé. Allais-je regretter.

-Aller c'est Alex arrête c'est passé. Dit Simon.

Alex me fixa une dernière fois avant de répondre:

-J'arrêterais une fois que je me serais venger.

Il se leva, couru vers moi, tira ma chaise en arrière ce qui fait qu'il me pris sur son épaule et couru dans la salle de bain.

-Tu vas le regretter petite connasse.

-J'te déteste.

Il me posa dans la douche et alluma la douche avec de l'eau gelée. Il m'aspergea d'un coup et j'essayais de m'échapper en me débattant mais plus je me débattais, plus l'eau devenait froide. Mon tee-shirt était trempé ainsi que mon legging, mes cheveux faisaient totalement n'importe quoi. Au fur et à mesure que je le poussa, ainsi que le pommeau de douche, il se rapprocha de plus en plus de mon corps. Lorsque j'eus le reflexe de retourner le pommeau d'eau froide vers lui rapidement ce qui l'avait trempé en retour. Son tee-shirt était mouillé ce qui me permettait d'apercevoir la forme de son torse, son tee-shirt avait pris la forme de ses abdos en béton. Mes yeux ne voulaient plus les quitter. Je relevais la tête vers ses yeux, je me rendis compte que son regard était posé sur mes lèvres, ce qui me procura des milliers de papillons dans le ventre. Il coupa l'eau et se remis dans la même position qu'avant, à quelques centimètres de mon corps et cette fois ci il me regarda dans les yeux. J'alternais mon regard entre ses yeux et sa bouche. Ses cheveux faisaient tomber des gouttes d'eau sur sa peau, il n'y-avait rien de plus attirant. Soudain il passa sa main sur le bas de mon tee-shirt trempé qui collait à mon corps, puis sa main remontait jusqu'à passer au dessus de mon nombril, puis vers ma poitrine, elle remonta jusqu'à ma mâchoire et il s'arrêta pour se rapprocher doucement vers mon oreille me chuchotant:

- J'ai été gentil, mais la prochaine fois je t'assure tu ne feras plus partie de ce monde.

Son souffle près de moi me fis frissonner. Lorsqu'il passa sa main sur mon corps je n'avais qu'une envie c'est qu'il ne s'arrête jamais. Mon cerveau me disait de partir, mais mon corps voulait rester. Il s'écarta de moi et partit sans dire un mot. Quant à moi je partis dans ma chambre me changer, en repensant à tout ce que mon corps avait ressenti pendant les minutes passées seules avec l'homme qui avait à la base kidnappé ma vie.

Je redescendis dix minutes après, sous le regard de Simon et d'Anto qui avaient sans doute parier que leur patron m'aurait égorgé. Le reste du repas se fit en silence, Alex n'était pas redescendu depuis.

* * * *

Neuf heure quarante-huit, déjà.. je me lève, et partis dans la salle de bain me préparer. J'enfilais un débardeur gris, un jean's noir, une casquette noire que j'avais trouvé dans mon trou à rat, qui d'ailleurs ne ressemblait plus trop à un trou à rat, puis mes basket de ville. Je retrouvais Anto dans la cuisine, il était déjà à la fin de son petit déjeuner. Je m'installa et pris le mien.

-Sois prête dans une demi heure on va en ville. Me dis ce dernier.

Je fis un hochement de tête et il partit. J'avais large le temps, je pris mon bol de céréale et m'installa dans le canapé et j....

-ELISABETH !!!!!!!!!

Qu'est ce qu'il me voulait encore, le grand méchant loup allait encore débarquer et me prendre la tête. Je le vis au bas de la porte et me fixait avec une envie folle de me butter.

-Qu'est ce que t'as foutue avec mon putain D'ORDINATEUR ? !

-Bonjour d'abord, ce que j'ai fais, moi ? Oh rien pourquoi t'as un problème peut-être?

-Oui et en ce moment c'est toi mon problème alors TU VAS DE SUITE M'ENLEVER LA MERDE QUE T'AS FAITE AVEC COMPRIS.

Je soupirais mais n'y eu même pas le temps de me lever que ce connard m'avait déjà posé sur ses épaules pour me ramener dans son bureau. Il me re-déposa au sol face à l'ordi.

-Je t'écoute. Me dit-il.

-Tu sais quoi, tu m'épuises, j'ai pas envie de me battre avec toi aujourd'hui.

Je me mis sur la chaise et inscrivis son mot de passe.

-Alors écoute j'ai pas ton temps donc j'te le déverrouille, mais tu te démerdes pour effacer le mot de passe. Je dis.

-Oui aller, vite.

Il fit bien attention à ce que je marquais et me fit une remarque.

-Eh attends, pourquoi "CONNARD"?

-J'ai pensé à toi au même moment, je souris avec un air mesquin.

-CONNASSE!

-CONNARD!

Je partis accompagné d'un sourire mesquin.

Mission Accomplie [En Correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant