Mission Accomplie [En Correction]

Chapitre 16

PDV ALEX

Antonin recula, et moi le contraire jusqu'à ce que la petite voix d'Elise parvienne à mes oreilles.

-Alex recule.

-Je pense que tu devrais l'écouter, recule ! Dit le vieux qui tient Élise entre ses mains.

Je fis ce qu' Élise disait. Depuis quand je faisais ce qu'on me demandais ? Et depuis quand je voulais sauver la vie d'une fille, alors que d'habitude je m'en tape de qui ça pourrait être ? Je voulais la protéger ? Un sentiment inconnu envahissait mon âme et mon esprit. Depuis le premier jour où elle a débarqué à la maison j'ai tout de suite su que j'allais en baver, je ne pensais pas qu'un jour une personne me ferais cet effet. Pourtant j'essayais de m'éloigner, d'où mon comportement, mais à chaque fois une chose m'en empêchais.
Le soir où nous avons dormis dans la même chambre, moi par-terre et elle sur le lit, je ne voulais que être à côté d'elle. J'ai réagi et je me suis mis à côté pendant qu'elle dormait.
Pour toutes les crâces qu'elle m'a faites, pour le moment. Le coup des lasagnes où on a finit sous la douche, trempés. Je me suis surpris à la manger du regard.
Ce moment dans la cuisine où je l'ai posé sur le bar, ma bouche ne voulait plus la quitter. C'est à partir de ce moment que je me suis rendu compte que je tenais à elle. Et la voir en ce moment entre les mains d'un vieux meurtrier, pédophile, j'ai juste envie c'est de le butter et de l'enterrer le plus profond possible.

Tout à coup j'entendis mon coéquipier crier ce qui me coupa de mes pensées.

-ELISE PART !! Hurla Anto.

Sans que je ne puisse réagir avant. Mes oreilles entendirent une détonation, le corps d'Antonin s'effondrait devant moi. Puis une deuxième détonation se fit entendre quand je compris qu'Hugo était parvenu à tirer depuis sa cachette sur l'homme qui détenait Élise.
Le corps de l'homme s'écroula sur le sol à son tour, lâchent Élise et l'arme.
Tous courus vers Antonin, il n'était pas mort mais il perdait pas mal de sang, encore heureux. Simon arriva au même moment.

-Vous devriez l'emmener à l'hôpital, maintenant. Dit Élise d'une petite voix.

- Je vais les appeler c'est plus prudent dans l'état où il est, faut faire gaffe. Rétorqua Simon.

Simon se leva et appela le SAMU. Hugo était en panique à côté d'Élise. Puis je la vis se réfugier dans se bras.
Quand à moi je m'occupais du corps de l'autre. Pour ma chance il n'était pas très lourd, j'ai donc pus le trainer jusqu'au camion facilement. Je vais le déposer dans un hangar abandonné et bruler le tout. Simple, efficace, et rapide. Bah oui quoi, j'ai pas envie de les laisser seuls longtemps.

-Bon je m'occupe de lui j'en ai pas pour longtemps. Dis-je

-Je m'occupe d'elle t'inquiète. Prononça Hugo.

Je passa devant Antonin, il était encore conscient. J'en profitai alors pour lui dire que tout ira bien et que le SAMU va arrivé rapidement.
Quand à moi je partis sur le parking, grimpa dans le camion, posa l'alcool et la boîte d'allumettes à côté et partis. Sur la route je repensais à cet événement. Comment ça à pu dégénérer, on avait pourtant tout prévu. Faut croire que la présence d'Élise me sort de ma zone de confort.

Je me gara devant la porte, descendis, sortis le corps et le traîna jusqu'à l'intérieur du hangar pourri. Je l'installa tranquillement au milieux, je ne perdis pas de temps. Je mis de l'alcool à brûler de partout, pris une allumette et sans aucune pitié, aucun regret je la jetta sur le corps étendu. Je le regardais prendre feu et ma conscience n'eu juste comme pensée : "espèce de pourriture".